C’est l’un des temps forts du Jumping international de La Baule, Officiel de France. Par son histoire et par la saveur unique d’une compétition par équipes. Pendant un après-midi, l’équitation devient un sport collectif. Avec toutes les émotions que font naître de tels moments. Le vendredi 6 juin, à partir de 13h30 pour la première manche, puis de 15h pour la seconde manche, ouverte aux huit meilleures équipes, la Coupe des nations Barrière fera à nouveau vibrer le stade François-André. Devant ses supporters, la France, médaillée de bronze aux derniers Jeux olympiques, aura forcément l’ambition de s’imposer, huit ans après son dernier succès, en 2017, grâce à Kevin Staut (Rêveur de Hurtebise*HDC), Cédric Angot (Saxo de la Cour), Roger-Yves Bost (Sangria du Coty) et Pénélope Leprevost (Flora de Mariposa). Avec désormais à leur tête Edouard Coupérie, vainqueur du Grand Prix de La Baule en 2001 avec Pro Pilot III, les Bleus retrouveront une très forte adversité.

Victorieuse de la dernière édition avec dans ses rangs André Thieme, Kendra Claricia Brinkop, Marcus Ehning et Philipp Weishaupt, l’Allemagne aura à cœur de défendre sa couronne et de rééditer le doublé qu’elle avait signé en 2006 et 2007. Championne olympique par équipes l’été dernier à Versailles, la Grande-Bretagne ne s’est imposée à La Baule qu’une seule fois, il y a dix ans. Sur la plus haute marche du podium en 2019 et 2021, la Suisse sera une fois encore à suivre de près avec des cavaliers particulièrement attachés à ce type d’épreuve.

L’Italie invitée, et la France retrouve sa place à Rome

Comptant de nombreux cavaliers dans le top cinquante du classement mondial, la Belgique et l’Irlande disposent d’un impressionnant réservoir de couples de très haut niveau. Les Belges, troisièmes l’an dernier, se sont imposés à cinq reprises au stade François-André – la dernière fois, en 2022. Les Irlandais doivent remonter à 2011 pour trouver trace de leur deuxième et dernier succès. Championne olympique en 2021, championne du monde en 2022 et championne d’Europe en 2023, la Suède affiche un impressionnant palmarès acquis ces dernières saisons. Quant à l’Italie, qui vient de revenir parmi le top dix des nations les plus compétitives, prendra le départ de cette prestigieuse épreuve avec l’espoir d’inscrire pour la première fois son nom au palmarès. La brouille entre les fédérations françaises et italiennes a heureusement vécu, et la France a réciproquement été réinvitée au CSIO 5* de Rome, qui se tiendra du 22 au 25 mai dans les jardins de la Villa Borghèse.

Face aux nations européennes, le “reste du monde” pourrait aussi jouer les premiers rôles. Brillants dans le Grand Prix Rolex de la ville de La Baule l’an dernier avec la victoire de Kent Farrington et Greya devant Karl Cook et Caracole de la Roque, les États-Unis, en argent à Versailles, avaient dû se contenter de la sixième place dans la Coupe des nations Barrière. Vainqueurs de cette épreuve une seule fois, en 2005, les Américains se verraient bien renouer avec le succès, vingt ans plus tard. Enfin, le Brésil, sacré en 2018 et 2023, est toujours à un adversaire à prendre très au sérieux. 

Cette Coupe des nations?sera l’une des étapes essentielles dans la préparation des championnats d’Europe, qui se dérouleront à La Corogne, du 16 au 20 juillet, ainsi que de l’incomparable Coupe des nations d’Aix-la-Chapelle, qui aura valeur d’échéance majeure pour le Brésil, dont l’équipe est désormais encadrée par Piet Raijmakers. Celle de l’Officiel de France est organisée dans un format avec des équipes de quatre couples, dont seuls les trois meilleurs résultats sont comptabilisés dans chaque manche. Une formule plébiscitée par une grande majorité de cavaliers et de parties prenantes du grand sport.

Comme toujours, l’entrée sera libre et gratuite, et toutes les épreuves seront retransmises en direct sur GRANDPRIX.tv.