Pieter Devos met fin à la série française à Bordeaux
Comme il en est de coutume, le Grand Prix 5* de Bordeaux, douzième étape du circuit de Coupe du monde Longines, s'est déroulé ce soir au Parc des expositions. Au terme d'une première manche relevée et d'un rapide barrage à dix, c'est Pieter Devos qui l'a emporté, mettant fin à la série de victoires françaises dans cette épreuve. Marcus Ehning et Manuel Fernandez Saro lui ont succédé.
Le coup d'envoi de la douzième et avant-dernière étape de Coupe du monde Longines a été donné à 20h30 pétantes, à Bordeaux, au Parc des expositions. Ils ont été quarante à se présenter en entrée de piste, sur-motivés pour engranger des points en vue de la finale de Paris Bercy, et à se frotter aux difficultés du parcours d'Uliano Vezzani. D'habitude adepte des parcours techniques aux cotes très raisonnables, le chef de piste italien avait aujourd'hui proposé une construction relevée. Avec un tracé aux aires géométriques, une triple combinaison subtile et des barres plutôt hautes, le parcours n'a pas été au rabais.
Premier à s'y confronter, Eric van der Vleuten, officiellement de retour à haut niveau depuis quelques mois, n'y a pas échappé avec Wunschkind 19, se heurtant à l'entrée et la sortie du triple avant d'achever sa prestation par une volte. Le Néerlandais a finalement quitté l'arène avec dix-sept points. Un lourd score, comme l'ont accusé bon nombre de ses camarades. Seize points pour l'Américain Andrew Kocher et le Portugais Duarte Seabra, douze pour Gudrun Patteet, vingt pour le local Olivier Robert (l'intégralité des performances des Français est à retrouver ici)... Pourtant, le premier score vierge fut signé dès le deuxième partant par Cameron Hanley. À nouveau sur les CSI 5* depuis l'an dernier, l'Irlandais a déroulé un superbe tour aux rênes d'Eis Isaura, montrant directement la voie au Suisse Paul Estermann et son Lord Pepsi, bouclant également le sans-faute. Mais les parcours fautifs se sont enchainés... Même les très en forme Mark McAuley et Miebello ne sont parvenus à sortir sans pénalité, péchant sur la deuxième barre de l'oxer numéro 3 puis le 9. Pas de barrage mais une prestation exemplaire à quatre points pour Alberto Zorzi et Ego van Orti, se heurtant au difficile oxer numéro 4 en bout de ligne. Sa camarade d'écuries Edwina Tops Alexander n'a elle pas eu plus de chance... L'Australienne, maman depuis peu, a essuyé une faute sur le massif oxer 9, puis un refus sur le vertical en milieu de triple après une entrée un peu freinée et acrobatique.
Pourtant inconnue du grand public, la Suédoise Irma Karlsson a surpris son monde en déroulant un magnifique parcours, en selle sur l'atypique et énergique Chacconu. Eduardo Alvarez Aznar et son tout aussi hors du commun Rokfeller de Pleville Bois Margot en ont fait de même, devenant les quatrièmes qualifiés, tout comme Manuel Fernandez Saro et Cannavaro 9. La deuxième partie de la liste de départ amorçant les têtes d'affiche est alors arrivée, sans que la plupart des ténors de la discipline n'arrive à sortir indemne de ce difficile parcours. Pieter Devos, parti en vingt-et-unième, a tout de même relevé le défi avec Espoir avec un parfait zéro. Pourtant, le numéro deux mondial et vice-champion d'Europe Harrie Smolders a failli en être, mais, peut-être dû à un excès de confiance, a laissé le dernier vertical de palanques à terre. Les deux Allemands Christian Ahlmann et Marcus Ehning, accompagnés du jeune Tokyo et de l'habitué Cornado*NRW, ont tous les deux signé le score attendu. Côté Français, les performances ont été dans l'ensemble décevantes, et le seul à tirer son épingle du jeu a été Roger-Yves Bost, bien récompensé par le public des tribunes combles. Le Barbizonnais, déjà qualifié pour la finale du circuit, a franchi la ligne d'arrivée sans pénalité avec une Sydney Une Prince guerrière et très fraîche. Carlos Lopez a complété ce barrage à dix sur Admara 2.
