À Abou Dabi, l'Égyptien Abdel Saïd vole la vedette aux Européens
Le Grand Prix du CSI 4* d’Abou Dabi, aux Émirats arabes unis, a sacré l’Égyptien Abdel Saïd, aux rênes de Hope van Scherpen Donder. La première manche, peu regardante, a permis à treize couples de se qualifier pour le barrage, dont le seul Français en lice, Frédéric David. Auteur d’un sans-faute sur Baloussini, il termine à la septième place.
C’est à 15 h 30, heure locale, qu’a débuté le premier Grand Prix 4* de l’année, sous le soleil d’Abou Dabi, aux Émirats arabes unis. Sur la piste en herbe de l’Abu Dhabi equestrian club (Adec), l’Allemand Frank Rothenberger avait dessiné un parcours galopant dont les larges courbes permettaient aux concurrents de bien préparer leurs abords. Peu de difficultés donc, ce qui explique que près de la moitié des concurrents, qui étaient 34 au départ, ont réussi à se qualifier pour le barrage.
Les fautes ont été un peu plus nombreuses au fil des passages, et à mesure que l’ombre se déployait sur le terrain. C’est cette ombre, placée juste derrière un vertical doré, qui a freiné Call Me Eva, la monture de l’Allemand Philipp Weishaupt, finalement sans pénalité. Mais c’est le vertical placé à quelques foulées des barres de spa, en milieu de parcours, qui a fait le plus de dégâts. Écartant de la deuxième manche le local de l’étape, Mohammed Ghanem Al Hajri, aux rênes de Hermès de Mariposa, et le Suédois Henrik von Eckermann et son bai Canterino, vainqueurs hier d’une épreuve au chronomètre.
Le chronomètre n’a d’ailleurs pas posé de difficulté majeure, puisqu’il a été allongé à 85 secondes à la suite du passage du quatrième couple : celui du Français Frédéric David, en selle sur Baloussini, qui venait donc d’obtenir son ticket pour le barrage.
Les fautes ont été un peu plus nombreuses au fil des passages, et à mesure que l’ombre se déployait sur le terrain. C’est cette ombre, placée juste derrière un vertical doré, qui a freiné Call Me Eva, la monture de l’Allemand Philipp Weishaupt, finalement sans pénalité. Mais c’est le vertical placé à quelques foulées des barres de spa, en milieu de parcours, qui a fait le plus de dégâts. Écartant de la deuxième manche le local de l’étape, Mohammed Ghanem Al Hajri, aux rênes de Hermès de Mariposa, et le Suédois Henrik von Eckermann et son bai Canterino, vainqueurs hier d’une épreuve au chronomètre.
Le chronomètre n’a d’ailleurs pas posé de difficulté majeure, puisqu’il a été allongé à 85 secondes à la suite du passage du quatrième couple : celui du Français Frédéric David, en selle sur Baloussini, qui venait donc d’obtenir son ticket pour le barrage.
Enlever une foulée
Mais son sans-faute ne lui permettra pas d’accéder au podium. Deuxième à s’élancer, derrière l’Allemande Miriam Schneider, il ne sera pas suffisamment rapide sur son fils de Baloubet du Rouet. Le parcours était à l’image de la première manche : très galopant. La victoire allait se jouer sur la vitesse, d’autant que sur les huit efforts à fournir, il n’y a guère que le dernier, un oxer large, qui a posé problème. Pour gagner du temps, deux solutions : tourner court après le double, devant un vertical en descente, au risque de l’aborder très à droite, ou enlever une foulée dans les lignes. Cette dernière est l’option choisie par la Russe Anna Gorbacheva, aux rênes de Curt 13, et la Norvégienne Anita Sande, sur For Cash 2, auteure d’un superbe chrono de 39’’74. Les deux feront tomber la barre du dernier obstacle.
Mais pas Abdel Saïd, aux rênes de Hope van Scherpen Donder : dernier à s’élancer, l’Égyptien tente le tout pour le tout. Il attaque dès la ligne de départ, saute le deuxième oxer de biais, ne s’embarrasse pas de l’abord devant le 3… Tout lui réussit ! Il franchit la ligne d’arrivée avec un chronomètre de 39’’91. Il s’offre ainsi le Grand Prix, coiffant au poteau le Belge Pieter Clemens, qui avait pris la tête dès le début de l’épreuve avec Calvino de Nyze Z. Le Britannique Nigel Coupe prend la troisième place, aux commandes de Golvers Hill.
Les résultats ici.
Mais pas Abdel Saïd, aux rênes de Hope van Scherpen Donder : dernier à s’élancer, l’Égyptien tente le tout pour le tout. Il attaque dès la ligne de départ, saute le deuxième oxer de biais, ne s’embarrasse pas de l’abord devant le 3… Tout lui réussit ! Il franchit la ligne d’arrivée avec un chronomètre de 39’’91. Il s’offre ainsi le Grand Prix, coiffant au poteau le Belge Pieter Clemens, qui avait pris la tête dès le début de l’épreuve avec Calvino de Nyze Z. Le Britannique Nigel Coupe prend la troisième place, aux commandes de Golvers Hill.
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