“Cela laisse présager de belles choses”, Olivier Robert

Voici la réaction d’Olivier Robert, cinquième du Grand Prix Coupe du monde de Lyon, cet après-midi à Eurexpo avec Quenelle du Py : 



“J’ai monté mon barrage avec un peu de retenue, d’abord parce que je repartais en numéro un, mais aussi parce qu’en tentant ma chance dimanche dernier à Helsinki, je me suis retrouvé douzième avec juste une faute. Aujourd’hui, tout s’est bien passé, ce qui laisse présager de belles choses pour la suite de la saison indoor. Dans trois semaines, je participerai au CSI 5*-W Stuttgart, le temple des Allemands. Je vais faire de mon mieux.
Jusqu’à l’ouverture de cette saison indoor, l’année 2016 a été moins bonne que les deux précédentes. J’ai sauté avec le frein à main serré toute l’année, et j’ai globalement raté à peu près tous mes barrages avec Quenelle. Nous avons fait une vraie pause au mois de septembre, ce qui m’a permis de réfléchir et de me remettre sérieusement en question. Nous sommes repartis du bon pied. Je tiens à souligner que Philippe Guerdat m’a mis dans les meilleures conditions. Il m’a sélectionné pour Lyon, ce qui n’est pas évident compte tenu du quota de places réservées à la France. Il m’avait aussi indiqué qu’il était important de prendre des points dans les premières étapes, celle de Lyon comprise, car cela conditionnerait les sélections pour la suite de la saison. Tout s’est heureusement bien passé. Ma jument a très bien voyagé entre Helsinki et ici et très bien encaissé ces deux gros concours consécutifs. Son corps n’est pas parfait mais il se bonifie au fil des années, ce qui me remplit de joie. Ce soir, j’ai déjà dix-sept points au classement de la Coupe du monde. Bien sûr, participer à la finale du circuit aux États-Unis serait fantastique, mais le plus dur est de confirmer à ce niveau. Je vais y penser tous les matins, forcément!

Hier, Michel Robert m’a fait travailler pendant deux heures avec Quenelle. Vendredi, je ne me sentais pas parfaitement bien avec elle. Je n’arrivais plus à galoper. Comme d’habitude depuis trois ans, Michel a su tout remettre en ordre par la voix, en la montant ou juste en la longeant. Je l’en remercie énormément. Notre rencontre, antérieure à mon bout de chemin avec Quenelle, a tout changé pour moi. Nous vivons à Lyon et Bordeaux, donc près et loin l’une de l’autre à la fois. J’aimerais passer beaucoup plus de temps à travailler avec lui, mais ce n’est pas simple quand on gère une écurie de trente chevaux. Je lui dois tellement.”