’’C’est probablement la dernière saison de Carinjo’’, Patrice Delaveau
Comme chaque année, GrandPrix-Replay profite du début d’année pour prendre la température auprès des meilleurs cavaliers tricolores. Aujourd’hui en saut d’obstacles, c’est Patrice Delaveau qui se retourne sur une difficile saison 2016, où il a notamment dû dire adieu aux Jeux olympiques de Rio, et se confie sur ses objectifs pour une année qu’il espère meilleure.
GrandPrix-Replay : Quel bilan faites-vous de l’année écoulée ?
Patrice Delaveau : 2016 n’a pas été une bonne saison pour moi. Cela a commencé par la blessure de Lacrimoso*HDC lors de la finale Coupe du monde de Göteborg, qui s’est avérée être une fêlure au niveau de l’un des canons postérieurs, ce qui a signé l’arrêt total de sa saison. Cela a continué avec Carinjo*HDC qui s’est lui aussi blessé en compétition à Cagnes-wur-Mer. Il me restait Orient Express*HDC, que j’espérais pouvoir qualifier pour les Jeux, mais il a attrapé un virus et n’a pas eu la forme nécessaire pour se rendre à Rio. Après cela, nous n’avons pas réussi à retrouver Orient au niveau dont il avait l’habitude ces dernières années, et nous avons décidé de lui faire prendre sa retraite et de débuter sa carrière de reproducteur dès cette année. L’arrivée d’Aquila (ancienne monture de tête du Néerlandais Wout-Jan van der Schans, acheté par le haras des Coudrettes lors de la vente aux enchères des effectifs SFN, en septembre dernier, ndlr) en fin d’année a malgré tout mis du positif dans cette année compliquée. Le cheval a été légèrement malade en fin de saison, je n’ai donc pas pu lui faire faire tous les concours que j’aurais voulu, mais rien de grave. Cela s’est très bien passé à son arrivée, avec notamment une victoire en CSI 2* à Saint-Lô, et il va beaucoup mieux aujourd’hui.
GPR. : Quel est votre programme pour cet hiver ? Allez-vous marquer une trève ?
P. D. : Je n’ai arrêté que relativement tard, après le CSI 5*-W de La Corogne, et j’étais déjà au CSI 5* de Bâle la semaine dernière, ce qui m’a à peine fait quatre semaines sans concours. Je n’ai donc pas fait de vraie pause, notamment pour poursuivre le travail avec Lacrimoso et Carinjo qui revenaient au travail. La complexité avec Lacrimoso, c’est que je n’ai pas vraiment de petites épreuves à proximité de chez moi. Il a participé au CSI 2* de Saint-Lô, au CSI 3* de Rouen, puis au CSI 5*-W de La Corogne en fin d’année où nous avons eu la confirmation qu’il fallait encore un peu de temps pour que nous retrouvions le niveau que nous avions l’an dernier. Il fallait cependant en passer par là pour retrouver tous nos repères.
GPR. : Quels sont vos principaux objectifs pour la saison à venir ? Sur le circuit indoor ? Sur le circuit extérieur ?
P. D. : Pour le circuit indoor, je ne vise aucune qualification pour la finale Coupe du monde. Je serai par exemple à Bordeaux dans une quinzaine de jours, mais sans objectif de qualification, avec la seule idée de faire de bons résultats sur les épreuves majeures. Je serai avant cela au CSI 4* d’Amsterdam avec Aquila et Lacrimoso, qui seront ensuite également à Bordeaux. Il y a souvent deux Grands Prix CSI 5* sur ces concours-là, ils pourront donc se partager la tâche. Après Bordeaux, je participerai probablement au CSIO 5* d’Abu Dhabi avec Aquila en cheval de tête, et je ne sais pas encore qui de Carinjo ou Lacrimoso l’accompagnera. D’autres concours m’intéressent, comme le CSI 5* de ‘s-Hertogenbosch, puis le Saut Hermès à Paris qui viendront clôturer la saison intérieure. La suite dépendra de mes chevaux.
GPR. : Visez-vous les championnats d’Europe ? Avec quel cheval ?
P. D. : Si j’ai une chance d’y participer, je pense que ce sera avec Aquila. Il me reste encore à faire parfaitement connaissance avec le cheval, et à être bien performant avec lui dans les épreuves majeures. Je pense aux championnats d’Europe, mais je dois être certain d’être bien à l’aise avec le cheval avant cela, sur de belles épreuves, pourquoi pas quelques étapes du circuit Coupe des Nations. Je me projette assez dans l’avenir avec Aquila, à qui je pense pour les Jeux équestres mondiaux de 2018. J’ai également Lacrimoso, mais qui lui est plus à l’aise sur des pistes en sable.
GPR. : Quels seront vos chevaux de tête cette année ?
P. D. : Aquila et Lacrimoso sont les deux chevaux de tête de l’écurie. Carinjo peut aussi les accompagner. Il prend seize ans cette année, il peut les seconder en CSI 5* voir les remplacer sur les épreuves majeures, mais je ne le préparerai pas pour le championnat d’Europe. C’est probablement sa dernière saison de compétition. Il a beaucoup de métier et n’a pas besoin de préparation particulière pour telle ou telle grosse échéance. J’ai aussi Léontine Ledimar Z*HDC qui est performante sur les épreuves intermédiaires, mais qui a encore besoin d’apprendre. Je pense que je pourrais bientôt songer à lui faire passer un cap supplémentaire et l’engager sur des épreuves à 1,55m. Il y a enfin Utope de la Roque qui a été assez bon et qui ressortira bientôt sur les beaux concours avec moi.
GPR : Avez-vous des arrivées et/ou des départs dans vos écuries en vue de la saison qui débute ?
