Ibrahim Hani Bisharat termine son Morocco Royal Tour en beauté
Le Grand Prix de Sa Majesté le Roi Mohammed VI d’El Jadida est remporté par Ibrahim Hani Bisharat et son magnifique cheval gris Bowie Z. Le Jordanien de trente-deux ans dépasse de peu le héros du Maroc, Abdelkebir Ouaddar en selle sur son fidèle Quickly de Kreisker.
Le public du Salon du Cheval d’El Jadida a assisté à du très beau sport cet après-midi pour le Grand Prix de l’ultime étape de la 7ème édition du Morocco Royal Tour CSI3*W, circuit de saut d’obstacles international trois étoiles. Dès la reconnaissance du parcours dessiné par le chef de piste belge Luc Musette, les cavaliers ont compris que ce Grand Prix n’allait pas être une partie de plaisir. Les courbes serrées sur la petite piste en indoor et à proximité des spectateurs ont donné du fil à retordre aux quarante-trois partants. Dans une première manche très sélective où les onze meilleurs pouvaient se qualifier pour le second tour, sept couples ont réalisé le parcours sans-faute.
Parmi eux, les Belges, décidément très en forme au MRT (vainqueurs de la Coupe des Nations à Rabat), Fabienne Daignes-Lange et Venue d’Fées des Hazalles qui prennent rapidement la tête de l’épreuve avec un chrono de 45,35 secondes devant son compatriote Gaëtan Decroix, avec Quel Homme de Hus, impressionnant de régularité ces dernières semaines. Puis les tribunes ont tremblé sonnant l’entrée en piste du chouchou du public, Abdelkebir Ouaddar, premier cavalier marocain qualifié pour les Jeux olympiques de Rio et vainqueur du Grand Prix Hermès à Paris en avril dernier avec son fougueux Quickly de Kreisker. Le couple a livré un parcours phénoménal en 40,09 secondes, cinq de plus que la cavalière belge !
Pendant un instant, le public en furie à pensé que l’affaire était pliée. Mais c’était sans compter sur l’audace d'Ibrahim Hani Bisharat et son cheval de treize ans, Bowie Z. Une joie immense pour ce cavalier jordanien qui a tissé des liens particuliers avec son partenaire : "Il a commencé sa carrière avec moi il y a trois ans, sur des épreuves à 1,10 m. Personne ne croyait en ce cheval, il était très têtu et cela ne se passait pas toujours bien. Mais j’ai pris mon temps avec lui parce que j’avais senti son potentiel et sa force. Il est puissant, c’est un battant avec beaucoup de caractère et un bon mental, il se surpasse toujours et il ne m’a jamais fait tomber. J’étais venu l’année dernière, j’avais d’ailleurs remporté quelques épreuves mais gagner le dernier Grand Prix du circuit, cela a une saveur particulière, c’est magique. Et j’ai encore plus envie de revenir pour la prochaine édition!"
Un magnifique scénario pour conclure ces trois semaines de compétition de haut niveau dans le Morocco Royal Tour qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis sa création en 2010 sur Hautes Instructions de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et présidé par le Prince Moulay Abdellah Alaoui. Sous l’égide de la Fédération Équestre Internationale, le circuit a tenu toutes ces promesses pour sa septième édition avec la création de la Coupe des Nations à Rabat, un véritable succès.
Parmi eux, les Belges, décidément très en forme au MRT (vainqueurs de la Coupe des Nations à Rabat), Fabienne Daignes-Lange et Venue d’Fées des Hazalles qui prennent rapidement la tête de l’épreuve avec un chrono de 45,35 secondes devant son compatriote Gaëtan Decroix, avec Quel Homme de Hus, impressionnant de régularité ces dernières semaines. Puis les tribunes ont tremblé sonnant l’entrée en piste du chouchou du public, Abdelkebir Ouaddar, premier cavalier marocain qualifié pour les Jeux olympiques de Rio et vainqueur du Grand Prix Hermès à Paris en avril dernier avec son fougueux Quickly de Kreisker. Le couple a livré un parcours phénoménal en 40,09 secondes, cinq de plus que la cavalière belge !
Pendant un instant, le public en furie à pensé que l’affaire était pliée. Mais c’était sans compter sur l’audace d'Ibrahim Hani Bisharat et son cheval de treize ans, Bowie Z. Une joie immense pour ce cavalier jordanien qui a tissé des liens particuliers avec son partenaire : "Il a commencé sa carrière avec moi il y a trois ans, sur des épreuves à 1,10 m. Personne ne croyait en ce cheval, il était très têtu et cela ne se passait pas toujours bien. Mais j’ai pris mon temps avec lui parce que j’avais senti son potentiel et sa force. Il est puissant, c’est un battant avec beaucoup de caractère et un bon mental, il se surpasse toujours et il ne m’a jamais fait tomber. J’étais venu l’année dernière, j’avais d’ailleurs remporté quelques épreuves mais gagner le dernier Grand Prix du circuit, cela a une saveur particulière, c’est magique. Et j’ai encore plus envie de revenir pour la prochaine édition!"
Un magnifique scénario pour conclure ces trois semaines de compétition de haut niveau dans le Morocco Royal Tour qui ne cesse de prendre de l’ampleur depuis sa création en 2010 sur Hautes Instructions de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI et présidé par le Prince Moulay Abdellah Alaoui. Sous l’égide de la Fédération Équestre Internationale, le circuit a tenu toutes ces promesses pour sa septième édition avec la création de la Coupe des Nations à Rabat, un véritable succès.