Vincent Mari met Pontivy à son heure !
Difficile à croire et pourtant, au terme du grand prix de Pontivy les cavaliers professionnels au nom de Goffinet, Angot ou encore Hurel on dû s’incliner ce dimanche. Et même si ils étaient comme pour Laurent Goffinet venu avec des chevaux d’avenir, c’est bel et bien un amateur, Vincent Mari qui s’impose.
Les larmes coulent le long des joues de sa femme et de son équipe et Jean Le Monze de rappeler "Il n’est pas là par hasard, il a travaillé dur pour cela !" "Le Grand Jean" a raison, c’est bel et bien un travail de longue haleine qu’a réussi le vainqueur du Grand Prix de Pontivy. Car pour gagner avec Times du Granval, il fallait y croire, sans doute plus qu’a l’accoutumée. "C’est un cheval que j’ai fait naître, que j’ai vu grandir, et en lequel j’ai toujours cru", souligne le cavalier Finistérien à l’heure de la remise des prix. Au terme d’un scénario fou proposé par Jean Paul Le Petit, Vincent Mari avait déjà réussi un exploit en première manche, tout comme son ami Emmanuel Le Berre. Deux Bretons face à l’armada Angot, Hurel et Goffinet, il fallait être culoté pour parier sur ces deux-là.
Jean-Paul Le Petit, "Un grand prix pour jeunes chevaux"
Vingt-six partants ont pris part à l’épreuve phare d’Equipondi, un Grand Prix en deux manches. Et dès le début de l'épreuve, les scores vont se montrer sévères. "J’ai monté un Grand Prix à 1,45m – 1,50m, avec des difficultés réparties sur toute la piste, ce sont pour certains le premier grand prix pro 1,50m ce qui peut expliquer ce qui peut expliquer certaines fautes, il n’y avait pas en soit de grosse difficulté." Cédric Angot, numéro 4 au départ, va d’ailleurs compter sur Saxo de La Cour pour réaliser le premier sans faute, mais derrière lui les scores vont s’avérer sévères. Aucun obstacle n’est laissé à part, chaque couple en piste fautant d’ici de là. À l’issu de la première manche, Cédric, Laurent Goffinet et le surprenant Vincent Mari sont sans fautes, dur dur !
Seconde manche à bout de souffle.
Sept couples vont alors repartir et la lourde tâche est revenu à Emmanuel Le Berre et son étalon Onasixe. Une peine qui va s’avérer étonnant enrichissante. Sur son fils de Royal Feu, le cavalier du Haras de Quelennec va prendre le tempo et réussir là où il avait échoué en première manche, ne commettre aucune pénalité. Une performance qui va se montrer déterminante puisque Clément Bertho, puis Florian Angot et Jérôme Hurel vont partir à la faute. Même chose pour Cédric Angot qui voit Saxo de La Cour terminé à 8 points dans un chronomètre moins rapide que Emmanuel Le Berre provisoirement leader à deux chevaux de la fin d’épreuve. Une pôle position qu’il va perdre dans un premier temps au profit de Vincent Mari qui va réussir un double sans-faute historique. Certes le cavalier d’Hanvec est licencié pro, mais comme il le dit lui-même "je suis un amateur parmi les finalistes". Un amateur qui a cru durant des années en sa monture et au talent noble qui va enflammer une salle Safire proche de l’implosion. Et si l’ultime partant, Laurent Goffinet part à la faute sur Valkyrie Condéennne pour son premier Grand Prix, le public délivré par la victoire d’un breton à Pontivy ne manquera pas d’applaudir le normand deuxième juste devant Le Berre, dessinant un podium inédit .
Jean-Paul Le Petit, "Un grand prix pour jeunes chevaux"
Vingt-six partants ont pris part à l’épreuve phare d’Equipondi, un Grand Prix en deux manches. Et dès le début de l'épreuve, les scores vont se montrer sévères. "J’ai monté un Grand Prix à 1,45m – 1,50m, avec des difficultés réparties sur toute la piste, ce sont pour certains le premier grand prix pro 1,50m ce qui peut expliquer ce qui peut expliquer certaines fautes, il n’y avait pas en soit de grosse difficulté." Cédric Angot, numéro 4 au départ, va d’ailleurs compter sur Saxo de La Cour pour réaliser le premier sans faute, mais derrière lui les scores vont s’avérer sévères. Aucun obstacle n’est laissé à part, chaque couple en piste fautant d’ici de là. À l’issu de la première manche, Cédric, Laurent Goffinet et le surprenant Vincent Mari sont sans fautes, dur dur !
Seconde manche à bout de souffle.
Sept couples vont alors repartir et la lourde tâche est revenu à Emmanuel Le Berre et son étalon Onasixe. Une peine qui va s’avérer étonnant enrichissante. Sur son fils de Royal Feu, le cavalier du Haras de Quelennec va prendre le tempo et réussir là où il avait échoué en première manche, ne commettre aucune pénalité. Une performance qui va se montrer déterminante puisque Clément Bertho, puis Florian Angot et Jérôme Hurel vont partir à la faute. Même chose pour Cédric Angot qui voit Saxo de La Cour terminé à 8 points dans un chronomètre moins rapide que Emmanuel Le Berre provisoirement leader à deux chevaux de la fin d’épreuve. Une pôle position qu’il va perdre dans un premier temps au profit de Vincent Mari qui va réussir un double sans-faute historique. Certes le cavalier d’Hanvec est licencié pro, mais comme il le dit lui-même "je suis un amateur parmi les finalistes". Un amateur qui a cru durant des années en sa monture et au talent noble qui va enflammer une salle Safire proche de l’implosion. Et si l’ultime partant, Laurent Goffinet part à la faute sur Valkyrie Condéennne pour son premier Grand Prix, le public délivré par la victoire d’un breton à Pontivy ne manquera pas d’applaudir le normand deuxième juste devant Le Berre, dessinant un podium inédit .