Pas de place d’honneur pour les Français à Genève, mais de belles promesses
Cet après-midi, c’est l’hymne américain qui a résonné sur la piste de Palexpo à la suite de la victoire de Kent Farrington sur Gazelle. Dans un Grand Prix pour le moins difficile, la France n’a pas eu de représentants au barrage mais cette épreuve a laissé de belles promesses, particulièrement du côté des cavaliers qui montent.
Si ce week-end la France a été bien représentée à Genève avec deux victoires le premier jour et une superbe démonstration de Kevin Staut dans le Top Ten, aujourd’hui les Bleus n’ont pas réussi à accéder au barrage, seulement couru par cinq couples. Philippe Guerdat peut toutefois avoir quelques beaux motifs de satisfaction, notamment concernant ses jeunes pousses.
Auteur d’une montée en puissance remarquable, Benoit Cernin a été le premier Tricolore à s’élancer sur la piste de Palexpo. Aux rênes de Uitlanders du Ter, le cavalier de Saône-et-Loire n’a pas eu la meilleure entame de parcours puisque son bai a renversé le premier plan de l’oxer numéro 2. Fatale pour un bon nombre de pilotes cet après-midi, l’entrée de l’ultime double de verticaux a également vu une faute du couple, qui a toutefois montré de bien belles choses tout au long du parcours. Avec huit points au compteur, ils concluent une année riche en premières et laissent présager de jolies choses pour la suite. En tout cas ils l’ont prouvé, Benoit Cernin et Uitlanders du Ter ont leur place à ce niveau !
À trente ans, Alexis Deroubaix a aujourd’hui pris le départ de son tout premier Grand Prix CSI 5*, et quel Grand Prix ! Comme Benoit Cernin, le pilote a fauté à deux reprises mais a lui aussi montré tout le potentiel de son fils de Mylord Carthago de dix ans, Timon d’Aure. Le gris a démontré tout son respect à la sortie du double mais n’a pu éviter la faute sur deux des juges de paix du parcours, la palanque et l’entrée de l’ultime double.
Auteur d’une montée en puissance remarquable, Benoit Cernin a été le premier Tricolore à s’élancer sur la piste de Palexpo. Aux rênes de Uitlanders du Ter, le cavalier de Saône-et-Loire n’a pas eu la meilleure entame de parcours puisque son bai a renversé le premier plan de l’oxer numéro 2. Fatale pour un bon nombre de pilotes cet après-midi, l’entrée de l’ultime double de verticaux a également vu une faute du couple, qui a toutefois montré de bien belles choses tout au long du parcours. Avec huit points au compteur, ils concluent une année riche en premières et laissent présager de jolies choses pour la suite. En tout cas ils l’ont prouvé, Benoit Cernin et Uitlanders du Ter ont leur place à ce niveau !
À trente ans, Alexis Deroubaix a aujourd’hui pris le départ de son tout premier Grand Prix CSI 5*, et quel Grand Prix ! Comme Benoit Cernin, le pilote a fauté à deux reprises mais a lui aussi montré tout le potentiel de son fils de Mylord Carthago de dix ans, Timon d’Aure. Le gris a démontré tout son respect à la sortie du double mais n’a pu éviter la faute sur deux des juges de paix du parcours, la palanque et l’entrée de l’ultime double.
La belle surprise nommée Vendôme d’Anchat
Dans une forme éblouissante ces dernières semaines avec la victoire dans la Coupe du monde de Lyon et la deuxième place dans le Grand Prix de Paris, Simon Delestre et Hermès Ryan des Hayettes disposaient d’une belle carte à jouer cet après-midi. Toutefois, après une entame de parcours sans embûche, le couple s’est fait piéger sur l’entrée du double numéro 8 en fautant plutôt franchement. Le Lorrain et son alezan brûlé terminent à la treizième place, juste devant Kevin Staut.
Ça n’était pas vraiment prévu, mais Vendôme d’Anchat a dû s’élancer dans le Grand Prix de Genève après la blessure de son voisin d’écurie Silver Deux de Virton*HDC. Du haut de ses huit ans, le Selle Français par Diamant de Semilly a réalisé de beaux efforts, notamment sur la sortie du double numéro 8. C’est sur le dernier élément du triple que le Normand et son alezan se sont fait piéger, rien de dramatique en somme pour une première dans le grand bain. Quatrièmes la semaine passée à Paris, Pénélope Leprevost et son Vagabond de la Pomme n’ont pu faire aussi bien. En se retrouvant loin de l’oxer numéro cinq, un obstacle en sortie de tournant dont l’abord a posé question, le fils de Vigo d’Arsouilles n’a pas réussi à couvrir la largeur. C’est avec les antérieurs qu’il a par la suite délogé de ses taquets la barre du dixième obstacle, poussant l’amazone normande à abandonner.
Engagé avec sa jument des championnats d’Europe de Göteborg, Sangria du Coty, Roger-Yves Bost s’est déjoué de toutes les difficultés, jusqu’au redoutable double numéro 13. Comme beaucoup, le Barbizonnais a été piégé sur l’entrée, un vertical sur bidet.
Si 2017 a été une année de transition pour les Bleus – et la majorité des équipes nationales -, cette fin d’année s’est terminée avec un beau cadeau pour Cernin et Deroubaix. Si tous deux étaient présents pour la première fois cette année à Genève, ce ne sera sans doute pas la dernière. Affaire à suivre en 2018…
Ça n’était pas vraiment prévu, mais Vendôme d’Anchat a dû s’élancer dans le Grand Prix de Genève après la blessure de son voisin d’écurie Silver Deux de Virton*HDC. Du haut de ses huit ans, le Selle Français par Diamant de Semilly a réalisé de beaux efforts, notamment sur la sortie du double numéro 8. C’est sur le dernier élément du triple que le Normand et son alezan se sont fait piéger, rien de dramatique en somme pour une première dans le grand bain. Quatrièmes la semaine passée à Paris, Pénélope Leprevost et son Vagabond de la Pomme n’ont pu faire aussi bien. En se retrouvant loin de l’oxer numéro cinq, un obstacle en sortie de tournant dont l’abord a posé question, le fils de Vigo d’Arsouilles n’a pas réussi à couvrir la largeur. C’est avec les antérieurs qu’il a par la suite délogé de ses taquets la barre du dixième obstacle, poussant l’amazone normande à abandonner.
Engagé avec sa jument des championnats d’Europe de Göteborg, Sangria du Coty, Roger-Yves Bost s’est déjoué de toutes les difficultés, jusqu’au redoutable double numéro 13. Comme beaucoup, le Barbizonnais a été piégé sur l’entrée, un vertical sur bidet.
Si 2017 a été une année de transition pour les Bleus – et la majorité des équipes nationales -, cette fin d’année s’est terminée avec un beau cadeau pour Cernin et Deroubaix. Si tous deux étaient présents pour la première fois cette année à Genève, ce ne sera sans doute pas la dernière. Affaire à suivre en 2018…