Le crin comme joyau brut

Qu’il est fastidieux de démêler la queue des chevaux et d’en retirer les éclats de copeaux ou les fétus de paille sans en casser les crins! Ce que les cavaliers ne savent pas forcément, c’est que le crin (notamment de queue) est un matériau employé depuis la nuit des temps, utilisé notamment dès le XVIIe siècle en tissage des plus prisés. Fort de sa résistance, entre autres, et de son utilité pérenne depuis la Préhistoire, il a séduit le musée de la Toile de Jouy, soucieux de mettre en avant les savoir-faire et patrimoines liés au textile. L’exposition temporaire Le crin dans tous ses éclats” rend ainsi hommage aux crins de nos montures jusqu’au 12 janvier. Découverte…



Mongolie… Dans les steppes aux déli­mitations invisibles broutent paisiblement des troupeaux de chevaux à demi sauvages. Gris, isabelle, noirs ou bais, ils vi­vent en semi-liberté dans une nature im­mense. Ici, le climat est rigoureux entre les sécheresses intenses, le vent sifflant et le froid sidéral. Ils ne savent pas ces chevaux des grandes steppes de Mandchourie qu’ils détiennent un trésor… C’est que leurs queues sont une matière première de la plus haute qualité, qui seront envoyées, entre au­tres, à plus de huit mille kilomètres de là, dans le seul et unique atelier perpétuant le tissage à main de leurs crins… De l’aut...

CET ARTICLE EST RÉSERVÉ AUX ABONNÉS

Abonnez-vous pour 6,99€ par mois sans engagement
  • Accédez à tous les contenus payants de GRANDPRIX.info en illimité
  • Soutenez une équipe de journalistes passionnés et une rédaction indépendante

Nouveau chez GRANDPRIX ? Créez votre compte GRANDPRIX

Mot de passe perdu ? Réinitialiser mon mot de passe