“Sans les écuries Chev’el, je n’aurais jamais fait progresser Floyd aussi vite”, Antoine Ermann (3/3)

De quoi a-t-on besoin pour un bon conte de fées? D’un héros attachant, atypique, qui se révèle sous la houlette de son plus fidèle partenaire, et de personnages secondaires bienveillants et hauts en couleur. C’est un peu l’histoire de Floyd des Prés, valeureux cheval de tête d’Antoine Ermann, dont l’itinéraire fut jalonné des meilleures rencontres possibles. Le grand alezan de dix ans et le jeune Bourguignon, qui se connaissent depuis toujours, ont imprimé la pellicule aux derniers championnats d’Europe, à La Corogne, où ils ont signé la meilleure performance tricolore. Retour sur un destin pas comme les autres.



Une formation on ne peut plus progressive

La deuxième partie est disponible ici.C’est à quatre ans que Floyd a découvert les terrains de compétition, sous la selle de Clément Recoules, nouveau cavalier affecté aux jeunes chevaux en l’absence d’Antoine, qui n’avait pas encore achevé sa scolarité. “Je me souviens que j’avais déjà entendu parler de Floyd avant même de monter dessus”, relate le formateur, qui avait débarqué à Chevagny-les-Chevrières après avoir tenté sa chance en répondant à une annonce publiée sur Facebook. “J’arrivais d’une écurie à Bordeaux, où tout ne s’était pas passé comme je ...

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