’’La veste bleue, j’y pense tous les matins’’, Maelle Martin
Après une très belle saison extérieure qui l’a conduite jusqu’au CSI 5* de Lausanne, Maelle Martin a attaqué l’hiver du bon pied en remportant le Grand Prix CSI 3* de Saint-Lô au terme d’un week-end rempli de victoires. À quelques jours de retrouver les ténors de la discipline au CSI 5*-W de Lyon, la cavalière basée en Eure-et-Loir a accepté de se confier sur cette nouvelle échéance à GrandPrix-Replay.
GrandPrix-Replay : Vous revenez du CSI 3* de Saint-Lô où vous avez remporté le Grand Prix avec Giovani de la Pomme, après avoir gagné l’épreuve majeure de vendredi. Pouvez-vous revenir sur ce week-end plutôt exceptionnel pour vous ?
Maelle Martin : Oui, on peut le dire. Je ne m’attendais pas à ce que ce week-end se passe aussi bien, même s’il est vrai que le cheval va vraiment très bien en ce moment, et il a joliment confirmé. C’est toujours très satisfaisant quand les choses se passent ainsi. Mais il ne faut pas s’endormir, tout peut aller bien un week-end et se compliquer le week-end suivant, alors je continue à travailler au jour le jour.
GPR : Pouvez-vous parler un peu plus de Giovani ? Quelles sont ses qualités et ses défauts ?
M. M. : Il a une place très particulière pour moi. Je l’ai depuis ses sept ans, il avait déjà tout d’un grand cheval, et a depuis toujours de grandes qualités, physiques et mentales. Il est capable d’être à la fois très respectueux, et très rapide sur un barrage. Et même s’il découvre juste le niveau 5*, il s’en sort déjà de très belle manière.
GPR : La saison a été très belle, puisqu’en plus de bons résultats vous avez participé à votre premier CSI 5*, à Lausanne. Pouvez-vous revenir sur cette expérience ?
M. M. : C’était une très bonne expérience. Le niveau était relevé d’un cran, et j’ai eu du mal à réaliser que je travaillais sur le même terrain que de grandes stars internationales, c’était assez impressionnant. C’était très positif.
GPR : Globalement, quel regard portez-vous sur la saison écoulée ?
M. M. : C’était globalement une bonne saison, avec un petit passage à vide cet été mais que nous avons su traverser. Et je suis très heureuse d’être parvenue à courir mes premiers 5*.
GPR : Comment abordez-vous le CSI 5*-W de Lyon ?
M. M. : Ce sera mon deuxième CSI 5*, mais le premier que je ferai à Lyon. C’est un concours que je regarde depuis que je suis toute petite, où je serai parmi des cavaliers que j’ai toujours connus, ce qui est un peu grisant, mais Giovani est en très bonne forme. Je n’ai pas fait beaucoup d’indoor avec lui, et la carrière d’Equita est encore particulière par rapport à celle de Saint-Lô, mais il est tellement bien dans sa tête que je ne suis pas inquiète pour ça.
GPR : Quels sont vos projets désormais ? Rêvez-vous de porter la veste bleue de l’équipe de France ?
M. M. : Oui, c’est certain, j’y pense en me levant le matin. Je pense que c’est le rêve de tous cavalier que de courir en équipe de France. J’espère commencer en Coupe des Nations de deuxième série, puis pourquoi pas viser plus haut, si les résultats suivent. Pour cette saison, j’aimerais faire un ou deux autres indoors après Lyon, j’avoue que Paris m’intéresserait beaucoup, mais les places sont très chères, et il y a beaucoup de bons cavaliers. Ensuite je pense laisser du repos à mes chevaux avant de reprendre une saison extérieure.
Maelle Martin : Oui, on peut le dire. Je ne m’attendais pas à ce que ce week-end se passe aussi bien, même s’il est vrai que le cheval va vraiment très bien en ce moment, et il a joliment confirmé. C’est toujours très satisfaisant quand les choses se passent ainsi. Mais il ne faut pas s’endormir, tout peut aller bien un week-end et se compliquer le week-end suivant, alors je continue à travailler au jour le jour.
GPR : Pouvez-vous parler un peu plus de Giovani ? Quelles sont ses qualités et ses défauts ?
M. M. : Il a une place très particulière pour moi. Je l’ai depuis ses sept ans, il avait déjà tout d’un grand cheval, et a depuis toujours de grandes qualités, physiques et mentales. Il est capable d’être à la fois très respectueux, et très rapide sur un barrage. Et même s’il découvre juste le niveau 5*, il s’en sort déjà de très belle manière.
GPR : La saison a été très belle, puisqu’en plus de bons résultats vous avez participé à votre premier CSI 5*, à Lausanne. Pouvez-vous revenir sur cette expérience ?
M. M. : C’était une très bonne expérience. Le niveau était relevé d’un cran, et j’ai eu du mal à réaliser que je travaillais sur le même terrain que de grandes stars internationales, c’était assez impressionnant. C’était très positif.
GPR : Globalement, quel regard portez-vous sur la saison écoulée ?
M. M. : C’était globalement une bonne saison, avec un petit passage à vide cet été mais que nous avons su traverser. Et je suis très heureuse d’être parvenue à courir mes premiers 5*.
GPR : Comment abordez-vous le CSI 5*-W de Lyon ?
M. M. : Ce sera mon deuxième CSI 5*, mais le premier que je ferai à Lyon. C’est un concours que je regarde depuis que je suis toute petite, où je serai parmi des cavaliers que j’ai toujours connus, ce qui est un peu grisant, mais Giovani est en très bonne forme. Je n’ai pas fait beaucoup d’indoor avec lui, et la carrière d’Equita est encore particulière par rapport à celle de Saint-Lô, mais il est tellement bien dans sa tête que je ne suis pas inquiète pour ça.
GPR : Quels sont vos projets désormais ? Rêvez-vous de porter la veste bleue de l’équipe de France ?
M. M. : Oui, c’est certain, j’y pense en me levant le matin. Je pense que c’est le rêve de tous cavalier que de courir en équipe de France. J’espère commencer en Coupe des Nations de deuxième série, puis pourquoi pas viser plus haut, si les résultats suivent. Pour cette saison, j’aimerais faire un ou deux autres indoors après Lyon, j’avoue que Paris m’intéresserait beaucoup, mais les places sont très chères, et il y a beaucoup de bons cavaliers. Ensuite je pense laisser du repos à mes chevaux avant de reprendre une saison extérieure.