Max Thirouin déclaré vainqueur puis disqualifié à Auvers…
Désigné vainqueur du Grand Prix CSI 2* d’Auvers grâce à son double sans faute et à son barrage le plus rapide avec Utopie Villelongue, Max Thirouin a vite déchanté hier après-midi dans la Manche. Un bon moment après son tour d’honneur, les juges du concours lui ont en effet annoncé sa disqualification. Une drôle de situation qui s’explique par une subtilité du règlement… Grand Prix a recueilli ses impressions.
Lors d’un CSI, un cheval ne peut prendre le départ du Grand Prix que s’il a couru au moins une épreuve auparavant. Hélas pour lui, Max Thirouin n’a pas fait sauter d’épreuve à sa très bonne Utopie Villelongue avant le Grand Prix lors du second CSI 2* d’Auvers, qui a débuté le 22 août et s’est conclu hier. Sa disqualification est intervenue après la réclamation auprès du jury de quelques-uns de ses concurrents. Évidemment déçu, le cavalier s’est expliqué aujourd’hui : “J’ai réussi un sans-faute lors du premier tour, puis on m’a laissé courir le barrage que j’ai remporté. Ensuite, j’ai aussi participé à la remise des prix et même répondu aux questions de journalistes. Après cela, alors que j’étais au paddock sur un cheval de sept ans, les juges sont venus me voir en me signalant que j’étais disqualifié...”
Pourtant, Max Thirouin s’était assuré de faire les choses dans l’ordre en amont : “Quand j’ai demandé s’il y avait des épreuves qualificatives, on m’a signalé que non et qu’il m’était possible de participer au Grand Prix sans problème. Le second CSI d’Auvers (Auvers a en effet accueilli deux CSI distincts en l’espace d’une semaine, ndlr) a débuté deux jours après la fin du premier donc je n’ai pas du tout pensé à participer à une épreuve supplémentaire. Pour moi, la jument était simplement prête à sauter le Grand Prix du dernier jour.”
Bien conscient d’avoir omis ce point du règlement de la Fédération équestre internationale, Max Thirouin ne s’interroge pas moins quant au rôle des juges dans cette affaire : “Plusieurs cavaliers m’ont dit que je devrais connaître le règlement, et ils ont raison. Mais alors, pourquoi n’a-t-il pas été appliqué par les juges en amont ? Ce sont eux qui l’appliquent et le connaissent de toute évidence mieux que moi. On m’a expliqué que ce règlement avait été mis en place afin d’éviter que certains cavaliers ne viennent au concours que le dimanche. Ce n’était pas mon cas, j’étais présent à Auvers avec beaucoup de chevaux, j’ai concouru chaque jour, et aussi participé au CSI précédent. Ce règlement-là ne me semble pas juste en l’espèce.”
Pourtant, Max Thirouin s’était assuré de faire les choses dans l’ordre en amont : “Quand j’ai demandé s’il y avait des épreuves qualificatives, on m’a signalé que non et qu’il m’était possible de participer au Grand Prix sans problème. Le second CSI d’Auvers (Auvers a en effet accueilli deux CSI distincts en l’espace d’une semaine, ndlr) a débuté deux jours après la fin du premier donc je n’ai pas du tout pensé à participer à une épreuve supplémentaire. Pour moi, la jument était simplement prête à sauter le Grand Prix du dernier jour.”
Bien conscient d’avoir omis ce point du règlement de la Fédération équestre internationale, Max Thirouin ne s’interroge pas moins quant au rôle des juges dans cette affaire : “Plusieurs cavaliers m’ont dit que je devrais connaître le règlement, et ils ont raison. Mais alors, pourquoi n’a-t-il pas été appliqué par les juges en amont ? Ce sont eux qui l’appliquent et le connaissent de toute évidence mieux que moi. On m’a expliqué que ce règlement avait été mis en place afin d’éviter que certains cavaliers ne viennent au concours que le dimanche. Ce n’était pas mon cas, j’étais présent à Auvers avec beaucoup de chevaux, j’ai concouru chaque jour, et aussi participé au CSI précédent. Ce règlement-là ne me semble pas juste en l’espèce.”
”Je ne veux pas porter préjudice au concours”
Malgré cette déconvenue, le pilote tient à saluer le travail de l’équipe d’organisation des CSI d’Auvers, et se dit ravi du comportement de ses chevaux : “En tout cas, je ne veux pas jeter la pierre à l’organisateur Alain Hinard et à son équipe parce qu’ils accomplissent un excellent travail en organisant ces deux CSI l’un après l’autre. Je trouve juste dommage que le jury ne se soit pas montré plus prévoyant. J’aurais pu porter réclamation auprès de la FEI, mais ne le ferai pas, car je ne veux pas porter préjudice au concours. Finalement, je n’ai pas envie d’être négatif, le principal est que la jument s’est baladée! Elle est vraiment prête pour aller gagner en Coupe des nations et même en CSI 3, 4 et 5*. Cette disqualification n’enlève rien à sa qualité!”En somme, le cavalier regrette de ne pas avoir été prévenu en amont puisqu’il disposait d’une solution : “La veille, son copain d’écurie Jewel de Kwakenbeek était troisième de l’épreuve majeure, il aurait tout à fait pu sauter le Grand Prix. Si on m’avait dit jeudi que je ne pouvais pas partir dans le Grand Prix avec Utopie, alors j’aurais engagé Jewel. J’ai agi dans un souci de gestion de la condition physique de mes chevaux, car je tenais à les avoir prêts pour le CSIO de Šamorín (qui se tient du 31 août au 3 septembre, ndlr). Je les ai préparés au mieux pour la Coupe des nations et le Grand Prix. C’était l’objectif en participant aux deux CSI 2* d’Auvers. J’ai agi en homme de cheval et n’ai pas voulu trop faire courir mes chevaux. Au final, cela m’a porté préjudice…”
Le président du Jury Didier Gonde qui a dû annoncer la disqualification à Max Thirouin a par ailleurs pris la parole pour expliquer sa décision. Retrouvez sa réaction ici.