Le Hors-série Élevage de GRANDPRIX est en kiosques; procurez-le-vous!

Le Hors-série Élevage annuel du magazine GRANDPRIX est en kiosques depuis ce matin. Vous y découvrirez des classements et conseils pour réussir vos croisements, mais aussi un portrait au long cours de Caracole de la Roque, le fruit rêvé d’une succession de bons choix, notre sélection d’étalons disponibles au meilleur rapport qualité-prix, une analyse des pedigrees des meilleurs poneys de jumping, toujours plus imprégnés de sang “cheval”, mais aussi un zoom le riche et dynamique terroir d’élevage de la Loire, et bien d’autres sujets passionnants. En voici le sommaire complet.



Sept experts européens pour cinq questions

Le classement annuel établi par la Fédération mondiale de l’élevage de chevaux de sport (WBFSH) sur la base des résultats des meilleurs performeurs internationaux l’a encore montré en 2024 : en saut d’obstacles, le Selle Français, puis les stud-books belges, allemands, néerlandais et irlandais dominent les débats. GRANDPRIX a rencontré certains des plus performants et éminents éleveurs de ces zones géographiques : le champion du monde par équipes Éric Levallois, exploitant agricole normand sous l’affixe de Beaufour, Adeline Lefèvre, désormais aux rênes de l’élevage belge de Sainte Hermelle, l’Allemand Julius-Peter Sinnack, à l’origine de l’extraterrestre United Touch S, la Suédoise Jenny Johansson, co-naisseuse de l’excellente Iliana, et l’Irlandaise Marion Hughes, produisant les équidés au préfixe HHS. Naisseur de Banzaï du Loir, champion du monde en titre de concours complet, le Sarthois Pierre Gouyé s’est également prêté au jeu, tout comme la Danoise Helene Geervliet, fondatrice du Stutteri G, mis en lumière par Quinn G, double médaillée d’or aux Mondiaux Jeunes Chevaux de dressage. Tous évoquent leur plus belle réussite, leur vision globale de l’élevage, les étalons qu’ils estiment le plus… et, pour certains, ceux qui les ont déçus. Ils parlent aussi bien-être, valorisation et commerce, sans oublier le contexte économique en cette période troublée.

Aux origines (lointaines) de la fusée Caracole

“Une fusée au moment du décollage.” Voilà comment Karl Cook définit sa jument Caracole de la Roque, alias “Cara” ou “Caracool” pour les intimes. La Selle Français a réalisé une saison 2024 de rêve sous la selle de son cavalier américain avec, à la clé, un titre de vice-champion olympique par équipes, obtenu après avoir remporté le Grand Prix Rolex de Rome et terminé deuxième de celui de La Baule. Derrière cette éclatante réussite se cache un pan d’un élevage typiquement français, fait d’une rare succession d’éleveurs clairvoyants et de sélections de mères exceptionnelles.

Une filière qui suscite encore l’investissement

Du Cèdre, d’Embets, d’Amko et Numénor : ces quatre affixes ont en commun d’exister depuis une quinzaine d’années, au maximum, et d’être synonymes de réussite, à différents niveaux. GRANDPRIX est parti à la rencontre de ceux qui les ont créés et se sont grandement investis pour obtenir ces résultats, prouvant ainsi que l’élevage de chevaux de sport demeure une activité agricole attractive.

À armes génétiques désormais égales, où se joue la réussite des stud-books?

À partir du début des années 1990, avec la généralisation progressive de l’ouverture des stud-books aux étalons étrangers et l’accélération des échanges de reproducteurs, la notion de race au sens zootechnique s’est peu à peu perdue. Elle aurait laissé place en quelque sorte à des labels”, portés par des stud-books qui s’affrontent de plus en plus à armes égales en termes de génétique. Dès lors, sur quel terrain le match peut-il se jouer?

De bons plans pour élever au mieux sans se ruiner

L’heure du choix est arrivée. Face à la multitude d’étalons disponibles sur le marché, tous mieux vendus les uns que les autres, on ne sait plus comment faire. Privilégier le prix? La génétique? Les performances? La production? Dans un contexte de tension économique, nombre d’éleveurs favoriseront peut-être un bon rapport qualité-prix, en adéquation avec leurs moyens et leurs ambitions. Sans présumer des qualités et des défauts de la jument, voici une sélection d’étalons qui semblent offrir de belles opportunités.

Trois outils pour affiner ses choix

Depuis quelques années, les mêmes causes produisent les mêmes effets en matière de classement des étalons. Ceux qui performent à haut niveau, affichent une solide lignée associée à une descendance qui s’affirme et sont promus par de solides organisations, se retrouvent souvent en tête des trois types d’indices présentés ici, très consultés. Souvent, mais pas toujours: on n’est jamais à l’abri de quelques découvertes.

Derrière une façade ouest triomphante, le Grand Sud résiste en dressage et complet

Le flot des produits de l’élevage charentais de Riverland dame le pion aux affixes normands les plus renommés dans un palmarès des éleveurs de chevaux de saut d’obstacles où le Grand Ouest de la France demeure omniprésent. En revanche, une part significative des éleveurs de chevaux de concours complet et de dressage revendiquent un certain attachement géographique aux régions du Sud-Est et du Sud-Ouest. 

Comment le monde des courses a professionnalisé l’art des croisements

Depuis la publication du premier stud-book du Pur-sang anglais en 1791, la question des croisements et de leur optimisation a toujours passionné le microcosme des éleveurs de galopeurs. Après quasiment deux cent cinquante années de sélection, le processus s’est considérablement professionnalisé chez les leaders du secteur.

Produire des chevaux de petite taille est-il l’avenir de l’élevage du poney de sport?

Ce n’est plus un secret pour personne : pour performer au plus haut niveau en saut d’obstacles à poneys, il est devenu impératif d’être équipé d’équidés ressemblant le plus possible à des chevaux, en termes de rayons, d’amplitude et d’action. Les derniers championnats d’Europe, fin juillet 2024 à Opglabbeek, n’ont pas démenti cette certitude, avec un podium individuel composé exclusivement d’animaux d’origines 100 % cheval. Les éleveurs de poneys de sport intéressés par le haut niveau doivent-ils irrémédiablement changer leur fusil d’épaule et faire naître des chevaux de toute petite taille? 

La Loire sort le grand jeu

Avec Dorai d’Aiguilly*GL events, qui a contribué l’été dernier à la médaille de bronze de l’équipe de France aux Jeux olympiques de Paris, et Enjoy de la Mure, qui a signé de beaux parcours à Versailles pour les Émirats arabes unis avant de remporter quelques semaines plus tard à Lanaken le Grand Prix dit des Sires of the World, ouvert aux étalons de tout âge, l’élevage de chevaux de sport de la Loire a trouvé deux ambassadeurs de premier ordre. D’autres pépites, prêtes à se révéler, sont également nées dans ce département trop méconnu. Découverte.



Les étalons du Guide de l’ASEP

En 2025, le Guide de l’ASEP, coédité par GRANDPRIX et l’Association syndicale des étalonniers privés, rassemble cent soixante et onze étalons. Il y a là de grands performeurs et des sires approuvés sur descendance, mais aussi bon nombre de mâles jeunes ou moins expérimentés contribuant à la diversité génétique européenne. Leur présence dans l’édition 2025 de cet ouvrage traduit une volonté d’attirer à eux l’attention des éleveurs en cette période cruciale de choix de croisements. Comme chaque année, le Hors-série élevage de GRANDPRIX en offre une vue d’ensemble. Des codes QR permettent d’accéder aux fiches détaillées sur le site ASEP.info.



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