“Il est indispensable de mettre en place un programme de préservation de la génétique de haut niveau”, Benoît Chaigne (2/2)

De tempérament discret, Benoît Chaigne a pourtant profondément marqué l’évolution du Stud-book Selle Français. Ingénieur agronome de formation, très attaché au monde agricole qu’il connaît bien, il a œuvré plus de vingt ans en tant que directeur technique et a notamment porté le projet de schéma de sélection. Passionné de génétique et cavalier émérite, il a participé au championnat de France Juniors de saut d’obstacles, ce sexagénaire fringant a ainsi connu quatre présidents de l’association nationale de race… Un record de longévité qui lui confère une certaine crédibilité! Le Grenoblois, amateur d’Anglo-Arabes dans son enfance, balaie deux décennies qui ont vu le Selle Français accéder aux sommets des classements mondiaux.         



La première partie est à retrouver iciQuel est l’intérêt d’utiliser les nouvelles fiches étalons? Elles sont très intéressantes, notamment pour établir l’indice moyen des produits du tiers supérieur. Le BLUP reste le meilleur outil, mais pour en tirer de vrais enseignements, il faut également tenir compte du coefficient de détermination (CD). Malgré tout, ces données ont une limite, engendrée notamment par la taille moyenne des élevages établie autour de 1,7 jument par élevage et par an. Comme on dit souvent en génétique, “ce n’est pas parce que c’est une science exacte qu’il faut faire n’importe quoi”...

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