’’L'année prochaine sera une année de transition’’, Jérôme Guéry
Ce week-end dans les rangs des cavaliers engagés dans le Longines Masters de Paris, Jérôme Guéry termine peu à peu une belle saison, où il a notamment pris part à ses premiers Jeux olympiques. La semaine dernière, le Belge faisait également partie des premiers pilotes à prendre part au nouveau Jumping Clash Challenge, à Madrid. Entre deux concours, il a pris le temps de faire le bilan avec GrandPrix-Replay.
GrandPrix-Replay : Vous participiez le week-end dernier au Madrid Horse Week, et pour la première fois au Jumping Clash Challenge. Que retenez-vous de cette expérience ?
Jérôme Guéry : J’étais engagé avec Alicante dans cette première épreuve du Jumping Clash Challenge. Après avoir remporté l’épreuve qualificative du jeudi, nous réalisons quatre points en quart de finale face à Beat Mändli. J’aurais évidemment espéré aller jusqu’en finale, mais Beat Mändli a prouvé qu’il était en forme. Il s’impose d’ailleurs en finale. Le bilan est positif, mon cheval a bien sauté. J’ai pris un peu plus de risques et fait quatre points. Cela fait partie du sport.
G.P.R : Quel regard portez-vous sur ce nouveau concept ?
J. G. : Ce nouveau concept était vraiment bien organisé. Il est réfléchi depuis plusieurs années. Il y aura sans doute quelques points d’améliorations à apporter par la suite, mais le Jumping Clash Challenge est assez attractif et facile à comprendre pour le public. Les résultats sont immédiats. Pour le moment, c’est un concept qui est au point sur du 2*. À voir sur du niveau 5*, où les dotations seront plus nombreuses et amèneront sans doute davantage de cavaliers à y participer. La compétition y sera encore plus palpitante.
G.P.R : Vous accueillez depuis peu, un nouveau pensionnaire au sein de vos écuries, Giovanni van het Scheefkasteel, monture qui évoluait sous la selle du cavalier suisse Puis Schwiser, mais également Zoé II. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur eux ?
J. G. : Zoé II est une jument que je connais vraiment bien. Elle était auparavant montée par Lorenzo de Luca et Daniel Deusser, aux écuries Stephex. Lorsque Stephan Conter m’a demandé si j’étais intéressé, j’étais très touché qu’il ait pensé à moi. Après, c’est toujours compliqué de passer derrière de tels cavaliers. Je n’ai pas la prétention de faire mieux qu’eux mais de faire de mon mieux. Zoé s’est bien comporté dès sa première compétition (la jument se classe troisième d’une épreuve à 1,40m lors du CSI 3* de Saint-Lô en octobre, ndlr).
Giovanni est un BWP de dix ans par Darco qui était monté par Pius Schwiser jusqu’à présent. Le couple s’était fait remarqué en se classant deuxième de la Coupe des nations d’Hickstead et quatrième dans celle de Falsterbo, la saison dernière. Mon équitation est un peu différente de celle de Puis Schwizer. Nous avons fait nos débuts à Madrid, mais ça ne s’est pas très bien passé puisque nous sommes éliminés dans le Grand Prix. On va voir comment cela va se passer et faire une nouvelle tentative dans quelques semaines, au CSI 2* de Lier. Si cela ne se passe pas bien en indoor, on privilégiera la saison extérieure. Giovanni est un grand cheval avec beaucoup de moyens. Il a besoin de place. On se découvre en indoor. Quoiqu’il en soit, il est toujours agréable d’accueillir un nouveau cheval aux écuries.
G.P.R : Vous disposez d’un piquet compétitif. Comment envisagez-vous les prochaines échéances ? La saison prochaine ?
J. G. : Grand Cru vd Rozenberg est mon cheval de tête. Il est chez moi depuis deux ans. On forme désormais un vrai couple et les résultats sont là. Grand Cru est encore sans-faute dans la première manche du Grand Prix Coupe du Monde de Stuttgart et se classe treizième de l’épreuve. Cette semaine, nous sommes au Longines Masters de Paris, puis nous irons au CSI 5* de Genève. Grand Cru aura ensuite deux semaines de repos pour enfin terminer la saison au CSI 5*-W de Malines, qui est notre concours à la maison.
Papillon Z, quant à lui, est également en grande forme. Il a fait de plus petites épreuves. Je pense faire un programme plus léger avec lui, c’est-à-dire les CSI 5* de Paris et Genève. Il a fait énormément pour que je puisse obtenir ma qualification aux Jeux olympiques de Rio.
Garfield est la belle surprise. On me l’a confié mi-août, et très rapidement, quelque chose s’est passé. À chaque concours, il fait mieux. Alicante est aussi performant, il est à Paris avec moi. Sans oublier les nouveaux venus, Giovanni et Zoé qui débutent.
