Quentin Simonet a été élu nouveau président de la Fédération équestre européenne (EEF), lors d’une assemblée générale extraordinaire (AGE) qui s’est tenue hier à Francfort, en Allemagne. Les quarante fédérations membres de l’EEF étaient représentées, soulignant l’importance de cette transition. Son mandat durera jusqu’à l’assemblée générale de 2026. L’élection, menée selon un processus démocratique conforme aux statuts de l’EEF, a été sollicitée par les fédérations nationales membres à la suite de la démission du Néerlandais Theo Ploegmakers pour raisons de santé.

Deux candidats étaient en lice: Quentin Simonet et le Grec George Dimaras, président par intérim. Quentin Simonet, deuxième vice-président de l’EEF depuis son élection en 2022 et fort de dix-sept années d’expérience au sein de la Fédération française d’équitation (FFE), a été élu au second tour avec vingt-huit voix contre dix pour George Dimaras, et deux abstentions. Quentin Simonet poursuit par ailleurs son engagement au sein du conseil d’administration de la FEI en tant que l’un des deux représentants de l’EEF. Il dirigera l’EEF pour un mandat de seize mois. Cette courte durée, votée en amont de l’assemblée, correspond à la fin du mandat du président démissionnaire et assure le maintien du cycle de gouvernance de l’EEF aligné sur celui de la FEI, assurant une représentation européenne coordonnée au sein de la FEI.

Administrateur sportif expérimenté, Quentin Simonet a œuvré dans toutes les disciplines équestres et a grandement contribué aux groupes de travail de l’EEF sur le développement, l’endurance, l’attelage et le saut d’obstacles. Il a également exercé la fonction de chef de mission lors des trois dernières éditions des Jeux olympiques et paralympiques et reste un conseiller clé en relations internationales et affaires institutionnelles de la FFE. Dans sa vision pour la présidence, Quentin Simonet a présenté un plan stratégique axé sur l’unité, le service et le développement. Ses priorités incluent le renforcement de la coopération entre les fédérations nationales, le soutien à la formation des officiels et entraîneurs, ainsi que l’expansion d’initiatives telles que le programme des Jeunes Leaders Européens (EYLE). Il souhaite faire de l’EEF une organisation davantage tournée vers le service aux fédérations nationales, en mettant l’accent sur la responsabilité, la transparence et l’impartialité dans la gouvernance. Il ambitionne aussi de renforcer le développement sportif de l’EEF, avec une attention portée à toutes les disciplines de manière plus équilibrée.

“Notre force réside dans l’unité, pas dans l’uniformité”, Quentin Simonet

“Notre force réside dans l’unité, pas dans l’uniformité”, a-t-il déclaré. “J’aspire à ce que l’EEF construise des ponts à travers l’Europe, qui respectent l’identité de chaque fédération tout en créant une force collective solide pour faire progresser les sports équestres européens.” Quentin Simonet a également souligné les responsabilités sociales plus larges de l’EEF, incluant le bien-être équin, la durabilité des activités équestres et la lutte contre toutes les formes de violence. Sur le plan institutionnel, il s’est engagé à suivre avec attention les réglementations européennes ayant un impact sur la filière équine. Dans sa première déclaration après son élection, Quentin Simonet a ajouté: “Merci pour votre engagement. Je tiens à féliciter George pour cette élection disputée. Je veux assurer à toutes les fédérations nationales et membres du conseil d’administration que je suis pleinement engagé et impatient de collaborer avec vous. Je souhaite que nous renforcions collectivement notre communauté européenne et que nous élevions le niveau tout en construisant une structure durable. Je remercie également la FFE qui me permet de consacrer du temps au service de l’EEF et de ses membres.”

“Je félicite chaleureusement Quentin Simonet pour son élection à la présidence de la Fédération équestre européenne. Ce résultat témoigne de son action constante et rigoureuse au sein des instances internationales de notre sport depuis plusieurs années”, salue Frédéric Bouix, président de la FFE. “C’est une grande fierté de voir un Français prendre la tête de cette organisation fondée en 2010, époque où Christian Paillot, vice-président de la FFE, en était alors le vice-président du bureau. Son élection témoigne également de la reconnaissance de notre Fédération au-delà de nos frontières, grâce au travail de toutes celles et ceux qui s’y investissent pour porter les valeurs de notre sport. Cela conforte tout le travail effectué depuis de longues années, tant au niveau national qu’européen, par l’ensemble des acteurs de la filière équestre.”