Un point sur le classement général de la Coupe du monde Longines
Le coup d’envoi de la finale de la Coupe du monde Longines de saut d’obstacles, c’est dans cent onze jours! Dans l’enceinte de l’AccorHotels Arena de Paris, les meilleurs pilotes de la saison indoor s’affronteront lors de trois jours de compétition intenses et tenteront de succéder à McLain Ward et HH Azur, vainqueurs cette année à Omaha. Alors qu’en Europe de l’Ouest il ne reste plus que cinq étapes pour avoir une chance d’obtenir un ticket afin de concourir à Paris, GRANDPRIX-REPLAY.COM fait le point.
S’il y a une personne qui ne se soucie pas de la course aux points qui fait rage pour la finale de la Coupe du monde Longines de Paris, c’est bien McLain Ward. Vainqueur haut la main au printemps dernier à Omaha aux rênes de l’exceptionnelle HH Azur Garden's Horses, l’Américain est en effet qualifié d’office et a donc la certitude de pouvoir s’élancer sur la piste éphémère de l’AccorHotels Arena. Pour les autres pilotes engagés sur le circuit, tout n’est pas aussi simple.
Dans la Ligue d’Europe de l’Ouest, si Edwina Tops-Alexander est actuellement en tête des opérations, et a priori déjà qualifiée pour Paris, elle ne prendra l'une des dix-huit places offertes aux cavaliers européens. Courant pour les couleurs de l'Australie, elle est considérée par le règlement comme “extra”. Autrement dit, si elle figure parmi les dix-huit meilleurs du classement général à l'issue de la dernière étape, le dix-neuvième de la ligue sera qualifié aussi pour Paris.
Tout comme l’amazone, Kevin Staut a engrangé cinquante points sur le circuit, ce qui le place en tête ex aequo du circuit après la huitième étape. La qualification se jouant généralement autour des quarante points, le Normand est d’ores et déjà certain de fouler la piste parisienne en avril. Comme lui et sauf rebondissement exceptionnel, le Suisse Steve Guerdat et le Suédois Henrik von Eckermann sont eux aussi assurés de prendre part à la finale. Grâce à sa victoire à Washington, étape de la Ligue de la côte Est nord-américaine, Denis Lynch pointe au cinquième rang, donc en très bonne place pour la finale. Subtilité du règlement, les cavaliers domiciliés en Europe de l'Ouest peuvent engranger des points dans les deux ligues d'Amérique du Nord, et vice-versa. Pour pouvoir participer à la finale, ils doivent toutefois en marquer au moins un dans leur ligue d'inscription. Classé à Madrid et La Corogne, l’Irlandais a donc rempli son contrat! Les choses sont également bien engagées pour l'Italien Alberto Zorzi, l'Irlandais Mark McAuley et l'Allemand Daniel Deusser.
Dans la Ligue d’Europe de l’Ouest, si Edwina Tops-Alexander est actuellement en tête des opérations, et a priori déjà qualifiée pour Paris, elle ne prendra l'une des dix-huit places offertes aux cavaliers européens. Courant pour les couleurs de l'Australie, elle est considérée par le règlement comme “extra”. Autrement dit, si elle figure parmi les dix-huit meilleurs du classement général à l'issue de la dernière étape, le dix-neuvième de la ligue sera qualifié aussi pour Paris.
Tout comme l’amazone, Kevin Staut a engrangé cinquante points sur le circuit, ce qui le place en tête ex aequo du circuit après la huitième étape. La qualification se jouant généralement autour des quarante points, le Normand est d’ores et déjà certain de fouler la piste parisienne en avril. Comme lui et sauf rebondissement exceptionnel, le Suisse Steve Guerdat et le Suédois Henrik von Eckermann sont eux aussi assurés de prendre part à la finale. Grâce à sa victoire à Washington, étape de la Ligue de la côte Est nord-américaine, Denis Lynch pointe au cinquième rang, donc en très bonne place pour la finale. Subtilité du règlement, les cavaliers domiciliés en Europe de l'Ouest peuvent engranger des points dans les deux ligues d'Amérique du Nord, et vice-versa. Pour pouvoir participer à la finale, ils doivent toutefois en marquer au moins un dans leur ligue d'inscription. Classé à Madrid et La Corogne, l’Irlandais a donc rempli son contrat! Les choses sont également bien engagées pour l'Italien Alberto Zorzi, l'Irlandais Mark McAuley et l'Allemand Daniel Deusser.