Maintenant, je vais essayer de garder la forme pour la saison prochaine. Ce sera une année de transition avec en ligne de mire les championnats d’Europe, une compétition importante. Je vais vraiment me concentrer sur le circuit du Global Champions Tour et tenter de faire mieux sur le plan individuel. Mais pour moi et la Belgique, on va surtout essayer de créer un noyau de cavaliers pour les Jeux équestres mondiaux de 2018 qui auront lieu à Tryon.
Jérôme Guéry : J’étais engagé avec Alicante dans cette première épreuve du Jumping Clash Challenge. Après avoir remporté l’épreuve qualificative du jeudi, nous réalisons quatre points en quart de finale face à Beat Mändli. J’aurais évidemment espéré aller jusqu’en finale, mais Beat Mändli a prouvé qu’il était en forme. Il s’impose d’ailleurs en finale. Le bilan est positif, mon cheval a bien sauté. J’ai pris un peu plus de risques et fait quatre points. Cela fait partie du sport.
G.P.R : Quel regard portez-vous sur ce nouveau concept ?
J. G. : Ce nouveau concept était vraiment bien organisé. Il est réfléchi depuis plusieurs années. Il y aura sans doute quelques points d’améliorations à apporter par la suite, mais le Jumping Clash Challenge est assez attractif et facile à comprendre pour le public. Les résultats sont immédiats. Pour le moment, c’est un concept qui est au point sur du 2*. À voir sur du niveau 5*, où les dotations seront plus nombreuses et amèneront sans doute davantage de cavaliers à y participer. La compétition y sera encore plus palpitante.
G.P.R : Vous accueillez depuis peu, un nouveau pensionnaire au sein de vos écuries, Giovanni van het Scheefkasteel, monture qui évoluait sous la selle du cavalier suisse Puis Schwiser, mais également Zoé II. Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur eux ?
J. G. : Zoé II est une jument que je connais vraiment bien. Elle était auparavant montée par Lorenzo de Luca et Daniel Deusser, aux écuries Stephex. Lorsque Stephan Conter m’a demandé si j’étais intéressé, j’étais très touché qu’il ait pensé à moi. Après, c’est toujours compliqué de passer derrière de tels cavaliers. Je n’ai pas la prétention de faire mieux qu’eux mais de faire de mon mieux. Zoé s’est bien comporté dès sa première compétition (la jument se classe troisième d’une épreuve à 1,40m lors du CSI 3* de Saint-Lô en octobre, ndlr).
Giovanni est un BWP de dix ans par Darco qui était monté par Pius Schwiser jusqu’à présent. Le couple s’était fait remarqué en se classant deuxième de la Coupe des nations d’Hickstead et quatrième dans celle de Falsterbo, la saison dernière. Mon équitation est un peu différente de celle de Puis Schwizer. Nous avons fait nos débuts à Madrid, mais ça ne s’est pas très bien passé puisque nous sommes éliminés dans le Grand Prix. On va voir comment cela va se passer et faire une nouvelle tentative dans quelques semaines, au CSI 2* de Lier. Si cela ne se passe pas bien en indoor, on privilégiera la saison extérieure. Giovanni est un grand cheval avec beaucoup de moyens. Il a besoin de place. On se découvre en indoor. Quoiqu’il en soit, il est toujours agréable d’accueillir un nouveau cheval aux écuries.
G.P.R : Vous disposez d’un piquet compétitif. Comment envisagez-vous les prochaines échéances ? La saison prochaine ?
J. G. : Grand Cru vd Rozenberg est mon cheval de tête. Il est chez moi depuis deux ans. On forme désormais un vrai couple et les résultats sont là. Grand Cru est encore sans-faute dans la première manche du Grand Prix Coupe du Monde de Stuttgart et se classe treizième de l’épreuve. Cette semaine, nous sommes au Longines Masters de Paris, puis nous irons au CSI 5* de Genève. Grand Cru aura ensuite deux semaines de repos pour enfin terminer la saison au CSI 5*-W de Malines, qui est notre concours à la maison.
Papillon Z, quant à lui, est également en grande forme. Il a fait de plus petites épreuves. Je pense faire un programme plus léger avec lui, c’est-à-dire les CSI 5* de Paris et Genève. Il a fait énormément pour que je puisse obtenir ma qualification aux Jeux olympiques de Rio.
Garfield est la belle surprise. On me l’a confié mi-août, et très rapidement, quelque chose s’est passé. À chaque concours, il fait mieux. Alicante est aussi performant, il est à Paris avec moi. Sans oublier les nouveaux venus, Giovanni et Zoé qui débutent.
Maintenant, je vais essayer de garder la forme pour la saison prochaine. Ce sera une année de transition avec en ligne de mire les championnats d’Europe, une compétition importante. Je vais vraiment me concentrer sur le circuit du Global Champions Tour et tenter de faire mieux sur le plan individuel. Mais pour moi et la Belgique, on va surtout essayer de créer un noyau de cavaliers pour les Jeux équestres mondiaux de 2018 qui auront lieu à Tryon.