’’J’espère avoir accès à de plus grandes épreuves’’, Julien Gonin

Comme chaque année, GrandPrix-Replay profite du début d’année pour prendre la température auprès des meilleurs cavaliers tricolores. Aujourd’hui, Julien Gonin revient sur sa saison 2016 et parle de ses projets et espoirs pour la saison à venir.



GrandPrix-Replay : Quel bilan faites-vous de l’année écoulée ?
Julien Gonin :
C’est une année qui s’est plutôt bien terminée, bien que je ne sois pas sans_faute dans l’étape Coupe du monde de Lyon, comme l’année dernière. Mon cheval de tête, Soleil de Cornu CH, s’est fait une légère blessure au CSIO 5* de La Baule, ce qui fait que je l’ai tenu à l’écart des terrains de concours pendant trois mois environ. Il a repris la compétition au CSI 4* Valence, et j’ai senti à ce moment-là qu’il était de retour. Il s'est ensuite plusieurs fois classé dans les épreuves du CSI 3* de Rouen, et il a même remporté une épreuve au CSI 5* de Genève, ce qui est très satisfaisant. Je suis aussi très fier de VIP du Forezan, avec qui je suis champion de France des chevaux de sept ans l’an dernier, et de Vipper du Lavoir qui s’en sort très bien aussi (Julien Gonin et Vipper du Lavoir se sont classé à la cinquième place du championnat des chevaux de sept ans, ndlr). 

GPR. : Quel est votre programme pour cet hiver ? Allez-vous marquer une trève ?
J. G. :
Je ne me suis pas arrêté car il a fallu que je travaille tous mes jeunes chevaux cet hiver. J’ai sorti beaucoup de chevaux de quatre, cinq et six ans au Winter Tour de Chazey-sur-Ain. J’en sors en général vingt à vingt-cinq par jour sur des épreuves préparatoires entre 1,10m et 1,25m. 

GPR. : Quels sont vos principaux objectifs pour la saison à venir ? Sur le circuit indoor ? Sur le circuit extérieur ?
J. G. :
Je serai au CSI 5*-W de Bordeaux la semaine prochaine, après quoi je partirai à nouveau sur une étape du Winter Tour à Mâcon, puis je serai au CSI de Vilamoura au Portugal. Nous participerons à nouveau au circuit du Grand National avec Olivier Robert, ce qui me permettra d’éventuellement faire participer quelques nouveaux chevaux. 

GPR. : Visez-vous les championnats d’Europe ? 
J. G. :
Je ne pense sincèrement pas être au niveau pour le moment. Si l’occasion se présente, bien sûr, je suis totalement d’accord pour tenter l’aventure, mais je pense que d’autres couples sont envisagés bien avant nous.

GPR. : Aimeriez-vous participer à des Coupes des nations ?
J. G. :
J’aimerais bien pouvoir participer à une ou deux étapes de Coupe des Nations, si notre niveau est satisfaisant. Mais comme pour les championnats d’Europe, la décision ne me revient pas. La compétition n’est pas ma seule priorité. Il faut aussi que je pense à toutes mes autres activités, comme le fonctionnement de mes écuries, ou la production de la nourriture de mes chevaux que j’assure moi-même. Mais j’espère malgré tout progresser cette année et remonter parmi les cent meilleurs mondiaux, et avoir accès à de plus grandes épreuves. 

GPR. : Quels seront vos chevaux de tête cette année ?
J. G. :
Il s’agit des mêmes que 2016, à savoir Une Étoile, Soleil de Cornu CH et Well Done. 

GPR. : Avez-vous des arrivées et/ou des départs dans vos écuries en vue de la saison qui débute ?
J. G. :
J’ai vraiment beaucoup de jeunes chevaux, mais je préfère ne pas trop me prononcer sur eux avant qu’ils aient pu faire leurs preuves en compétition. Mais cette année devrait m’éclairer sur eux également.

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