’’J'ai toujours été convaincu du talent de Tanael’’, Aldrick Cheronnet
Sélectionné pour participer au CSI 5*-W de Bordeaux, début février, puis au CSI 5*-W de Göteborg, suite à ses excellents résultats, Aldrick Cheronnet n’aurait pas pu rêver meilleur début de saison. Alors qu’il fait son retour sur le circuit du Grand National, ce week-end, à Royan, le cavalier a accepté de faire le point sur ses ambitions pour GrandPrix-Replay.
GrandPrix-Replay : Vous avez fait une excellente saison hivernale, notamment avec de très bons résultats dans les Grands Prix Coupe du monde de Bordeaux et de Göteborg avec Tanael des Bonnes. Quel bilan tirez-vous de tout cela ?
Aldrick Cheronnet : La saison hivernale a été très satisfaisante pour nous. Nous sommes classés sixièmes du Grand Prix Coupe du monde de Bordeaux et nous gagnons l’épreuve majeure du samedi soir. Je suis très content de revenir à ce niveau surtout avec un cheval que j’ai fabriqué. Ces résultats m’ont permis de confirmer la bonne saison 2016 que nous avions faite et, surtout, de me conforter dans l’idée que Tanael a le niveau pour accéder à de bonnes épreuves. Et puis une victoire comme celle de Göteborg fait toujours plaisir !
GPR. : Vous attendiez-vous à de tels résultats ?
A. C. : J’avais un très bon pressentiment, je vous l’avoue, j’ai toujours senti que c’était un cheval avec beaucoup de moyens. Tanael a une très bonne attitude, il est très respectueux et vraiment participatif. Quand il a commencé, au CSI 5*-W de la Corogne, il s’est très bien comporté, notamment dans la première qualificative, où nous terminons cinquième. À partir de ce moment-là, j’ai eu un bon pressentiment et je savais que c’était l’histoire de deux ou trois concours pour vraiment le mettre dans la performance.
Je suis content parce qu’il s’est révélé à Bordeaux avant de poursuivre sur cette bonne voie à Göteborg. Cela veut dire qu’il n’a pas été bon une fois comme ça, ’’en passant’’. J’en ai toujours été convaincu mais ce n’était pas le cas de beaucoup de personnes. Maintenant, toutes ces performances présagent du bon pour la suite.
GPR. : Comment voyez-vous votre saison extérieure à présent ? Allez-vous faire des CSI 5* ?
A. C. : Mon ambition est bien sûr de continuer les CSI 5*. Après, je n’ai pas toutes les cartes en main, et je dois en discuter avec le sélectionneur, Philippe Guerdat. C’est à lui de décider des concours auxquels je vais participer car nous sommes nombreux mais c’est vrai que j’aimerais beaucoup faire le CSIO 5* de La Baule. Du coup, je me prépare pour celui-là et nous verrons de ce que décide Philippe.
J’ai plusieurs chevaux capables d’épauler Tanael qui ont les moyens nécessaires pour ce genre d’épreuves. J’aimerais donc faire le plus possible de CSI 4 et 5*, en choisissant les concours avec les meilleures dotations. Mais les places sont chères et, malgré ma bonne remontée au classement mondial, je dois encore me positionner.Heureusement, Philippe Guerdat donne beaucoup de chances aux cavaliers et nous ouvre beaucoup de portes. Je lui fais confiance.
GPR. : Aimeriez-vous également faire des Coupes des nations de Division 1 ?
A. C. : Oui tout à fait ! Porter la veste de l’équipe de France, c’est quelque chose qui me tient à cœur, c’est évident ! Si Philippe Guerdat a besoin de moi, je serais là, évidemment.
GPR. : Comment va Tanael des Bonnes ? Quel va être son programme ?
A. C. : Tanael va bien, il va aller à Oliva dans deux semaines, en prévision d’un éventuel concours comme le CSIO 5* de La Baule. C’est une échéance que je veux vraiment préparer, c’est pour cela que je choisis les grandes pistes en herbe. Je veux qu’il soit à l’aise plus qu’il ne l’est déjà pour qu’il soit dans la bonne attitude par la suite. J’aimerais aussi participer au CSI 5* de Versailles, mais tout dépendra des places. Ce sont les résultats qui feront la suite du programme, notamment en ce qui concerne les sélections en CSIO ou sur des CSI 5* un peu plus prisé. Tout est toujours à refaire, cela fait partie du jeu.
GPR. : Vous êtes ce week-end au Grand National de Royan. Quelle place tient ce circuit dans votre programme pour la saison ?
A. C. : Ce circuit est important et j’ai l’intention d’y participer parce que j’ai pas mal de nouveaux chevaux qui commencent à bien se comporter sur les tours importants. Le gros avantage du Grand National est que l’on peut engager trois chevaux dans le Grand Prix, contre un dans les Grands Prix des CSI. D’une manière générale, sont des concours bien organisés. Et puis en France, nous avons assez peu d’épreuves à 1,50m, à moins de courir les CSI 3*. Le Grand National permet de tester les chevaux et de leur donner leur chance sans être obligé de mettre constamment ses chevaux de tête.
Pour l’instant, à Royan, je n’ai engagé qu’Atlantys by Wisbecq dans le Grand Prix. C’est un très bon cheval qui était au CSI 5*-W de Göteborg et qui a bien tourné. Je pense qu’il va bientôt pouvoir épauler Tanael.
