’’Nous ne voyons pas cela comme une protestation, mais comme un commentaire’’, Ingmar de Vos
Samedi dernier, la Fédération équestre européenne (EEF) a annoncé que la Fédération équestre internationale (FEI) avait pour pour projet d’harmoniser les tarifs des engagements en CSI entre Europe et États-Unis, faisant doubler voire tripler les prix pour le Vieux continents. Une nouvelle accueilli évidemment sans ferveur du côté des cavaliers européens, qui craignent pour l’avenir de leur sport. De passage à Valkenswaard hier, à l’occasion du lancement de la Global Champions League, Ingmar de Vos, président de la FEI, a profité de l’occasion pour clarifier le point de vue de l’instance auprès de la presse.
Aux Pays-Bas, le président de la FEI n’a donc pas eu tellement le choix que d’aborder l’épineux sujet. ’’L’Europe et le reste du monde sont dans des situations très différentes. Nous nous demandons, et ce n’est qu’une question, s’il n’est pas temps de réfléchir à une harmonisation. C’est une question valide’’, justifie-t-il. ’’Nous ne voyons pas cela comme une protestation, mais comme un commentaire’’, a-t-il commenté au sujet du cri d’alarme lancé par Marco Fuste, Sönke Lauterbach, Henk Nooren et Theo Ploegmakers. Le Belge a également précisé que l’idée d’harmoniser les frais d’engagements entre les compétitions européennes et américaines n’est qu’une piste de réflexion, tout en insistant sur la volonté de la FEI d’engager toutes les parties dans la discussion.
Dans les magnifiques écuries de Jan Tops, en plein lancement de la Global Champions League (GCL) et du Global Champions Tour (GCL), Ingmar de Vos a également été questionné sur le protocole d’entente signé avec l’organisateur néerlandais, qui soulève tant de questions au vu des nouveaux règlements des circuits, qui restreignent l’accès au circuit. Ainsi, seuls les quinze meilleurs mondiaux seront désormais invités à se produire sur le GCT, au lieu des trente meilleurs. Les autres devront faire partie d’une équipe de la GCL (et donc payer une partie des deux millions d’euros nécessaire à l’engagement d’une équipe) ou s’acquitter d’une Paycard. ’’Les cavaliers ont plus d’opportunités que jamais’’, a-t-il justifié, avant de reprendre : ’’Je tiens à rendre aussi clair que possible que la Coupe des nations reste notre priorité numéro un’’, a-t-il asséné, comme pour rassurer… Tout en rappelant que le circuit par équipes de la FEI est toujours à la recherche d’un sponsor.