“Un vrai esprit d’équipe s’est créé durant le stage de préparation”, Luc Château

Demain, Luc Château sera le premier Français à entrer en lice aux championnats d’Europe de Blenheim avec Cocorico de l’Ébat. Cinquième du championnat de France Pro Élite à Pompadour, troisième du CCI 4*-S de Vittel puis deuxième de l’épreuve Pro Élite du Pin-au-Haras, le couple a gagné sa place au sein de l’équipe tricolore grâce à sa constance. Rencontré à Saumur lors du stage saumurois des Bleus, le cavalier établi dans le Loir-et-Cher a expliqué depuis quand il avait fait de cette échéance continentale un objectif et ce qu’il retenait des journées de préparation passées en Maine-et-Loire avec les autres athlètes sélectionnés.



Cette semaine, vous participez à vos deuxièmes championnats d’Europe après avoir terminé douzième de ceux d’Avenches en 2021 avec Troubadour Camphoux. Comment abordez-vous cette échéance, que vous disputez aux rênes de Cocorico de l’Ébat?
Cette grande première avec Cocorico est aussi la concrétisation d’une histoire particulière pour moi puisqu’il est né à la maison. Je le connais donc depuis ses premières heures et je l’ai vu grandir, ce qui crée un lien singulier. Notre objectif est de tenter de vivre ce championnat comme un concours habituel. Durant toute la saison, Cocorico s’est montré régulier et en progression, donc j’espère maintenir cette dynamique. 

Cette sélection était-elle l’objectif majeur de votre saison?
Effectivement, j’avais un peu construit ma saison dans l’optique de tenter une sélection. En fait, l’idée avait commencé à germer dès notre quatorzième place au CCI 5*-L de Pau, en octobre dernier, mais il fallait encore arriver à préparer idéalement mon cheval. J’ai été immédiatement soutenu par la propriétaire de Cocorico, Laure Sudreau, qui a plusieurs chevaux au sein de nos écuries. Sans des propriétaires investis comme elle, il serait impossible de viser le haut niveau et d’y performer. 



Qu’attendez-vous de Cocorico durant ces championnats?
C’est un cheval fiable sur les trois tests. J’attends donc de lui un bon dressage, le plus propre et avec le moins de pénalités possibles, puis de la régularité lors des deux autres tests. Il a beaucoup progressé sur le rectangle: auparavant, il pouvait être inquiet, mais il est désormais serein et me permet de vraiment le monter. Lors du cross, il a toujours été sûr. Son galop n’a pas une amplitude folle, mais c’est un cheval franc et équilibré, avec une bonne technique de saut, et cela nous permet de garder de la vitesse sans perdre de temps dans les abords. Lors du test hippique, il est très régulier. En outre, je pense que je devrais être capable de le monter au mieux, car j’apprécie les concours anglais, et je connais déjà le terrain de Blenheim. J’espère simplement que la météo ne dégradera pas la qualité du sol. 

Que retenez-vous du stage de préparation à cette échéance?
Nous avons beaucoup travaillé, dans une atmosphère très constructive. Cela nous a permis d’être vraiment au contact de nos chevaux, de nous en occuper encore plus que d’habitude, tout en coupant un peu avec nos préoccupations du quotidien. C’était très utile. Cette préparation a aussi renforcé les liens entre cavaliers et avec l’encadrement fédéral. Un vrai esprit d’équipe s’est créé durant ce stage. 



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