Gazelle surplombe le classement des gains en 2017

Quelle saison pour Gazelle ! Sous la selle du numéro un mondial Kent Farrington, la petite baie pleine d’énergie est le cheval qui a obtenu le plus de gains en 2017. Elle est en effet le seul cheval à avoir dépassé le million d’euros de gains en 2017, et devance L.B. Convall et Fit For Fun 13. Le meilleur représentant tricolore est à la douzième place de ce classement pas les gains.



Grâce à sa victoire à Calgary, L.B. Convall est le deuxième cheval le plus riche de 2017.

Grâce à sa victoire à Calgary, L.B. Convall est le deuxième cheval le plus riche de 2017.

© Sportfot

Gazelle n’est pas la jument du numéro un mondial Kent Farrington pour rien ! Auteure d’une saison exceptionnelle en 2017, la BWP de douze ans a en effet dépassé le million d’euros de gains grâce principalement à ses six victoires en Grand Prix. Gagnante à Valence, Calgary, Wellington, Madrid, Tryon ou plus récemment à Genève, la fille de Kashmir van Schuttershof a en effet permis à son cavalier de récolter exactement 1 026 435 euros. La dernière victoire à Palexpo y est pour quelque chose, puisque le couple y a empoché 400 000 francs suisses, soit près de 340 000 euros.
Vainqueur à Calgary, le Grand Prix le plus richement doté au monde, L.B. Convall est logiquement dans la partie haute du classement et figure à la deuxième place. Sous la selle de Philipp Weishaupt, le très beau gris a engrangé 807 648 euros de gains cette année, dont plus de 660 000 euros grâce à sa victoire au Canada. Elle était la dauphine de L.B. Convall à Spruce Meadows, et elle le talonne à nouveau dans ce classement. Fit For Fun 13 complète en effet le podium des chevaux les plus riches de 2017 en totalisant 710 244 euros de gains, dont plus de la moitié récoltée à Calgary. Si elle n’a gagné aucun Grand Prix l’an passé, la fille de For Pleasure a tout de même obtenu d’excellents classements à Sopot, Aix-la-Chapelle, mais aussi à Rotterdam où elle s’est adjugée la quatrième place.

Brillante gagnante de la finale Coupe du monde d’Omaha en avril et troisième du Grand Prix CSIO 5* de Calgary en septembre, HH Azur figure à la quatrième place (710 244 euros) devant la gagnante de ce même Grand Prix sous la selle de Grégory Wathelet, Coree (594 140 euros). Derrière Fine Lady, la pétillante complice d’Éric Lamaze qui a totalisé 581 045 euros en 2017, Don VHP Z occupe la septième place de ce classement grâce à une saison d’une régularité remarquable sous la selle d’Harrie Smolders. L’étalon est par ailleurs le meilleur des chevaux médaillés dans l’année à figurer dans cette hiérarchie. Le champion d’Europe sous la selle du Suédois Peder Fredricson H&M All In est quinzième avec 388 450 euros récoltés.


Hermès Ryan des Hayettes, unique représentant tricolore dans le Top Vingt

Vainqueur du Grand Prix Coupe du monde de Lyon, Hermès Ryan des Hayettes est le meilleur cheval français par les gains en 2017.

Vainqueur du Grand Prix Coupe du monde de Lyon, Hermès Ryan des Hayettes est le meilleur cheval français par les gains en 2017.

© Scoopdyga

Fort d’une fin de saison particulièrement réussie, Hermès Ryan des Hayettes se classe à la douzième place du classement par les gains, il est ainsi le meilleur cheval monté par un cavalier français. Avec 472 186 euros engrangés, le prodigieux alezan a récolté le plus d’argent à Lyon où sa victoire a permis à son cavalier et copropriétaire Simon Delestre de partager 75 000 euros avec Philippe Berthol, également détenteur de parts dans le fils d’Hugo Gesmeray. Il faut descendre à la vingt-neuvième place pour trouver un autre cheval français. Cette place est occupée par Rêveur de Hurtebise*HDC, qui a totalisé 313 104 euros en 2017 avec Kevin Staut. Associé à Pénélope Leprevost, Vagabond de la Pomme est cinquante-et-unième, soit deux rangs de mieux que Pégase du Murier et cinq plus haut que Sydney Une Prince, tous deux montés par Roger-Yves Bost. Si les meilleurs chevaux français ne figurent pas aux places d’honneur de ce classement par les gains, l’une des explications qui peut être apportée est que leurs cavaliers privilégient pour la plupart les CSIO aux circuits privés, nettement plus dotés.