Près d’une semaine après, le malaise ne s'apaise pas chez les cavaliers
Samedi dernier, la fédération équestre européenne faisait savoir que la FEI réfléchissait à une éventuelle harmonisation des prix des engagements entre Europe et États-Unis. Une mesure qui pourrait faire doubler voire tripler ou même quadrupler le prix des engagements en CSI 2, 3 et 4*. Une mesure qui n’a pas tarder à faire monter la grogne chez les cavaliers.
Cette annonce a provoqué une vague de mécontentement du côté des cavaliers internationaux et une mobilisation s’est rapidement mise en place sous le hashtag #notoharmonizing (’’non à l’harmonisation’’).
Les cavaliers français de tous niveaux font évidemment entendre leur voix. ’’Mobilisons-nous contre cette hérésie ! L’Europe n’a rien à envier au modèle américain qui n‘est d’ailleurs en aucune manière un modèle, nous ne fonctionnons pas comme eux et notre système produit d’ailleurs bien plus de champions et de chevaux champions’’, s’est exprimé le vice-champion du monde Patrice Delaveau. “Notre métier et notre sport sont en danger’’, s’inquiète Thomas Rousseau, face à une mesure qui pourrait rendre l’accès aux CSI 2 et 3* restreint.
Le cri de l’Australien Chris Chugg, lui, est très fort. ’’Le sport devrait être une question de talent et non pas d’argent’’, explique celui qui a l’habitude de former ses chevaux du plus jeune âge au plus haut niveau. ’’Ce changement ne peut se faire au bénéfice des cavaliers de tous les jours. Cette mesure va tuer doucement mais surement le sport. Nous donnons déjà beaucoup de temps, d’investissement, de larmes et de sueur.’’
Mais ce qui semble ressortir le plus, c’est un ras-le-bol des cavaliers, fatigués de ne pas être entendus. ’’Espérons que les opinions de tous ceux qui pratiquent le sport soient entendues et prises en considération’’, espère le pilote israélien Daniel Bluman, pour un retour aux fondamentaux du sport : ’’un cheval et un cavalier’’. Il souhaite que ’’tout bon cavalier avec un bon cheval, à un moment donné, ont une chance de se faire un nom dans les circuits internationaux’’.
Les cavaliers français de tous niveaux font évidemment entendre leur voix. ’’Mobilisons-nous contre cette hérésie ! L’Europe n’a rien à envier au modèle américain qui n‘est d’ailleurs en aucune manière un modèle, nous ne fonctionnons pas comme eux et notre système produit d’ailleurs bien plus de champions et de chevaux champions’’, s’est exprimé le vice-champion du monde Patrice Delaveau. “Notre métier et notre sport sont en danger’’, s’inquiète Thomas Rousseau, face à une mesure qui pourrait rendre l’accès aux CSI 2 et 3* restreint.
Le cri de l’Australien Chris Chugg, lui, est très fort. ’’Le sport devrait être une question de talent et non pas d’argent’’, explique celui qui a l’habitude de former ses chevaux du plus jeune âge au plus haut niveau. ’’Ce changement ne peut se faire au bénéfice des cavaliers de tous les jours. Cette mesure va tuer doucement mais surement le sport. Nous donnons déjà beaucoup de temps, d’investissement, de larmes et de sueur.’’
Mais ce qui semble ressortir le plus, c’est un ras-le-bol des cavaliers, fatigués de ne pas être entendus. ’’Espérons que les opinions de tous ceux qui pratiquent le sport soient entendues et prises en considération’’, espère le pilote israélien Daniel Bluman, pour un retour aux fondamentaux du sport : ’’un cheval et un cavalier’’. Il souhaite que ’’tout bon cavalier avec un bon cheval, à un moment donné, ont une chance de se faire un nom dans les circuits internationaux’’.