Premier à s'y confronter, Eric van der Vleuten, officiellement de retour à haut niveau depuis quelques mois, n'y a pas échappé avec Wunschkind 19, se heurtant à l'entrée et la sortie du triple avant d'achever sa prestation par une volte. Le Néerlandais a finalement quitté l'arène avec dix-sept points. Un lourd score, comme l'ont accusé bon nombre de ses camarades. Seize points pour l'Américain Andrew Kocher et le Portugais Duarte Seabra, douze pour Gudrun Patteet, vingt pour le local Olivier Robert (l'intégralité des performances des Français est à retrouver ici)... Pourtant, le premier score vierge fut signé dès le deuxième partant par Cameron Hanley. À nouveau sur les CSI 5* depuis l'an dernier, l'Irlandais a déroulé un superbe tour aux rênes d'Eis Isaura, montrant directement la voie au Suisse Paul Estermann et son Lord Pepsi, bouclant également le sans-faute. Mais les parcours fautifs se sont enchainés... Même les très en forme Mark McAuley et Miebello ne sont parvenus à sortir sans pénalité, péchant sur la deuxième barre de l'oxer numéro 3 puis le 9. Pas de barrage mais une prestation exemplaire à quatre points pour Alberto Zorzi et Ego van Orti, se heurtant au difficile oxer numéro 4 en bout de ligne. Sa camarade d'écuries Edwina Tops Alexander n'a elle pas eu plus de chance... L'Australienne, maman depuis peu, a essuyé une faute sur le massif oxer 9, puis un refus sur le vertical en milieu de triple après une entrée un peu freinée et acrobatique.
Pourtant inconnue du grand public, la Suédoise Irma Karlsson a surpris son monde en déroulant un magnifique parcours, en selle sur l'atypique et énergique Chacconu. Eduardo Alvarez Aznar et son tout aussi hors du commun Rokfeller de Pleville Bois Margot en ont fait de même, devenant les quatrièmes qualifiés, tout comme Manuel Fernandez Saro et Cannavaro 9. La deuxième partie de la liste de départ amorçant les têtes d'affiche est alors arrivée, sans que la plupart des ténors de la discipline n'arrive à sortir indemne de ce difficile parcours. Pieter Devos, parti en vingt-et-unième, a tout de même relevé le défi avec Espoir avec un parfait zéro. Pourtant, le numéro deux mondial et vice-champion d'Europe Harrie Smolders a failli en être, mais, peut-être dû à un excès de confiance, a laissé le dernier vertical de palanques à terre. Les deux Allemands Christian Ahlmann et Marcus Ehning, accompagnés du jeune Tokyo et de l'habitué Cornado*NRW, ont tous les deux signé le score attendu. Côté Français, les performances ont été dans l'ensemble décevantes, et le seul à tirer son épingle du jeu a été Roger-Yves Bost, bien récompensé par le public des tribunes combles. Le Barbizonnais, déjà qualifié pour la finale du circuit, a franchi la ligne d'arrivée sans pénalité avec une Sydney Une Prince guerrière et très fraîche. Carlos Lopez a complété ce barrage à dix sur Admara 2.
Pieter Devos défie le pro du dessin Marcus Ehning
C'est donc un barrage à dix qui s'est joué, sous les yeux d'un public resté sport malgré la contre-performance des Français. Ouvreur de la finale au chronomètre, Cameron Hanley n'a directement pas réitéré sa performance, péchant sur le vertical en bout de piste. Paul Estermann, à sa suite, a lui assuré le score vierge avec un chronomètre de 39''47. Mais c'est Manuel Fernandez Saro qui a enregistré le premier temps de référence avec Cannavaro 9, franchissant la ligne d'arrivée avec une seconde de mieux que le précédent Suisse. Si Irma Karlsson et Eduardo Alvarez Aznar n'ont pas réussi à le défier, Pieter Devos a tout tenté. Galopant à fière allure avec Espoir, le Belge a bouclé un superbe sans-faute en 36''53. Le roi du dessin Marcus Ehning a bien essayé de le devancer, signant une sublimissime virage pour sauter l'avant-dernier vertical, mais est rentré avec une demi-seconde de retard...
Pieter Devos s'est donc imposé dans cette douzième étape de Coupe du monde Longines, mettant fin à une longue hégémonie française. Après les victoires de Kevin Staut et Julien Epaillard les deux années précédents, c'est cette fois la Brabançonne qui a retenti au parc des expositions.
Pieter Devos s'est donc imposé dans cette douzième étape de Coupe du monde Longines, mettant fin à une longue hégémonie française. Après les victoires de Kevin Staut et Julien Epaillard les deux années précédents, c'est cette fois la Brabançonne qui a retenti au parc des expositions.