“Ce que vit Julien est la consécration de son talent et de son travail”, Eugénie Angot (2/2)
Le 6 avril à Bâle, Julien Épaillard est devenu le deuxième cavalier français à remporter la finale de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles. Vingt et un ans après le sacre de Bruno Broucqsault et Dilème de Cèphe, le Normand a hissé au firmament le fabuleux couple qu’il forme avec Donatello d’Auge. Bon nombre de ses glorieux aînés ont suivi avec passion le chef-d’œuvre équestre du cavalier de la Bosquetterie et de son hongre Selle Français de douze ans.
La première partie de cet article est à retrouver ici.Inédit et osé, ce choix fut parfaitement logique sur le plan mathématique, qui plus est pour un cavalier cherchant à sacraliser la fraîcheur de son cheval. “Les victoires dans ce genre d’épreuve, Julien en a déjà beaucoup, et il en vivra d’autres. Quand on participe à une telle compétition, il faut se fixer des objectifs clairs, et celui de Julien l’était: il voulait gagner cette finale. Je trouve qu’il a agi en homme de cheval”, analyse Philippe Rozier. “On ne saura que dimanche soir si cette stratégie était la bonne. Cela restera peut-être comme un coup de génie, ou bien comme u...