Les autres chevaux reprennent tout juste la saison, et je n’ai pas voulu les mettre tout de suite sur ces épreuves. J’ai un deuxième cheval, Unzip D’ick, qui a fait beaucoup de concours aux côtés de Tanael quand il avait six ans. J’essaye de le préparer au circuit dans le même esprit que Tanael. Maintenant qu’il prend neuf ans, il commence les CSI 3*. Il était jusque-là un peu caché, mais il va apparaître maintenant ! Selon ses résultats, je l’engagerai peut-être aussi dans le Grand Prix.
Aldrick Cheronnet : La saison hivernale a été très satisfaisante pour nous. Nous sommes classés sixièmes du Grand Prix Coupe du monde de Bordeaux et nous gagnons l’épreuve majeure du samedi soir. Je suis très content de revenir à ce niveau surtout avec un cheval que j’ai fabriqué. Ces résultats m’ont permis de confirmer la bonne saison 2016 que nous avions faite et, surtout, de me conforter dans l’idée que Tanael a le niveau pour accéder à de bonnes épreuves. Et puis une victoire comme celle de Göteborg fait toujours plaisir !
GPR. : Vous attendiez-vous à de tels résultats ?
A. C. : J’avais un très bon pressentiment, je vous l’avoue, j’ai toujours senti que c’était un cheval avec beaucoup de moyens. Tanael a une très bonne attitude, il est très respectueux et vraiment participatif. Quand il a commencé, au CSI 5*-W de la Corogne, il s’est très bien comporté, notamment dans la première qualificative, où nous terminons cinquième. À partir de ce moment-là, j’ai eu un bon pressentiment et je savais que c’était l’histoire de deux ou trois concours pour vraiment le mettre dans la performance.
Je suis content parce qu’il s’est révélé à Bordeaux avant de poursuivre sur cette bonne voie à Göteborg. Cela veut dire qu’il n’a pas été bon une fois comme ça, ’’en passant’’. J’en ai toujours été convaincu mais ce n’était pas le cas de beaucoup de personnes. Maintenant, toutes ces performances présagent du bon pour la suite.
GPR. : Comment voyez-vous votre saison extérieure à présent ? Allez-vous faire des CSI 5* ?
A. C. : Mon ambition est bien sûr de continuer les CSI 5*. Après, je n’ai pas toutes les cartes en main, et je dois en discuter avec le sélectionneur, Philippe Guerdat. C’est à lui de décider des concours auxquels je vais participer car nous sommes nombreux mais c’est vrai que j’aimerais beaucoup faire le CSIO 5* de La Baule. Du coup, je me prépare pour celui-là et nous verrons de ce que décide Philippe.
J’ai plusieurs chevaux capables d’épauler Tanael qui ont les moyens nécessaires pour ce genre d’épreuves. J’aimerais donc faire le plus possible de CSI 4 et 5*, en choisissant les concours avec les meilleures dotations. Mais les places sont chères et, malgré ma bonne remontée au classement mondial, je dois encore me positionner.Heureusement, Philippe Guerdat donne beaucoup de chances aux cavaliers et nous ouvre beaucoup de portes. Je lui fais confiance.
GPR. : Aimeriez-vous également faire des Coupes des nations de Division 1 ?
A. C. : Oui tout à fait ! Porter la veste de l’équipe de France, c’est quelque chose qui me tient à cœur, c’est évident ! Si Philippe Guerdat a besoin de moi, je serais là, évidemment.
GPR. : Comment va Tanael des Bonnes ? Quel va être son programme ?
A. C. : Tanael va bien, il va aller à Oliva dans deux semaines, en prévision d’un éventuel concours comme le CSIO 5* de La Baule. C’est une échéance que je veux vraiment préparer, c’est pour cela que je choisis les grandes pistes en herbe. Je veux qu’il soit à l’aise plus qu’il ne l’est déjà pour qu’il soit dans la bonne attitude par la suite. J’aimerais aussi participer au CSI 5* de Versailles, mais tout dépendra des places. Ce sont les résultats qui feront la suite du programme, notamment en ce qui concerne les sélections en CSIO ou sur des CSI 5* un peu plus prisé. Tout est toujours à refaire, cela fait partie du jeu.
GPR. : Vous êtes ce week-end au Grand National de Royan. Quelle place tient ce circuit dans votre programme pour la saison ?
A. C. : Ce circuit est important et j’ai l’intention d’y participer parce que j’ai pas mal de nouveaux chevaux qui commencent à bien se comporter sur les tours importants. Le gros avantage du Grand National est que l’on peut engager trois chevaux dans le Grand Prix, contre un dans les Grands Prix des CSI. D’une manière générale, sont des concours bien organisés. Et puis en France, nous avons assez peu d’épreuves à 1,50m, à moins de courir les CSI 3*. Le Grand National permet de tester les chevaux et de leur donner leur chance sans être obligé de mettre constamment ses chevaux de tête.
Pour l’instant, à Royan, je n’ai engagé qu’Atlantys by Wisbecq dans le Grand Prix. C’est un très bon cheval qui était au CSI 5*-W de Göteborg et qui a bien tourné. Je pense qu’il va bientôt pouvoir épauler Tanael.
Les autres chevaux reprennent tout juste la saison, et je n’ai pas voulu les mettre tout de suite sur ces épreuves. J’ai un deuxième cheval, Unzip D’ick, qui a fait beaucoup de concours aux côtés de Tanael quand il avait six ans. J’essaye de le préparer au circuit dans le même esprit que Tanael. Maintenant qu’il prend neuf ans, il commence les CSI 3*. Il était jusque-là un peu caché, mais il va apparaître maintenant ! Selon ses résultats, je l’engagerai peut-être aussi dans le Grand Prix.