P. D. : Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux chevaux pour compléter ce piquet. Nous étudions plusieurs pistes, mais il est vrai que nous en recherchons tout particulièrement en ce moment, y compris des chevaux de sept ans qui pourraient être prêts pour un horizon 2018.
Patrice Delaveau : 2016 n’a pas été une bonne saison pour moi. Cela a commencé par la blessure de Lacrimoso*HDC lors de la finale Coupe du monde de Göteborg, qui s’est avérée être une fêlure au niveau de l’un des canons postérieurs, ce qui a signé l’arrêt total de sa saison. Cela a continué avec Carinjo*HDC qui s’est lui aussi blessé en compétition à Cagnes-wur-Mer. Il me restait Orient Express*HDC, que j’espérais pouvoir qualifier pour les Jeux, mais il a attrapé un virus et n’a pas eu la forme nécessaire pour se rendre à Rio. Après cela, nous n’avons pas réussi à retrouver Orient au niveau dont il avait l’habitude ces dernières années, et nous avons décidé de lui faire prendre sa retraite et de débuter sa carrière de reproducteur dès cette année. L’arrivée d’Aquila (ancienne monture de tête du Néerlandais Wout-Jan van der Schans, acheté par le haras des Coudrettes lors de la vente aux enchères des effectifs SFN, en septembre dernier, ndlr) en fin d’année a malgré tout mis du positif dans cette année compliquée. Le cheval a été légèrement malade en fin de saison, je n’ai donc pas pu lui faire faire tous les concours que j’aurais voulu, mais rien de grave. Cela s’est très bien passé à son arrivée, avec notamment une victoire en CSI 2* à Saint-Lô, et il va beaucoup mieux aujourd’hui.
GPR. : Quel est votre programme pour cet hiver ? Allez-vous marquer une trève ?
P. D. : Je n’ai arrêté que relativement tard, après le CSI 5*-W de La Corogne, et j’étais déjà au CSI 5* de Bâle la semaine dernière, ce qui m’a à peine fait quatre semaines sans concours. Je n’ai donc pas fait de vraie pause, notamment pour poursuivre le travail avec Lacrimoso et Carinjo qui revenaient au travail. La complexité avec Lacrimoso, c’est que je n’ai pas vraiment de petites épreuves à proximité de chez moi. Il a participé au CSI 2* de Saint-Lô, au CSI 3* de Rouen, puis au CSI 5*-W de La Corogne en fin d’année où nous avons eu la confirmation qu’il fallait encore un peu de temps pour que nous retrouvions le niveau que nous avions l’an dernier. Il fallait cependant en passer par là pour retrouver tous nos repères.
GPR. : Quels sont vos principaux objectifs pour la saison à venir ? Sur le circuit indoor ? Sur le circuit extérieur ?
P. D. : Pour le circuit indoor, je ne vise aucune qualification pour la finale Coupe du monde. Je serai par exemple à Bordeaux dans une quinzaine de jours, mais sans objectif de qualification, avec la seule idée de faire de bons résultats sur les épreuves majeures. Je serai avant cela au CSI 4* d’Amsterdam avec Aquila et Lacrimoso, qui seront ensuite également à Bordeaux. Il y a souvent deux Grands Prix CSI 5* sur ces concours-là, ils pourront donc se partager la tâche. Après Bordeaux, je participerai probablement au CSIO 5* d’Abu Dhabi avec Aquila en cheval de tête, et je ne sais pas encore qui de Carinjo ou Lacrimoso l’accompagnera. D’autres concours m’intéressent, comme le CSI 5* de ‘s-Hertogenbosch, puis le Saut Hermès à Paris qui viendront clôturer la saison intérieure. La suite dépendra de mes chevaux.
GPR. : Visez-vous les championnats d’Europe ? Avec quel cheval ?
P. D. : Si j’ai une chance d’y participer, je pense que ce sera avec Aquila. Il me reste encore à faire parfaitement connaissance avec le cheval, et à être bien performant avec lui dans les épreuves majeures. Je pense aux championnats d’Europe, mais je dois être certain d’être bien à l’aise avec le cheval avant cela, sur de belles épreuves, pourquoi pas quelques étapes du circuit Coupe des Nations. Je me projette assez dans l’avenir avec Aquila, à qui je pense pour les Jeux équestres mondiaux de 2018. J’ai également Lacrimoso, mais qui lui est plus à l’aise sur des pistes en sable.
GPR. : Quels seront vos chevaux de tête cette année ?
P. D. : Aquila et Lacrimoso sont les deux chevaux de tête de l’écurie. Carinjo peut aussi les accompagner. Il prend seize ans cette année, il peut les seconder en CSI 5* voir les remplacer sur les épreuves majeures, mais je ne le préparerai pas pour le championnat d’Europe. C’est probablement sa dernière saison de compétition. Il a beaucoup de métier et n’a pas besoin de préparation particulière pour telle ou telle grosse échéance. J’ai aussi Léontine Ledimar Z*HDC qui est performante sur les épreuves intermédiaires, mais qui a encore besoin d’apprendre. Je pense que je pourrais bientôt songer à lui faire passer un cap supplémentaire et l’engager sur des épreuves à 1,55m. Il y a enfin Utope de la Roque qui a été assez bon et qui ressortira bientôt sur les beaux concours avec moi.
GPR : Avez-vous des arrivées et/ou des départs dans vos écuries en vue de la saison qui débute ?
P. D. : Nous sommes toujours à la recherche de nouveaux chevaux pour compléter ce piquet. Nous étudions plusieurs pistes, mais il est vrai que nous en recherchons tout particulièrement en ce moment, y compris des chevaux de sept ans qui pourraient être prêts pour un horizon 2018.