''J'ai envie de tester de nouveaux couples'', Philippe Guerdat

La saison 2017 du circuit de Coupe des nations s'ouvre dès jeudi au CSIO 5* de Lummen, le fameux CSIO 5* de La Baule arrive à grands pas le mois prochain, et les échéances futures sont déjà dans les têtes. Philippe Guerdat, chef d'équipe de la France, entend bien démarrer sa saison de belle manière, et nous a parlé de ses objectifs.



  • GrandPrix-Replay : La première étape de Coupe des nations se tient ce week-end à Lummen. Pouvez-vous nous parler de l'équipe que vous avez sélectionné (Pénélope Leprevost, Maëlle Martin, Bernard Briand Chevalier, Cédric Angot et Marie Hécart) ?
  • Philippe Guerdat : Je ne sais pas encore qui des cinq vont monter la Coupe des nations, je déciderai sur place. Je les ai sélectionnés parce que j'avais envie d'essayer et de tester de nouveaux couples. En plus de ça, certains cavaliers sont au Global Champions Tour de Shanghai, ce qui était prévu. À Lummen, il y a aura deux cavaliers expérimentés. Les trois autres n'ont pas ou pas beaucoup couru en Première Division encore. Je veux essayer de donner une chance à tout le monde, nous verons bien ce qui arrive ! Il faut le faire, et c'est le moment ou jamais de le faire en début de saison.
 
  • GPR : Quels seront vos objectifs pour cette première étape ?
  • P.G. : Nous avons de la chance parce que nous avons été invités à courir six étapes Coupe des nations, et seuls les quatre meilleurs résultats compteront pour la qualification à la finale. Du coup, cela nous enlève un peu de pression pour Lummen qui est la première étape. Je n'ai pas encore regardé les autres équipes engagées mais je pense qu'il y en aura d'autres qui vont aligner des équipes en construction et qui font des essais. Je pense que cela sera assez ouvert.
 
  • GPR : Concernant le circuit de Coupe des nations, quels vont être vos objectifs cette saison ?
  • P.G. : La Baule va évidemment être la Coupe des nations principale. J'espère vraiment que nous pourrons signer un beau résultat. C'est à la maison, il y a toujours quelque chose de supplémentaire là-bas. Je ne sais pas encore quels couples je vais aligner. C'est dans quinze jours, ça arrive vite. Il y aura peut-être un ou deux chevaux moins en forme, d'autres qui peuvent revenir, je ne sais pas. Rien n'est décidé. Ce qui est sûr, c'est que je vais essayer de sélectionner la meilleure équipe possible et essayer de faire quelque chose de bien. Et l'équipe de la Baule ne sera pas celle qui est allée aux Jeux olympiques a priori.
 
  • GPR : Avez-vous des nouveaux couples en tête à tester cette saison sur le circuit 5* ?
  • P.G. : Evidemment, j'ai quelques noms en tête et des idées, mais je ne veux pas trop en dire pour l'instant. Je préfère prendre mon temps. Je vais observer les premières Coupes des nations ainsi que les autres concours, et je verrai après. Il faut suivre où ils en sont. Les tournées et la saison intérieure, ce n'est pas pareil que l'extérieur, donc je préfère attendre. Mais il y a un ou deux couples, au minimum, qui pourraient courir rapidement des beaux concours. 
GPR : Quant aux couples plus habitués du haut niveau, quel va être le programme ?
P.G. :
Ils ne vont pas courir autant d'étapes que l'an passé. Des cavaliers comme Pénélope (Leprevost), Kevin (Staut) et Bosty (Roger-Yves Bost) en particulier ont plusieurs chevaux capables de sauter des Coupes des nations donc cela dépendra aussi des évolutions de chacun.