Martin Fuchs et Werner Muff offrent un doublé suisse historique à Bâle
Quelle entame en fanfare pour les Suisses ! À peine 2018 commencée, Martin Fuchs vient de s'imposer dans le relevé Grand Prix 5* de Bâle aux rênes de son fidèle Clooney. Brillant ce week-end, Werner Muff s'est laissé distancer de peu avec l'impressionnant Daimler, suivi du Lorrain Simon Delestre sur Chesall Zimequest.
Le coup d'envoi du tout premier Grand Prix 5* de l'année 2018 a été donné à 14h15, à Bâle, en Suisse. Pour cette dernière édition en tant que concours indépendant, puisqu'il deviendra l'une des étapes de Coupe du monde l'an prochain, c'est Frank Rothenberger qui officiait en tant que chef de piste, en tandem avec le local Gérard Lachat. Comme à son habitude, le constructeur allemand avait misé sur des cotes plutôt relevées et des angles subtils. S'il y a eu peu de gros scores, l'avant-dernier vertical en a fait déchanter plus d'un !
Ce maudit vertical aura d'ailleurs couté cher à Alberto Zorzi et Luciana Diniz, associés aux excellentes Contanga et Fit For Fun, qui ont accusé de lourds scores par la suite. Cette même faute aurait aussi pu éliminer Julien Epaillard et Kevin Staut de la seconde manche, réservée aux quinze meilleurs couples. Grâce à de très bons chronomètres, les deux Tricolores et leurs Toupie de la Roque et Silver Deux de Virton*HDC sont parvenus à se qualifier. Jérome Guéry et le très frais Grand Cru van de Rozenberg ont vécu exactement le même scénario, signataires d'une superbe prestation. En revanche, ça n'est pas passé pour Christian Ahlmann, malchanceux sur le fautif dernier obstacle, un oxer. Il en a été de même pour Roger-Yves Bost. Le doyen de l'équipe de France, associé à Sunshine du Phare, encore peu routinier à ce niveau, n'a pu empêcher une faute sur la première barre de l'oxer en sortie de triple. Quant à la dernière Veste Bleue, Olivier Robert avait démarré un bon début de parcours, péchant ensuite sur l'entrée de triple et l'avant-dernier. À l'abord de l'ultime obstacle, son Tempo de Paban n'a pas pu s'empêcher de regarder le bidet sous l'oxer, avant que le Bordelais abandonne.
Pour les Suisses, quel début d'année ! Auteur d'un parcours atypique mais efficace, Werner Muff a bouclé un sublime sans-faute avec le crack Daimler. Déjà vainqueur de l'épreuve phare vendredi soir, le couple était sacrément en forme ! Niklaus Rutschi a lui bouclé le tout premier sans-faute de l'épreuve, partant en neuvième position avec Cardano CH. Malgré une faute sur la palanque numéro huit, Alain Jufer et le démonstratif Casall ont pu accéder à la deuxième manche, tout comme Janika Sprunger et le génial Bacardi VDL, fautifs sur l'oxer numéro cinq. Associé à Twentytwo des Biches, Romain Duguet a en revanche essuyé deux fautes, sur le vertical numéro trois et le dernier.
Rolf-Göran Bengtsson et sa nouvelle recrue Spring Dark, discret mais talentueux, ont accédé à la deuxième manche malgré une faute sur l'ultime obstacle. Maikel van der Vleuten, Niels Bruynseels et Edwina Tops Alexander en ont fait de même.
Lourdes contre-performances pour Denis Lynch, qui a préféré jeter l'éponge avec un All Star qui ne semblait pas très sautant devant. Le jeune allemand Christian Kukuk a lui accusé seize points sur Cordess. Déjà sur les beaux concours depuis quelques mois, l'élève de Ludger Beerbaum semble en petite méforme, ne parvenant pas à concrétiser en Grands Prix 5*. Gageons que son heure soit pour bientôt !
