Simon Delestre et Ryan enfin de retour sous les projecteurs
L'étape de la Coupe du monde Longines de Lyon a couronné un Français, cet après-midi à Eurexpo. Deux ans après sa dernière victoire dans un Grand Prix CSI 5*, à Vérone, Simon Delestre s’est en effet imposé avec son fidèle Hermès Ryan des Hayettes, de retour au sommet de sa forme. Henrik von Eckermann associé à Mary Lou et Steve Guerdat sur Bianca complètent ce trio de tête.
Quoi de mieux qu’un vainqueur tricolore dans le Grand Prix Coupe du monde Longines de Lyon? Chez les organisateurs, dans le public, comme du côté des concurrents et équipes du concours, la victoire de Simon Delestre et Hermès Ryan des Hayettes dans ce Grand Prix a été unanimement saluée. La blessure du fils d’Hugo Gesmeray survenue lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro n’est plus qu’un mauvais souvenir. Après quelques mois de reprise sans pression dans des épreuves d'un niveau légèrement moindre, l’alezan brulé a signé un retour flamboyant dans un Grand Prix de très haute volée. Et pour cause, quelques-uns des meilleurs couples ont pris le départ de cette épreuve.
Vainqueurs du Grand Prix Longines vendredi soir, Mark McAuley et Miebello ont réussi le parcours parfait. Sur le dessin de Grégory Bodo, le chef de piste qui a réalisé un travail unanimement salué pour son premier CSI 5*, le Britannique Michael Whitaker a lui aussi trouvé la clef du sans-faute sur son démonstratif Calisto Blue. Les Bleus ont mis du temps à obtenir une qualification pour le barrage, mais Julien Épaillard a ouvert la voie grâce à son surprenant Instit de Jucaso, avant que Simon Delestre et Roger-Yves Bost ne les rejoignent en selle sur Hermès Ryan des Hayettes et Sydney Une Prince. Onze couples se sont finalement qualifiés pour le barrage, après des premiers tours empreints de facilité pour Steve Guerdat et son exceptionnelle Bianca ou Pieter Devos et la jeune Claire Z. Beaucoup n’ont pas eu cette chance, comme Luciana Diniz et Kevin Staut, qui ont tous deux réalisé de sublimes tours malheureusement entachés d'une rageante barre à terre sur l’ultime oxer avec Fit For Fun et For Joy van’t Zorgvliet*HDC.
Vainqueurs du Grand Prix Longines vendredi soir, Mark McAuley et Miebello ont réussi le parcours parfait. Sur le dessin de Grégory Bodo, le chef de piste qui a réalisé un travail unanimement salué pour son premier CSI 5*, le Britannique Michael Whitaker a lui aussi trouvé la clef du sans-faute sur son démonstratif Calisto Blue. Les Bleus ont mis du temps à obtenir une qualification pour le barrage, mais Julien Épaillard a ouvert la voie grâce à son surprenant Instit de Jucaso, avant que Simon Delestre et Roger-Yves Bost ne les rejoignent en selle sur Hermès Ryan des Hayettes et Sydney Une Prince. Onze couples se sont finalement qualifiés pour le barrage, après des premiers tours empreints de facilité pour Steve Guerdat et son exceptionnelle Bianca ou Pieter Devos et la jeune Claire Z. Beaucoup n’ont pas eu cette chance, comme Luciana Diniz et Kevin Staut, qui ont tous deux réalisé de sublimes tours malheureusement entachés d'une rageante barre à terre sur l’ultime oxer avec Fit For Fun et For Joy van’t Zorgvliet*HDC.
Match au sommet dans un barrage d'anthologie
Quelques minutes après la première manche, le barrage à onze a donné lieu à une bataille sans merci. Auteur du premier double sans-faute, Michael Whitaker a conclu ce test de vitesse en 40“01 après une sacrée accélération pour aborder le dernier oxer. Un temps que n’a pas tardé à battre Mark McAuley, qui l’a abaissé… d'un centième! De quoi provoquer de sacrées émotions dans le public, galvanisé par un tel match. Premier à prendre une option en passant devant l’oxer numéro seize pour aborder le double de verticaux Longines, Pieter Devos a pris les commandes de l’épreuve en 39“28. Un challenge relevé de façon sublime par le champion olympique suisse Steve Guerdat qui a réussi à franchir la ligne d’arrivée en 39“05 sur son impétueuse baie. Plus rapide de vingt-sept centièmes, Julien Épaillard a vu ses espoirs de podium s’envoler après une faute sur l’avant-dernier obstacle du barrage. Il termine neuvième, juste derrière Sergio Alvarez Moya, fautif sur l’entrée de double après avoir jeté toutes ses forces dans la bataille avec G&C Arrayan. Entré en piste sous les applaudissements du public, le Lorrain Simon Delestre a tenté le tout pour le tout, lui aussi. Grâce à la galopade sans pareille de son petit prodige alezan et à d’exceptionnels tournants, l'ancien numéro un mondial a réussi à prendre la tête de l’épreuve en passant sous la barre des 38 secondes (37“72). Finalement, ils n’ont trouvé aucun adversaire à leur taille, même si Henrik von Eckermann et Mary Lou se sont dangereusement rapprochés du chronomètre de référence, sans même prendre l’option après le après l'oxer 4. En 38“75, le Suédois et sa baie ont finalement pris une deuxième place, comme à Helsinki il y a deux semaines. Ces deux excellentes performances ont permis au Suédois de prendre la tête du circuit Coupe du monde.
Bien déterminé à s’imposer une nouvelle fois dans ce Grand Prix qu’il a déjà remporté en 2014 sur Qoud’Cœur de la Loge, Roger-Yves Bost a enlevé une foulée dans la première ligne. Malheureusement pour lui, le Barbizonnais a essuyé deux fautes sur son olympique Sydney Une Prince, synonymes de onzième place.
Pour la première fois, Simon Delestre est donc parvenu à inscrire son nom au palmarès du Grand Prix Coupe du monde de Lyon, pour le plus grand plaisir des gradins remplis. L’autre vainqueur de ce Grand Prix est sans conteste Grégory Bodo, le metteur en scène de cinq jours de sport exceptionnels. On a déjà hâte de revoir à l'oeuvre cet excellent chef de piste français, épaulé ici par l'expérimenté Santiago Varela.
Bien déterminé à s’imposer une nouvelle fois dans ce Grand Prix qu’il a déjà remporté en 2014 sur Qoud’Cœur de la Loge, Roger-Yves Bost a enlevé une foulée dans la première ligne. Malheureusement pour lui, le Barbizonnais a essuyé deux fautes sur son olympique Sydney Une Prince, synonymes de onzième place.
Pour la première fois, Simon Delestre est donc parvenu à inscrire son nom au palmarès du Grand Prix Coupe du monde de Lyon, pour le plus grand plaisir des gradins remplis. L’autre vainqueur de ce Grand Prix est sans conteste Grégory Bodo, le metteur en scène de cinq jours de sport exceptionnels. On a déjà hâte de revoir à l'oeuvre cet excellent chef de piste français, épaulé ici par l'expérimenté Santiago Varela.