”La FEI veille à faire les choses proprement”, John Madden

Dans une interview, John Madden, président du Comité de saut d’obstacles de la Fédération équestre internationale, a tenu à clarifier quelques points.



Dans une interview accordée au site américain NoelleFloyd.com, John Madden, président du Comité de saut d’obstacles de la Fédération équestre internationale (FEI), est revenu sur les problèmes qui agitent le monde équestre depuis plus d’une semaine.
Premièrement, il a évoqué la potentielle harmonisation des prix d’engagements en concours entre l’Europe et les États-Unis. ”Ce n’est pas une proposition de la FEI ou de son Comité de saut d’obstacles’’, a-t-il martelé. ’’Elle vient de l’Alliance des organisateurs. Nous devons encore en discuter au Sport Forum où nous prendrons en compte tous les commentaires.’’ L’Américain assure d’ailleurs que le débat sera ouvert aux avis opposés et que rien n’est encore gravé dans le marbre. ’’La FEI demandera leur avis à toutes les parties concernées et cette mesure sera débattue. Nous devons répondre à un certain nombre de questions et j’espère que cela débouchera sur un débat intéressant au terme duquel nous trouverons une solution.’’
John Madden a ensuite tenu à rappeler la position de la FEI quant à la nouvelle politique d’invitation du Global Champions Tour (GCL). Pour rappel, le GCT sera désormais uniquement ouvert aux quinze meilleurs cavaliers mondiaux. Pour les autres, soit 60% des cavaliers en lice, il s’agira de pilotes bénéficiant d’invitations des organisateurs ou étant membres d’une équipe de la Global Champions League (GCL), dont l’engagement est fixé à deux millions d’euros par équipes. ’’Chaque circuit à son système d’invitation : la Coupe du monde, les CSIO…’’, a-t-il défendu. ’’On ne peut pas dire que 60% des engagés sont sous contrôle des organisateurs puisque que le système d’invitations s’adresse à plusieurs groupes de cavaliers.’’ Le premier vice-président de la FEI a ainsi tenu à démontrer l’implication de l’instance dans l’application de ses règlements. ’’À la FEI, il y aura désormais une personne dédiée, dépendant directement d’Ingmar de Vos, qui contrôlera les invitations pour le GCT.’’ Concernant le ’’raccourci’’ qui vise à dire qu’il s’agit en fait de Paycards déguisées, l’Américain se défend. ’’Je ne vois pas cela comme des Paycards car les cavaliers ne sont pas obligés de payer pour monter dans la GCL. D’ailleurs, il s’agit plutôt d’un investissement car cet argent n’est pas pour la FEI mais pour le développement du sport. La FEI a des règles contre les Paycards et veille scrupuleusement à les faire appliquer et à faire les choses proprement.’’