Ce maudit vertical aura d'ailleurs couté cher à Alberto Zorzi et Luciana Diniz, associés aux excellentes Contanga et Fit For Fun, qui ont accusé de lourds scores par la suite. Cette même faute aurait aussi pu éliminer Julien Epaillard et Kevin Staut de la seconde manche, réservée aux quinze meilleurs couples. Grâce à de très bons chronomètres, les deux Tricolores et leurs Toupie de la Roque et Silver Deux de Virton*HDC sont parvenus à se qualifier. Jérome Guéry et le très frais Grand Cru van de Rozenberg ont vécu exactement le même scénario, signataires d'une superbe prestation. En revanche, ça n'est pas passé pour Christian Ahlmann, malchanceux sur le fautif dernier obstacle, un oxer. Il en a été de même pour Roger-Yves Bost. Le doyen de l'équipe de France, associé à Sunshine du Phare, encore peu routinier à ce niveau, n'a pu empêcher une faute sur la première barre de l'oxer en sortie de triple. Quant à la dernière Veste Bleue, Olivier Robert avait démarré un bon début de parcours, péchant ensuite sur l'entrée de triple et l'avant-dernier. À l'abord de l'ultime obstacle, son Tempo de Paban n'a pas pu s'empêcher de regarder le bidet sous l'oxer, avant que le Bordelais abandonne.
Pour les Suisses, quel début d'année ! Auteur d'un parcours atypique mais efficace, Werner Muff a bouclé un sublime sans-faute avec le crack Daimler. Déjà vainqueur de l'épreuve phare vendredi soir, le couple était sacrément en forme ! Niklaus Rutschi a lui bouclé le tout premier sans-faute de l'épreuve, partant en neuvième position avec Cardano CH. Malgré une faute sur la palanque numéro huit, Alain Jufer et le démonstratif Casall ont pu accéder à la deuxième manche, tout comme Janika Sprunger et le génial Bacardi VDL, fautifs sur l'oxer numéro cinq. Associé à Twentytwo des Biches, Romain Duguet a en revanche essuyé deux fautes, sur le vertical numéro trois et le dernier.
Rolf-Göran Bengtsson et sa nouvelle recrue Spring Dark, discret mais talentueux, ont accédé à la deuxième manche malgré une faute sur l'ultime obstacle. Maikel van der Vleuten, Niels Bruynseels et Edwina Tops Alexander en ont fait de même.
Lourdes contre-performances pour Denis Lynch, qui a préféré jeter l'éponge avec un All Star qui ne semblait pas très sautant devant. Le jeune allemand Christian Kukuk a lui accusé seize points sur Cordess. Déjà sur les beaux concours depuis quelques mois, l'élève de Ludger Beerbaum semble en petite méforme, ne parvenant pas à concrétiser en Grands Prix 5*. Gageons que son heure soit pour bientôt !
Simon Delestre défie la Suisse, Martin Fuchs a le dernier mot
La seconde manche à quinze cavaliers a donc débuté aux environs de 16h50, après une rapide reconnaissance. Premier à repartir avec quatre points, Kevin Staut a doublé son score en péchant sur l'oxer en entrée de double avec Silver Deux de Virton*HDC. Julien Epaillard n'a pas non plus réussi à garder son score intact. Pourtant auteur d'une bonne première manche, le Tricolore a malheureusement fauté sur la première barre d'un oxer puis d'un vertical avec la charismatique Toupie de la Roque. Niels Bruynseels a lui ensuite effectué une sacrée opération en terminant sans faute avec Gancia de Muze. Avec quatre points à la fin, le Belge a fini aux portes du podium.De retour en forme après quelques semaines de repos, Chesall Zimequest a été exemplaire ! Aux mains de Simon Delestre, l'alezan n'a pas touché une barre, franchissant la ligne d'arrivée en 41"91. Mais Werner Muff n'avait pas dit son dernier mot... Déjà victorieux vendredi dans l'épreuve phare, le Suisse a bouclé un tour acrobatique et très rapide, terminant en 39"64. Un sacré cheval, qui devrait faire parler de lui en cette année de championnats du monde ! Alors que la victoire lui semblait à portée de mains, en conclusion d'un week-end fructueux, Martin Fuchs en a décidé autrement. Le jeune Helvétique, parti en dernier, a laissé galoper son Clooney, et effectuant des virages au couteau remarquables. Franchissant la ligne d'arrivée avec une seconde d'avance (!), le duo s'est adjugé une superbe victoire. Devant une standing-ovation bien bruyante du public, le Suisse a même jeté sa bombe en l'air, brandissant le poing levé, heureux d'un si beau début d'année. Victoire d'autant plus prestigieuse que Martin Fuchs est le premier Suisse de l'Histoire à s'imposer dans le Grand Prix 5* de Bâle !