“Je suis quelqu’un de fidèle, alors je reste aux côtés de l’Allemagne”, Rodolphe Scherer (1/2)

 Figurant parmi les fers de lance du concours complet de haut niveau, Rodolphe Scherer est devenu un entraîneur aussi respecté que le cavalier qu’il était. Le fils de l’écuyer Ivan Scherer, solidement ancré dans sa Vendée d’adoption tout en travaillant avec plusieurs pays étrangers, est actuellement le coach de cross de la grande équipe d’Allemagne. À cinquante-deux ans, ce cavalier ayant couru huit cham­pionnats d’Europe Jeunes et Seniors, avec cinq médailles individuelles et par équipes à la clé, deux Mondiaux, lui ayant permis de décrocher l’argent par équipes en 1998, et deux Jeux olympiques, lors desquels il a terminé deux fois quatrième, par équipes puis en individuel, se passionne désormais pour sa fonction d’entraîneur. Dans son rôle de « passeur », il communique avec succès ses savoirs et savoir-faire aux cavaliers des plus grandes nations du sport, mais également à d’autres équipes en devenir… Retour sur cette transmission d’une expérience hors norme. 



Dans votre cursus de compétiteur particulièrement dense, quel plus grand souvenir distingueriez-vous ? Forcément, ayant vécu une très longue car­rière, énormément d’images me reviennent. Je me suis réalisé à travers de grands mo­ments, que ce soit grâce à mes premiers Jeux olympiques (JO), à Atlanta en 1996, où nous avons terminé quatrièmes par équipes, à mes deuxièmes JO, à Sydney en 2000, où j’ai été quatrième en individuel à un cheveu du Néo-Zélandais Mark Todd (médaillé de bronze avec Eyespy II, derrière l’Australien Andrew Hoy et Swizzle Inn,...

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