''J'espère pouvoir conclure en beauté'', Steve Guerdat
Demain, la dernière journée du CHI de Genève édition 2016 sera rythmée par le Grand Prix dominical, mais également par les adieux du crack Nino des Buissonnets. Champion olympique en 2012, son cavalier Steve Guerdat a livré ses impressions sur cette belle édition.
- Demain, vous ferez votre dernière apparition internationale avec le complice de vos plus beaux succès, Nino des Buissonnets. À quel moment vous est-il apparu évident que Genève devrait être son dernier concours ?
- Steve Guerdat : Il a toujours été clair que si le retrait de Nino de la compétition devait être célébré, ce ne pourrait pas être ailleurs qu’à Genève. C’est mon concours préféré et Nino y a remporté le Grand Prix à deux reprises. Le public ici l’adore. La décision que cet événement aurait lieu cette année, je l’ai prise il y a deux mois. Nino est actuellement au top de sa forme, mais il prend seize ans et s’il devait se blesser, cela mettrait vraisemblablement un terme brutal à sa carrière. Je n’étais pas prêt à prendre ce risque. Je voulais lui offrir une belle retraite, qu’il a largement méritée, au sommet de sa forme. Les gens pourront encore en profiter une dernière fois demain et puis on tirera le rideau. C’est ainsi.
- Vous avez évolué ensemble à haut niveau pendant six ans et avez accumulé les succès que l’on connait. Quelle est la part de Nino dans l’ensemble de votre carrière à ce jour ?
- Steve Guerdat : Je pense que Nino est devenu une légende, non seulement en raison de sa médaille d’or olympique, mais également grâce à son doublé à Genève. Il a également été classé, entre autres, deuxième à deux reprises en finale de Coupe du monde. Il n’a pas fait beaucoup de concours mais presqu’à chaque fois, ses sorties se sont soldées par un gros résultat. Et aujourd’hui, il est toujours en superbe condition. Il n’a pas été seulement mon meilleur cheval, mais certainement aussi l’un des meilleurs chevaux de l’Histoire.
- Comment vous sentez-vous à la veille d’un jour où vous savez que ce sera la dernière fois que vous sellerez Nino pour un Grand Prix ?
- Steve Guerdat : Je ne veux pas penser à cela. Demain, je veux monter pour tenter de remporter à nouveau le Grand Prix. Le reste viendra après !
- Qu’attendez-vous de cette nouvelle finale de Majeur ?
- Steve Guerdat : Ce sera certainement un parcours très difficile comme on en a l’habitude, ici à Genève. La première manche sera longue, et au barrage, il faut toujours être à fond. Il y a tellement de bons couples ici comme on aura pu le remarquer lors de la Finale du Top 10 vendredi soir. Cela va être très serré demain et j’espère avoir un peu de chance de mon côté pour pouvoir conclure en beauté.
- Vendredi vous avez déjà livré une belle performance en terminant troisième du Finale du Top 10 avec Corbinian. Au printemps, vous aviez gagné la finale de Coupe du monde. Pensez-vous que Corbinian pourrait marcher dans les traces de Nino, notamment lors de grands rendez-vous ?
- Steve Guerdat : « Corbinian » n’a pas peut-être encore pour l’instant la souveraineté de Nino, mais dans son genre, c’est également un cheval d’exception. Il fait déjà partie des meilleurs chevaux du monde et je trouve dommage que les gens n’aient pas encore mesuré sa dimension. Je veux dire, ce cheval a remporté la Coupe du monde, c’est l’un des plus beaux succès de ma carrière. Alors Corbinian n’a plus rien à prouver ou n’a pas à marcher dans les traces de quiconque ; il a montré ce qu’il vaut par lui-même.
- Lors de vos victoires de 2013 et 2015 dans le Grand Prix, vous partiez relativement tôt dans le barrage et il a fallu attendre jusqu’à la fin de l’épreuve pour que votre victoire se confirme. Espérez-vous qu’un tel scénario, dur pour les nerfs, nous soit épargné demain ?
- Steve Guerdat : Je souhaite juste de bien monter. La suite viendra par elle-même.
- Steve Guerdat : Il a toujours été clair que si le retrait de Nino de la compétition devait être célébré, ce ne pourrait pas être ailleurs qu’à Genève. C’est mon concours préféré et Nino y a remporté le Grand Prix à deux reprises. Le public ici l’adore. La décision que cet événement aurait lieu cette année, je l’ai prise il y a deux mois. Nino est actuellement au top de sa forme, mais il prend seize ans et s’il devait se blesser, cela mettrait vraisemblablement un terme brutal à sa carrière. Je n’étais pas prêt à prendre ce risque. Je voulais lui offrir une belle retraite, qu’il a largement méritée, au sommet de sa forme. Les gens pourront encore en profiter une dernière fois demain et puis on tirera le rideau. C’est ainsi.
- Vous avez évolué ensemble à haut niveau pendant six ans et avez accumulé les succès que l’on connait. Quelle est la part de Nino dans l’ensemble de votre carrière à ce jour ?
- Steve Guerdat : Je pense que Nino est devenu une légende, non seulement en raison de sa médaille d’or olympique, mais également grâce à son doublé à Genève. Il a également été classé, entre autres, deuxième à deux reprises en finale de Coupe du monde. Il n’a pas fait beaucoup de concours mais presqu’à chaque fois, ses sorties se sont soldées par un gros résultat. Et aujourd’hui, il est toujours en superbe condition. Il n’a pas été seulement mon meilleur cheval, mais certainement aussi l’un des meilleurs chevaux de l’Histoire.
- Comment vous sentez-vous à la veille d’un jour où vous savez que ce sera la dernière fois que vous sellerez Nino pour un Grand Prix ?
- Steve Guerdat : Je ne veux pas penser à cela. Demain, je veux monter pour tenter de remporter à nouveau le Grand Prix. Le reste viendra après !
- Qu’attendez-vous de cette nouvelle finale de Majeur ?
- Steve Guerdat : Ce sera certainement un parcours très difficile comme on en a l’habitude, ici à Genève. La première manche sera longue, et au barrage, il faut toujours être à fond. Il y a tellement de bons couples ici comme on aura pu le remarquer lors de la Finale du Top 10 vendredi soir. Cela va être très serré demain et j’espère avoir un peu de chance de mon côté pour pouvoir conclure en beauté.
- Vendredi vous avez déjà livré une belle performance en terminant troisième du Finale du Top 10 avec Corbinian. Au printemps, vous aviez gagné la finale de Coupe du monde. Pensez-vous que Corbinian pourrait marcher dans les traces de Nino, notamment lors de grands rendez-vous ?
- Steve Guerdat : « Corbinian » n’a pas peut-être encore pour l’instant la souveraineté de Nino, mais dans son genre, c’est également un cheval d’exception. Il fait déjà partie des meilleurs chevaux du monde et je trouve dommage que les gens n’aient pas encore mesuré sa dimension. Je veux dire, ce cheval a remporté la Coupe du monde, c’est l’un des plus beaux succès de ma carrière. Alors Corbinian n’a plus rien à prouver ou n’a pas à marcher dans les traces de quiconque ; il a montré ce qu’il vaut par lui-même.
- Lors de vos victoires de 2013 et 2015 dans le Grand Prix, vous partiez relativement tôt dans le barrage et il a fallu attendre jusqu’à la fin de l’épreuve pour que votre victoire se confirme. Espérez-vous qu’un tel scénario, dur pour les nerfs, nous soit épargné demain ?
- Steve Guerdat : Je souhaite juste de bien monter. La suite viendra par elle-même.