“Au même moment l’année dernière nous pleurions tous”, Karine Boué, co-propriétaire de Quinette du Quesnoy
Dimanche dernier au CSI 4* de Rouen, Quinette du Quesnoy s’est adjugée la troisième place du Grand Prix CSI 4* sous la selle de Laurent Goffinet. Un an jour pour jour après s’être blessée, la fille d’Helios de la Cour a signé un retour à très haut niveau remarqué, faisant le bonheur de son entourage et particulièrement de ses propriétaires du haras de Lacke, dont Karine Boué est l'une des associés. Également co-organisatrice du CSI 4* de Rouen, Karine Boué a eu deux motifs de satisfaction ce week-end puisque Quinette du Quesnoy a réalisé l’une des plus belles performances de sa carrière et que les retours sur le concours ont été excellents. Pour GRANDPRIX-REPLAY, elle s’est confiée.
Avec ses deux casquettes, Karine Boué a eu de quoi être satisfaite. “C’est vraiment génial parce qu’à Rouen Quinette a réalisé sa plus belle performance. Cela prouve que Laurent est très bon et que lorsqu’il a un cheval qui va bien il est capable du meilleur. Ce beau résultat a été la cerise sur le gâteau pour moi en tant que co-organisatrice du concours !
À l’avenir, elle va continuer comme ça et tirer vers le haut d’autres très bons jeunes chevaux puisqu’elle est assez bien épaulée. C’est la jument de tête, et derrière nous avons Atome (des Étisses, ndlr), Delphi et Alicante (de Moune, ndlr), des chevaux qui vont progresser grâce à elle. Nous sommes propriétaires de Delphi depuis moins de deux ans, c’est une jument qui n’avait pas beaucoup d’expérience quand nous l’avons récupérée mais qui est très prometteuse. Elle a encore besoin de travail et va s’endurcir, mais ce qu’elle montre est déjà assez fabuleux. T’Intely Lande est une bonne jument, et elle est performante en 1,45m grâce à Laurent. C’est elle qui a qualifié Quinette pour le Grand Prix à Rouen. Atome quant à lui va prendre huit ans, et c’est vraiment un excellent cheval. Toutefois, nous n’allons pas tous pouvoir les garder car nous avons de très bons jeunes chevaux derrière. Jusque-là, nous ne tirons pas de plans sur la comète.”
Avec un tel groupe de chevaux, l’objectif est clair mais Karine Boué préfère garder la tête froide et rester à l’écoute des chevaux du haras de Lacke. “Si nous n’espérions pas un retour en équipe de France pour Laurent, nous ne ferions pas tout cela. Ce sont les chevaux qui nous diront si c’est possible ou non. L’an passé, nous avons bien pris conscience avec la blessure de Quinette que nous sommes peu de choses. Si la santé des chevaux le permet, c’est bien sûr notre volonté. Nous ne sommes pas les seuls décideurs, la santé des chevaux, les résultats en concours et le sélectionneur national auront le dernier mot.”