Harrie Smolders et Monaco plient le Grand Prix de Cannes devant Simon Delestre
Trois semaines après leur deuxième place dans le Grand Prix 5* de Windsor, Harrie Smolders et Monaco ont pris leur revanche ce soir dans l’épreuve phare du CSI 5* de Cannes. Le Néerlandais a pris le meilleur sur les neuf autres barragistes, supplantant de quarante centièmes de seconde Simon Delestre sur Cayman Jolly Jumper. Un autre Batave, Maikel van der Vleuten, a conclu le podium sur O’bailey vh Brouwershof.
Le Néerlandais Harrie Smolders a remporté le Grand Prix de belle manière, devançant Simon Delestre et Maikel van der Vleuten.
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Vainqueurs en décembre dernier du Grand Prix 5* de Genève, où ils avaient enfin mis fin à leur interminable série de deuxièmes places, Harrie Smolders et Monaco ont retrouvé leur maudit statut de premiers dauphins au CSI 5* de Windsor, il y a trois semaines. Regonflés à bloc depuis pour remonter sur la première marche d’un podium, le Néerlandais et son fidèle hongre de seize ans ont pris leur revanche ce soir, à Cannes, au stade des Hespérides. En effet, le duo que ces deux derniers forment depuis 2017 s’est imposé dans la cinquième étape du Longines Global Champions Tour. Auteur d’un superbe sans-faute au tour initial, il a répété l’exercice au barrage, lui permettant de soulever le trophée.
Pourtant, il a bien failli se faire rattraper par Simon Delestre et Cayman Jolly Jumper, partis en dernière position de ce deuxième acte, mais quarante centièmes de seconde ont fait la différence (42’’30 contre 42’’70)… Le Lorrain et son fougueux partenaire auraient pu continuer sur leur lancée après leurs victoires dans les Grands Prix 5* de Bois-le-Duc et Paris (leurs deux dernières sorties), mais ils ont dû s’incliner devant plus forts qu’eux.
Maikel van der Vleuten signe le dernier double zéro, Julien Épaillard coincé aux portes du barrage
Parmi les dix barragistes, Maikel van der Vleuten a signé le troisième et dernier double zéro de l’épreuve. Associé à O’Bailey vh Brouwershof, son étalon de onze ans qui épaule de belle manière son crack Beauville, le Néerlandais a franchi la ligne d’arrivée en 45’’33. Alors qu’il aura été le premier à boucler le score vierge au tour initial aux rênes de Jup, Mariano Martinez Bastida a laissé un obstacle à terre au barrage. De toute façon, l’Espagnol avait enregistré un chronomètre de 42’’52, qui ne lui aurait pas permis de l’emporter, et a dû se contenter de la quatrième place. Il a devancé l’Allemande Sophie Hinners sur My Prins*Iron Dames, le Danois Andreas Schou avec Napoli van het Nederassenthof, et la Belge Zoe Conter sur H5 Chaccophanie.
Du côté des Français, le meilleur placé a été Julien Épaillard. Auteur d’un très bon début de parcours au tour initial avec Donatello d’Auge, le Normand a péché sur un oxer en bout de course. En signant le meilleur des chronomètres de ce premier acte, il a hérité de la onzième place. On précisera que le champion olympique Christian Kukuk a récolté le même score après une somptueuse prestation sur Just Be Gentle, mais l’Allemand a écopé d’une faute plus que malchanceuse sur le dernier obstacle…
Parti juste après l’ouvreur du Grand Prix, Grégory Cottard a lui laissé deux barres à terre avec sa généreuse Cocaïne du Val, tout comme Mégane Moissonnier sur Crooner Tame et Nicolas Delmotte avec Jordan Molga M, qui ne semblent toujours pas avoir trouvé leur langue commune pour faire parler leurs talents respectifs. Enfin, Aurélien Leroy a préféré abandonner avec Vendome d’Ick, tout comme Julien Anquetin, qui en est resté là après quatre fautes de Blood Diamont du Pont, qui semblait un peu entamer ses réserves.
