Scott Brash est en terrain connu à Doha

Scott Brash se sent définitivement bien à Al-Shaqab. Associé à Ursula XII, le Britannique a ainsi accroché le Grand Prix CSI 5*. Il a devancé un beau podium composé du Turc Omer Karaevli, sur Roso au Crosnier, et de l'Espagnole Pilar Cordon, sur Galine la Cour Zichelhof.



La première manche de ce Grand Prix n’a pas été de tout repos pour les quarante-deux pilotes au départ de ce Grand Prix en deux manches avec barrage. Pourtant les choses avaient bien commencé puisque le Qatari Ali bin Khalid al-Thani, premier cavalier au départ, a signé un parcours parfait, pénalisé toutefois de deux points de temps dépassé avec First Devision. Dossard numéro quatre sur la liste de départ, Kevin Staut signe le score le plus lourd de cette première manche en sortant de piste avec vingt-et-un points. Ça ne passe pas non plus pour Roger-Yves Bost, qui préfère lever le bras avec Qoud’Coeur de la Loge. Le Belge Nicola Philippaerts, lui, se fait éliminer pour deux désobéissances de H&M Zilverstar T. Patrice Delaveau, quant à lui, voit s’éloigner la deuxième manche après deux fautes d’Aquila*HDC sur le milieu et la sortie du triple. Le Suisse Pius Schwizer prend la même décision que Bosty après un refus net de Lester IX sur l’entrée du double. Une faute de trop aux compteurs des Italiens Alberto Zorzi, sur Cornetto K, et Lorenzo de Luca, avec Armitages Boy. Le Suisse Martin Fuchs, vainqueur de l’épreuve majeure du jour hier, laisse cette fois-ci deux barres derrière lui associé à Clooney 51. Après trois fautes du pourtant très en forme hier Cordynox, l’Allemand Marcus Ehning préfère laisser tomber et économiser son magnifique fils de Cornado tandis que Simon Delestre faute en entrée de double puis sur un oxer avec Chadino.
Dix-huit pilotes ont le droit de revenir en deuxième manche. Parmi eux, des couples à quatre points mais aussi quelques victimes du chronomètre, qui redémarrent avec un ou deux points au compteur. Mais la deuxième manche est toujours une bonne opération pour les cavaliers à quatre points qui parviennent à signer le sans-faute. À quatre points à l’issue du premier tour, les Belges Pieter Devos, sur Apart, et Gregory Wathelet, sur Forlap, sauvent les meubles en sortant cette fois-ci un parcours parfait. Le Suédois Henrik von Eckerman, lui, voit son score s’alourdir de huit points sur Yajamila sur l’entrée du triple puis sur un vertical. L’Allemande Janne-Friederike Meyer-Zimmermann, elle, faute dès le début de parcours avec Goja. Ce qui n’est pas le cas de la Suissesse Janika Sprunger, qui inscrit cette fois-ci un parcours parfait avec Aris CMS. Le Qatari Bassem Hassan Mohammed, lui, fait les frais d’une faute sur un vertical avec Gunder. Quant à l’Allemand Daniel Deusser, il signe cette fois-ci un sans-faute avec First Class van Eeckelghem. La Grecque Athina Onassis, qui avait signé un parcours parfait mais pénalisé de deux points de temps, met cette fois une barre à terre sur un oxer avec l’aérien MHS Going Global. Même punition pour le Saoudien Abdullah al-Sharbatly avec Talan. Le Qatari Ali bin Khalid al-Thani, sur First Devision, l’Australienne Edwina Tops-Alexander, sur California, et le Belge Niels Bruynseels, avec Gancia de Muze, eux, restent avec leur score de première manche. Quant aux pilotes précédemment sans-faute, l’Autrichien Max Kûhner faute malheureusement sur l’oxer situé après le triple, alors que Bertram Allen, pourtant associé à une très en forme Molly Malone V, met deux barres à terre.
Finalement, ils n’ont été que quatre à aligner un deuxième sans-faute, sésame vers le barrage. Premier en piste, le Britannique Scott Brash met d’emblée la pression sur ses concurrents en signant un sans-faute rapide (45"21), lui qui a d’emblée décidé de prendre de la vitesse. Après lui, l’Espagnol Pilar Cordon tente de le rattraper, mais ses espoirs sont vite anéantis lorsque Galine la Cour Zichelhof met le deuxième obstacle, un oxer sur bidet, à terre. Son chronomètre malgré tout assez rapide peut lui assurer un podium, si ses concurrents cèdent à la pression. C’est notamment le cas de Christian Ahlmann. L’Allemand, juché sur son pourtant très expérimenté Taloubet Z, est un peu trop gourmand sur la première option et met la palanque à terre. Une deuxième faute l’éloigne définitivement du podium. Il devient le cavalier malchanceux de ce terrible barrage à quatre lorsque le Turc Omer Karaevli, qui sait qu’il n’a pas le droit à l’erreur, décide sagement d’assurer le sans-faute avec Roso au Crosnier (45"98). Pari réussi pour le pilote et son compagnon de douze ans, qui accrochent ainsi la deuxième place et le meilleur résultat de leur carrière. 

Les résultats ici
La réaction de Scott Brash ici
La réaction d'Omer Karaevli ici
La réaction de Pilar Cordon ici