Le futur du concours complet vu par la jeune génération (1/2)

Depuis plusieurs années, de nouvelles générations de cavaliers français de concours complet s’imposent chaque saison sur la scène internationale, en Poneys comme en Juniors et Jeunes Cavaliers. Passionnés, tous ou presque se projettent comme compétiteurs de haut niveau, tout en semblant pleinement conscients des enjeux qui pèsent sur une discipline à l’avenir parfois qualifié d’incertain. Faisant face à de nombreux défis, dont la fragilité économique de la filière, les conséquences du dérèglement climatique sur les terrains et un nombre de pratiquants en baisse à sa base, cette discipline exigeante a aussi considérablement évolué vers davantage de sécurité. Une mue globalement saluée par la jeunesse tricolore, guère épargnée par les accidents tragiques ces dernières années. Sept cavalières et cavaliers livrent leur vision et les perspectives qu’ils entrevoient pour l’avenir. 



S’il est une chose qui frappe lorsque l’on regarde la jeune garde complétiste française, c’est la diversité des profils qui la composent. Certaines de ses figures de proue sont nées de parents équitants, comme Lucas Brun, Maé Rinaldi ou Julie Simonet. “C’est une histoire de famille depuis le début”, témoigne le premier nommé, vingt et un ans, médaillé d’argent par équipes des championnats d’Europe Jeunes Cavaliers en 2024 avec Anapurna de Soulac (OC, Gatsby de Soulac x Gaiac de la Roque). “Ma mère montait, puis mon frère s’y est mis, et mon père est chef de piste. Quand j’étais plus jeune, c’était un p...

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