Tout n’est pas joué pour les Bleus
Outre Kevin Staut, d'autres pilotes français ont fait un bout de chemin vers Paris. Pour Simon Delestre, crédité de trente-cinq points et neuvième au général, tout comme Roger-Yves Bost, onzième avec trente points, les choses sont bien engagées. Julien Épaillard, récent vainqueur de l’étape londonienne avec Toupie de la Roque, devra certainement obtenir au moins un très bon classement supplémentaire puisqu’il pointe actuellement à la quinzième place avec vingt-huit points.
En dehors des clous et actuel vingt-deuxième au général, Aldrick Chéronnet aura lui aussi besoin de performer à Malines et/ou Leipzig, Zurich, Bordeaux et Göteborg. La route est encore longue pour Pénélope Leprevost qui ne totalise que dix points, obtenus grâce à son classement à Vérone avec Vagabond de la Pomme. Même bilan pour le Rhônalpin Julien Gonin, qui compte six points.
En dehors des clous et actuel vingt-deuxième au général, Aldrick Chéronnet aura lui aussi besoin de performer à Malines et/ou Leipzig, Zurich, Bordeaux et Göteborg. La route est encore longue pour Pénélope Leprevost qui ne totalise que dix points, obtenus grâce à son classement à Vérone avec Vagabond de la Pomme. Même bilan pour le Rhônalpin Julien Gonin, qui compte six points.
Quelques noms se démarquent en Amérique du Nord
En Amérique du Nord, les places sont distribuées selon le classement de deux ligues distinctes : celle de la côte Est, et celle de la côte Ouest. Côté Atlantique où sept places seront allouées aux meilleurs Américains, Alison Robitaille pointe en tête avec une belle avance sur Andrew Kocher, deuxième meilleur américain. Entre eux deux figurent McLain Ward, déjà qualifié, Isabelle Lapierre, qui obtiendra certainement l'une des deux places réservées aux Canadiens (au meilleur des deux ligues, comme les Mexicains), et Conor Swail, qui devrait se qualifier comme “extra” en tant qu'Irlandais à condition de compter autant de points que le septième meilleur Américain. Comme lui, le Suisse Beat Mändli pourrait bien obtenir son ticket de la même façon puisqu’il est actuellement huitième de la ligue.
Côté Pacifique, seules trois places sont allouées aux Américains. Engagé dans cette ligue, Éric Navet devra compter sur une performance dans les semaines à venir puisqu’il n’est pour le moment que huitième, à trente points du leader Richard Spooner. Celui-ci compte d'ailleurs une avance assez confortable de près de vingt unités sur Mandy Porter et Jenni McAllister.
Côté Pacifique, seules trois places sont allouées aux Américains. Engagé dans cette ligue, Éric Navet devra compter sur une performance dans les semaines à venir puisqu’il n’est pour le moment que huitième, à trente points du leader Richard Spooner. Celui-ci compte d'ailleurs une avance assez confortable de près de vingt unités sur Mandy Porter et Jenni McAllister.
Si rien ne changeait, les trois places allouées à la ligue Arabe seraient distribuées au cheikh qatarien Ali al-Thani, à son coéquipier Bassem Mohammed et au Jordanien Ibrahim Hani Bisharat, vainqueur du Grand Prix CSI 3*-W de Rabat. En Europe Centrale, le classement est dominé par l’Estonien Urmas Raag, qui devance son compatriote Rein Pill et le Russe Alexander Belekhov. En Amérique du Sud, les Brésiliens Felipe Amaral et Artemus de Almeida tiennent la corde tandis que la Ligue australienne est pour le moment aux mains de Billy Raymont et Jamie Kermond. Meilleur cavalier de la saison en Amérique centrale et aux Caraïbes, Manuel Espinosa Pla est en bonne place pour se rendre à Paris également. Bénéficiant comme le Canada de deux places en Amérique du Nord, le Mexique devrait pour l’instant être représenté par Eugenio Garza Pérez et Michelle Rodale, ses deux actuels meilleurs représentants.
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