Les Longines Masters de Paris promettent quatre jours de beau sport

Ce matin, Christophe Ameeuw, Président directeur général d’EEM, avait donné rendez-vous à la presse à l’Hôtel Park Hyatt-Vendôme, en plein cœur de Paris, pour lever le voile sur l’édition 2016 des Longines Masters de Paris. Programme sportif alléchant pour plateau prestigieux, tel est le menu proposé par le Belge pour la neuvième édition de son concours parisien.



En décembre 2008, Christophe Ameeuw et son équipe posaient leurs valises au Parc des expositions de Paris-Nord Villepinte pour la première fois avec un but bien précis : redonner à Paris un CSI 5*. ’’L’évolution est assez extraordinaire. Quand nous sommes arrivés en 2008, il n’y avait plus d’événement 5* à Paris tandis qu’aujourd’hui il y a une petite dizaine de concours dans la Capitale. Nous avons réussi à motiver les organisateurs et à créer de nouveaux fans pour pousser notre sport vers l’avant’’, se félicite-t-il. Neuf ans plus tard, le Belge sait encore insuffler une énergie nouvelle à son concours, désormais étape de son Grand Chelem Indoor, qui voit se dérouler cette saison sa deuxième édition. ’’Nous venons de terminer Los Angeles et sommes ravis d’entamer les Longines Masters de Paris, début décembre’’, précise-t-il. ’’Nous tenons beaucoup à ce Grand Chelem qui réunit trois capitales de trois continents différents. Cette année, à Paris, le sport va faire plaisir au public et le programme va être majestueux. Nous préparons plein de surprises !’’
Parmi les temps forts, le Longines Speed Challenge, compétition de vitesse incontournable. ’’Le Speed Challenge est une compétition unique, contre le temps’’, s’enthousiasme Juan Carlos Capelli, vice-président et directeur marketing de Longines. ’’Elle réunit chronomètre et précision, c’est l’une des épreuves qui différencie les Longines Masters des autres compétitions. L’année dernière, à Paris, on se serait cru dans un match de football lorsque le gagnant a signé le meilleur parcours !’’ Une ambiance qui a su conquérir le pilote tricolore Roger-Yves Bost, tandis que les cavaliers courront cette vitesse sur un parcours absolument identique à celui proposé par le chef de piste italien Uliano Vezzani à Los Angeles, il y a quelques semaines. ’’Le parcours est assez orignial cette année, tout en étant difficile. Le suspense est assuré jusqu’au bout et je pense que ça plaira au public parisien’’, explique le champion olympique, qui viendra d’ailleurs accompagnée de sa complice à Rio, Sydney Une Prince, qui fera son retour à la compétition après une pause bien méritée. ’’Je prendrai sans doute Sydney et Pégase du Mûrier, puis un troisième cheval, mais je n’ai pas encore décidé.’’ Pour Pénélope Leprevost aussi, l’échéance parisienne est clé dans son calendrier annuel. ’’Je vais tout mettre en œuvre pour arriver au top de ma forme. C’est très important pour moi. Personnellement, je compterai sur Flora de Mariposa.’’
À ne pas manquer également, la Gold Cup, qui se déroulera samedi en deux manches, ainsi que l’épreuve caritative Pro-Am et, évidemment, le Grand Prix dominical. En parallèle du CSI 5*, des CSI 1 et 2* seront organisés.
Un programme qui plait bien aux cavaliers puisque les vingt-cinq meilleurs mondiaux seront présent dans le Hall 5b, dans quinze jours. ’’C’est un moment de partage avec le public’’, explique Roger-Yves Bost. ’’C’est le concours que l’on attend toute l’année.’’