’’C’est un énorme cadeau de Thierry Pomel’’, Joanna Parkinson
À vingt-trois, Joanna Parkinson vit un rêve en participant au Saut Hermès au Grand Palais, dans les épreuves réservées aux cavaliers de moins de vingt-cinq ans. Après une belle performance en championnats d’Europe, en 2015, la jeune cavalière, aidée de Golden Magic C, sa jument grise, espère bien continuer à gravir les échelons.
GrandPrix-Replay ; Qu’avez-vous fait de votre saison 2016 et quel est votre bilan ?
Joanna Parkinson : Ma saison 2016 a été un changement pour moi. J’ai commencé à vraiment être autonome cette année-là. Je me suis installée dans mes propres écuries, à côté des écuries de Reynald d’Angot. Cela m’a beaucoup aidé car j’ai commencé à monter avec lui tous les après-midis. J’ai monté quelques chevaux à lui, je l’ai accompagné en concours… Ça été un vrai plus et j’ai beaucoup appris avec lui. Il m’a coaché en concours et, depuis cet hiver, je suis autonome. Mais nous faisons équipe dans le Grand National cette année, et j’en suis très contente. Au début, je ne me sentais pas tellement à ma place quand j’ai commencé à participé à de gros concours, comme les CSI 3* de Saint-Lô, de Rouen et Canteleu, mais maintenant ça va beaucoup mieux. Je crois que j’ai pris mes repères.
GPR. : Vous participez ce week-end au Saut Hermès. Que représente un tel concours pour vous ?
J. P. : Participer au saut Hermès n’était pas vraiment un objectif mais c’est magique d’être ici. C’est une chance pour moi ! J’aurais aimé que ma famille anglaise vive ça avec moi, mais ils arrivent à me voir en direct, c’est déjà ça. Être ici m’a ouvert les yeux. C’est pour moi un des plus beaux concours en France, voir le plus beau.
GPR. : Comment vivez-vous le fait de monter au milieu des plus grands cavaliers du monde ?
J. P. : C’est super de les regarder, d’observer leurs techniques. Ça aide beaucoup, on apprend malgré tout ! Même de voir comment ils s’occupent des chevaux au boxe, c’est toujours intéressant. C’est vraiment un énorme cadeau de la part de Thierry Pomel.
GPR. : Pouvez-vous nous parler de votre piquet ?
J. P. : Golden, ma jument de tête, a onze ans maintenant. J’ai une jument de neuf ans, Inch Allah DB, qui a fait ses premiers parcours à 1,40m l’année dernière, et dont je suis vraiment satisfaite. Et j’ai également un très bon huit ans, Chacolu, qui, je pense, sera encore meilleur que Golden. Je compte participer au circuit réservé aux cavaliers de moins de ving-cinq ans avec lui.
GPR. : Quels sont vos objectifs pour cette saison ?
J. P. : Je n’ai qu’un seul objectif dans la vie : être la première femme à remporter la médaille d’or aux Jeux olympiques. C’est pour cela que je fais tout ça ! Mais tant que les chevaux vont bien, le reste suivra.
GPR. : Comment voyez-vous l’avenir ?
J. P. : Je fais beaucoup de valorisation de chevaux. J’essaye de faire le tri entre mes jeunes chevaux, qui sont à vendre, car je fais un peu de commerce. Je garde les jeunes avec lesquels je me vois faire des épreuves à 1,45m. Aujourd’hui, j’ai douze chevaux que je gère seule.
Joanna Parkinson : Ma saison 2016 a été un changement pour moi. J’ai commencé à vraiment être autonome cette année-là. Je me suis installée dans mes propres écuries, à côté des écuries de Reynald d’Angot. Cela m’a beaucoup aidé car j’ai commencé à monter avec lui tous les après-midis. J’ai monté quelques chevaux à lui, je l’ai accompagné en concours… Ça été un vrai plus et j’ai beaucoup appris avec lui. Il m’a coaché en concours et, depuis cet hiver, je suis autonome. Mais nous faisons équipe dans le Grand National cette année, et j’en suis très contente. Au début, je ne me sentais pas tellement à ma place quand j’ai commencé à participé à de gros concours, comme les CSI 3* de Saint-Lô, de Rouen et Canteleu, mais maintenant ça va beaucoup mieux. Je crois que j’ai pris mes repères.
GPR. : Vous participez ce week-end au Saut Hermès. Que représente un tel concours pour vous ?
J. P. : Participer au saut Hermès n’était pas vraiment un objectif mais c’est magique d’être ici. C’est une chance pour moi ! J’aurais aimé que ma famille anglaise vive ça avec moi, mais ils arrivent à me voir en direct, c’est déjà ça. Être ici m’a ouvert les yeux. C’est pour moi un des plus beaux concours en France, voir le plus beau.
GPR. : Comment vivez-vous le fait de monter au milieu des plus grands cavaliers du monde ?
J. P. : C’est super de les regarder, d’observer leurs techniques. Ça aide beaucoup, on apprend malgré tout ! Même de voir comment ils s’occupent des chevaux au boxe, c’est toujours intéressant. C’est vraiment un énorme cadeau de la part de Thierry Pomel.
GPR. : Pouvez-vous nous parler de votre piquet ?
J. P. : Golden, ma jument de tête, a onze ans maintenant. J’ai une jument de neuf ans, Inch Allah DB, qui a fait ses premiers parcours à 1,40m l’année dernière, et dont je suis vraiment satisfaite. Et j’ai également un très bon huit ans, Chacolu, qui, je pense, sera encore meilleur que Golden. Je compte participer au circuit réservé aux cavaliers de moins de ving-cinq ans avec lui.
GPR. : Quels sont vos objectifs pour cette saison ?
J. P. : Je n’ai qu’un seul objectif dans la vie : être la première femme à remporter la médaille d’or aux Jeux olympiques. C’est pour cela que je fais tout ça ! Mais tant que les chevaux vont bien, le reste suivra.
GPR. : Comment voyez-vous l’avenir ?
J. P. : Je fais beaucoup de valorisation de chevaux. J’essaye de faire le tri entre mes jeunes chevaux, qui sont à vendre, car je fais un peu de commerce. Je garde les jeunes avec lesquels je me vois faire des épreuves à 1,45m. Aujourd’hui, j’ai douze chevaux que je gère seule.