Reynald Angot : « Ça laisse présager de belles choses »
Avec Symphonie des Biches (Kannan), née chez sa compagne Mylène Martin, Reynald Angot a réalisé une excellente saison 2017. Titulaire de vingt-six classements jusqu'en quatre étoiles, dont quinze en Grands Prix, le couple termine son année 2017 par une première sélection en cinq étoiles au CSI-W de La Corogne.
Même si ça s'est un peu moins bien passé qu'il l'espérait en Espagne, Reynald Angot tire néanmoins beaucoup de motifs de satisfactions et d'espoirs pour l'avenir.
Grand Prix Replay : Pouvez-vous revenir sur votre saison 2017 avec Symphonie des Biches ?
Reynald Angot : La saison a été excellente pour la jument, maintenant, elle commence à arriver à maturité. J’ai encore parfois eu des soucis dans les barrages. Quand j’ai essayé de la sortir un peu de son train, elle pouvait se perdre un peu car elle n’était pas encore vraiment routinée sur ce genre d’exercice. Il y a eu du bien et du moins bien, quelques ratés, mais c’était une très bonne saison. Elle a été classée dans quinze Grands Prix en 2017, dont douze d’affilée entre fin juillet et fin novembre. Au niveau statistique, par rapport aux parcours qu’elle a fait, elle a effectué une fantastique saison (près de 68.000 € de gains, NDLR).
GPR : Vous terminez votre saison par une sélection pour le CSI-W 5* de La Corogne, où ça s'est un peu moins bien passé...
R.A. : Dans le Grand Prix Coupe du monde de La Corogne, le dernier parcours de l’année pour Symphonie, je rate mon entrée dans la dernière ligne, alors que la jument était sans-faute et aurait dû sortir sans-faute de ce Grand Prix. Mais c’est moi qui n’ai pas été au niveau et qui ai mal monté. Je me suis sûrement mis la pression parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ce genre d’épreuve et il y a eu un peu de manque de lucidité en abordant la dernière ligne.
J’étais content de faire La Corogne, parce que ça m’a permis de revoir un cinq étoiles et de me remettre dans le bain, parce que je n’en avais pas fait de la saison et très peu en 2016. J’ai été très satisfait car je n’ai pas senti la jument dans le rouge et j’ai vu qu’elle pouvait faire ce type d’épreuves. Malgré tout, j’étais déçu du résultat, mais c’est à moi que j’en veux.
Quand tu n’as pas l’opportunité de faire souvent du cinq étoiles et que tu en fais un, c’est embêtant de se louper. Mais ça m’a permis de revoir ce que c’était et de voir que Symphonie était au niveau, donc ça laisse présager de belles choses pour la saison prochaine.
GPR : Comment envisagez-vous l'année 2018 ?
R.A. : Pour la saison 2018, il y a une écurie qui est en train de se monter avec pas mal de bons jeunes chevaux. J'ai notamment Vintadge de la Roque, qui a commencé la saison 2017 sur 1,20 m et l’a finie sur une 1,55 m à La Corogne, donc j’ai beaucoup d’espoirs en lui pour épauler Symphonie. J’espère pouvoir obtenir quelques beaux concours pour essayer de les lancer parce que je pense qu’ils ont le niveau pour faire ça. Je vais descendre à Vilamoura en février pour remettre toute l’écurie en route et ensuite, nous verrons ce que nous pourrons faire comme concours.
Reynald Angot : La saison a été excellente pour la jument, maintenant, elle commence à arriver à maturité. J’ai encore parfois eu des soucis dans les barrages. Quand j’ai essayé de la sortir un peu de son train, elle pouvait se perdre un peu car elle n’était pas encore vraiment routinée sur ce genre d’exercice. Il y a eu du bien et du moins bien, quelques ratés, mais c’était une très bonne saison. Elle a été classée dans quinze Grands Prix en 2017, dont douze d’affilée entre fin juillet et fin novembre. Au niveau statistique, par rapport aux parcours qu’elle a fait, elle a effectué une fantastique saison (près de 68.000 € de gains, NDLR).
GPR : Vous terminez votre saison par une sélection pour le CSI-W 5* de La Corogne, où ça s'est un peu moins bien passé...
R.A. : Dans le Grand Prix Coupe du monde de La Corogne, le dernier parcours de l’année pour Symphonie, je rate mon entrée dans la dernière ligne, alors que la jument était sans-faute et aurait dû sortir sans-faute de ce Grand Prix. Mais c’est moi qui n’ai pas été au niveau et qui ai mal monté. Je me suis sûrement mis la pression parce que ça faisait longtemps que je n’avais pas fait ce genre d’épreuve et il y a eu un peu de manque de lucidité en abordant la dernière ligne.
J’étais content de faire La Corogne, parce que ça m’a permis de revoir un cinq étoiles et de me remettre dans le bain, parce que je n’en avais pas fait de la saison et très peu en 2016. J’ai été très satisfait car je n’ai pas senti la jument dans le rouge et j’ai vu qu’elle pouvait faire ce type d’épreuves. Malgré tout, j’étais déçu du résultat, mais c’est à moi que j’en veux.
Quand tu n’as pas l’opportunité de faire souvent du cinq étoiles et que tu en fais un, c’est embêtant de se louper. Mais ça m’a permis de revoir ce que c’était et de voir que Symphonie était au niveau, donc ça laisse présager de belles choses pour la saison prochaine.
GPR : Comment envisagez-vous l'année 2018 ?
R.A. : Pour la saison 2018, il y a une écurie qui est en train de se monter avec pas mal de bons jeunes chevaux. J'ai notamment Vintadge de la Roque, qui a commencé la saison 2017 sur 1,20 m et l’a finie sur une 1,55 m à La Corogne, donc j’ai beaucoup d’espoirs en lui pour épauler Symphonie. J’espère pouvoir obtenir quelques beaux concours pour essayer de les lancer parce que je pense qu’ils ont le niveau pour faire ça. Je vais descendre à Vilamoura en février pour remettre toute l’écurie en route et ensuite, nous verrons ce que nous pourrons faire comme concours.