Sultan du Château rejoint les écuries de Simon Delestre
Alors qu'il évoluait depuis cinq ans sous la selle de Laurent Guillet, Sultan du Château, qui a fait ses débuts au plus haut niveau il y a près d'un an, a rejoint les écuries de Simon Delestre. Une décision mûrement réfléchie par le Rhônalpin, qui compte bien donner sa chance à son joli bai.
On ne reverra plus Laurent Guillet et Sultan du Chateau ensemble. Le beau hongre de dix ans et son cavalier, qui l'a patiemment formé depuis ses cinq ans, poursuivent désormais leurs routes séparemment. Ainsi, Sultan du Chateau a rejoint il y a quelques semaines les écuries lorraines de Simon Delestre. "Confier Sultan à un autre cavalier était une idée que nous avions depuis quelques temps déjà", avoue Laurent Guillet. "En regardant mon planning de concours, je me suis aperçu que c'était dommage de cantonner Sultan aux CSI 2 et 3* alors qu'il peut faire plus. Simon, qui a toujours besoin de chevaux, était intéressé et j'ai toujours eu de bonnes relations avec lui. Nous en avons parlé lors du CSI 4* de Valence, et je lui ai emmené il y a quinze jours." Le fils de Kannan va donc poursuivre sa carrière internationale avec le numéro deux mondial, qui l'emmènera dès le mois d'octobre prochain au CSI 5*-W d'Oslo. "L'idée est qu'il le monte pour le vendre. Ceci dit, nous ne sommes pas pressés. Si une offre intéressante se présente, nous le laisserons partir mais, dans l'immédiat, nous ne visons pas une commercialisation à court terme. J'aimerais voir comment il évolue."
En 2015, le demi-frère d'Itôt du Château avait permis à son cavalier Rhônalpin de faire ses débuts au plus haut niveau. Une première apparition en fanfare puisque le couple s'était adjugé l'épreuve d'ouverture du CSI 5*-W de Lyon. "Il faut savoir passer la main", argumente humblement Laurent Guillet. "Je ne suis pas cavalier de haut niveau et Sultan est prêt pour le haut-niveau. Je suis conscient de ce que je peux faire et chacun doit rester à sa place. Et puis, Sultan mérite qu'on lui laisse sa chance."
S'il perd donc son cheval de tête, Laurent Guillet ne dit pas pour autant adieu à la compétition puisqu'il peut toujours compter sur les bons Uhlan Okkomut et Ditmar, huit ans, tandis que l'excellent fils de Casall, Cordial, âgé de sept ans, devrait arriver à maturité la saison prochaine. "Uhlan et Ditmar sont deux bons chevaux qui sautent très bien. Je vais les emmener faire les CSI 3* et les quelques CSI 4* qui sont à côté de la maison. Je veux vraiment prendre mon temps avec eux. Et puis j'ai aussi d'autres chevaux qui vont arriver au fur et à mesure."
En 2015, le demi-frère d'Itôt du Château avait permis à son cavalier Rhônalpin de faire ses débuts au plus haut niveau. Une première apparition en fanfare puisque le couple s'était adjugé l'épreuve d'ouverture du CSI 5*-W de Lyon. "Il faut savoir passer la main", argumente humblement Laurent Guillet. "Je ne suis pas cavalier de haut niveau et Sultan est prêt pour le haut-niveau. Je suis conscient de ce que je peux faire et chacun doit rester à sa place. Et puis, Sultan mérite qu'on lui laisse sa chance."
S'il perd donc son cheval de tête, Laurent Guillet ne dit pas pour autant adieu à la compétition puisqu'il peut toujours compter sur les bons Uhlan Okkomut et Ditmar, huit ans, tandis que l'excellent fils de Casall, Cordial, âgé de sept ans, devrait arriver à maturité la saison prochaine. "Uhlan et Ditmar sont deux bons chevaux qui sautent très bien. Je vais les emmener faire les CSI 3* et les quelques CSI 4* qui sont à côté de la maison. Je veux vraiment prendre mon temps avec eux. Et puis j'ai aussi d'autres chevaux qui vont arriver au fur et à mesure."