Rendez-vous du 3 au 6 juillet au Pin pour la répétition générale des championnats du monde
Du 3 au 6 juillet 2025, direction le Pôle international de sports équestres du Haras national du Pin pour la dix-huitième édition de son concours international d’attelage 3*, répétition générale en vue des championnats du monde.
Près de soixante-dix attelages venus de quatorze nations s’apprêtent à déferler sur le site du Pôle international de sports équestres (PISE) du Haras national du Pin à l’occasion de l’édition 2025 du concours d’attelage international. Les participants voudront, pour certains, prendre leurs marques en vue des championnats du monde programmés en septembre. Outre le sport, les visiteurs pourront profiter de ce week-end du 3 au 6 juillet pour découvrir le Haras, à pied ou en attelage, et assister aux spectacles. L’attelage appartient à l’ADN du Haras national du Pin. Cette tradition perdure à travers les décennies et traduit le savoir-faire inestimable développé sur ce site ô combien historique. C’est donc tout naturellement que le PISE a repris le flambeau de cette discipline, avec pour objectif de faire du site normand l’un des plus grands pôles mondiaux dédiés à l’attelage. “Grâce à l’organisation chaque saison de championnats du monde, le PISE a acquis une stature mondiale de référence, faisant connaître la région bien au-delà des frontières hexagonales”, arguent les organisateurs dans un communiqué publié hier soir.
Un programme dense
Toute compétition d’attelage se décompose en trois tests distincts comptant pour le classement final. Mais avant de parvenir sur le podium, les équipages doivent obtenir leur sésame. En effet, le 2 juillet au petit matin, les sabots des chevaux et poneys engagés dans cette édition 2025 fouleront le gravier des allées du PISE pour être contrôlés par les officiels et les vétérinaires. En somme, cette inspection très officielle marque le véritable début de la compétition, un passage solennel et toujours spectaculaire. Dès le lendemain, les meneurs dérouleront leur reprise de dressage, avec une série de figures imposées aux trois allures (pas, trot, galop), sous l’œil averti des juges représentant quatre nations (Allemagne, Belgique, Pays-Bas et France). Entre élégance et précision, le dressage demande au meneur de créer une véritable osmose avec son cheval afin de répondre aux exigences très élevées des juges.
La journée de samedi constitue comme toujours le moment le plus attendu par tous avec la tenue du marathon. Ce deuxième test requiert endurance, courage et habileté. Cette fois, il s’agit de franchir dans un ordre précis des obstacles constitués de portes lettrées de A à F dans un temps imparti. Ce moment spectaculaire, comprenant des passages dans l’eau, enthousiasme toujours tous les publics. Mission des meneurs: franchir les huit obstacles sans aucune pénalité et dans le temps le plus court. Autant dire qu’en général… ça décoiffe!
Après cette journée éprouvante, les concurrents devront se reposer avant d’aborder l’ultime test: la maniabilité. C’est en quelque sort un mélange entre dressage et marathon. Le meneur et son attelage doivent franchir le plus rapidement possible et dans un ordre précis des portes, signalées par des plots surmontés d’une balle. Toute balle au sol entraîne des pénalités. Adresse et vitesse sont les atouts pour venir à bout de cette épreuve où les nerfs sont mis à rude épreuve.
Les Français parmi les favoris
Cette année, le programme inclut cinq catégories : attelages à un cheval, deux chevaux, un poney, deux poneys et quatre poneys. Les trois dernières, rassemblant tous les attelages composés de poneys, serviront de répétition générale avant les championnats du monde, qui se tiendront du 18 au 21 septembre au PISE. C’est la deuxième fois, après 2021, que le Haras national du Pin accueillera cette échéance incontournable pour tous les passionnés de la discipline. La Française Bérengère Meuwis Cressent, médaillée de bronze individuelle il y a quatre ans en catégorie Solo Poney, sera au départ, accompagnée de deux autres meneuses tricolores: Marie Verna, qui domine le classement mondial à seulement vingt-quatre ans, et Anna Christmann, troisième mondiale. Chez les attelages à deux poneys, en l’absence des Néerlandais, qui ont trusté le podium du Mondial de 2023 organisé chez eux à Oirschot, les regards se tourneront vers deux Christof, l’Allemand Weihe, numéro six mondial, et le Suisse König, neuvième, tandis que le clan français sera emmené par Antoine Jeanson, onzième mondial et meilleur tricolore au Mondial de 2023.
Enfin, du côté des attelages à quatre poneys, le Belge Julien Vanhoenacker aura à cœur d’oublier sa quatrième place obtenue l’an passé aux Pays-Bas, soutenu par sa compatriote Tinne Bax. Côté français, Louise Fillon, en bronze lors des derniers Mondiaux organisés au Pin en 2021, tentera de confirmer son passage réussi à la catégorie reine.
PROGRAMME SPORTIF
Mercredi 2 juillet : inspection des chevaux à 9h, puis le banquet des nations à 19h30.
Jeudi 3 juillet : sur la carrière de l’Orne, dressage un poney de 8h30 à 12h15 et le Dressage un cheval de 14h à 16h30.
Vendredi 4 juillet : sur la carrière de l’Orne, dressage deux poneys de 8h30 à 10h45, puis le dressage deux chevaux entre 11h15 et 13h, ensuite dressage quatre poneus de 14h30 à 16h et enfin, remise des prix de dressage à 18h30.
Samedi 5 juillet : sur le parc du Hautbois, le marathon de 9h30 à 16h30, puis la remise des prix à 18h30.
Dimanche 6 juillet : sur la carrière de l’Orne, à partir de 9h les épreuves de maniabilités à un, deux et quatre poneys suivi par la remise des prix de cette catégorie, puis la maniabilité à un et deux chevaux suivis par la remise des prix à 16h.
L’ensemble de la compétition est à suivre en direct sur GRANDPRIX.tv !