« Je vais attaquer et monter pour la victoire à Calgary », Philipp Weishaupt
Dès aujourd’hui le mythique CSIO 5*de Calgary ouvre ses portes aux meilleurs cavaliers de la planète. Philipp Weishaupt a beaucoup à gagner en terres canadiennes. Vainqueur avec LB Convall du Grand Prix CSI 5* d’Aix-la-Chapelle le 17 juillet dernier, l’Allemand aura à cœur de s’imposer afin d’empocher le bonus de deux victoires et d’être en lice pour celui promis au vainqueur des trois majeurs, comme Scott Brash l’an passé.
Il y a des images très fortes en émotion de votre victoire à Aix-la-Chapelle, comme celle où vous êtes tombé à genoux dans le carré d’échauffement, lorsque le dernier concurrent fit tomber une perche...
Philipp Weishaupt : À ce moment-là, toutes mes forces m’ont simplement quitté, ça ne pouvait pas être autrement. Je ne pouvais pas y croire. C’était un sentiment unique que je ressens encore maintenant. Certainement un instant que je ne pourrai jamais oublier de toute ma vie. Il y a des millions de cavaliers, mais très peu ont la chance de vivre une telle victoire. J’ai eu ce privilège à 31 ans et personne ne pourra me reprendre cela.
Votre cheval, LB Convall, n’a que neuf ans. Pour lui, le CHIO d’Aix-la-Chapelle était le premier Majeur de sa vie.
P.W. : Convall est tout simplement un cheval d’exception ! Pour son jeune âge, il est déjà effrayant de clairvoyance et il possède d’énormes capacités en saut d’obstacles. Avant le CHIO d’Aix-la-Chapelle, j’ai passé quatre semaines avec lui à Spruce Meadows pour l’accoutumer aux terrains en herbe. C’était une préparation fantastique et cela a fait de lui un cheval d’une forme incroyable.
Quelle est la particularité du CSIO 5* de Calgary ?
P.W. : Nous ne croisons pas tous les jours des pelouses aussi vastes que celles de Calgary. Sur celles-ci, nous devons monter d’une manière particulière et laisser les chevaux galoper beaucoup plus. Le temps entre chaque obstacle est serré, les matériaux de construction sont incroyablement massifs et construits de manière différente à la plupart des concours. Il y a des chevaux qui aiment cela, d’autres moins. J’ai de la chance, Convall fait partie du premier groupe.
Aime-t-il aussi les concours en intérieur ? Il vous faut aussi penser à la troisième manche du Rolex Grand Slam en décembre lors du CHI de Genève.
P.W. : Genève n’est pas un concours indoor typique. Avec sa piste qui est plus grande que la majorité des places en extérieur, il possède des caractéristiques d’un concours en extérieur. Mais indépendamment de cela, je pense qu’un très bon cheval gagne tant en intérieur qu’en extérieur. De par son tempérament naturel, Convall préfère les grandes pistes en herbe, mais il a tellement de qualités qu’à coup sûr il sera aussi très bon en intérieur.
Il est alors le partenaire idéal pour concourir pour le titre du Grand Slam ?
P.W. : Il est encore trop tôt pour penser à cela ! Le Rolex Grand Slam est un immense défi, mais après Scott Brash, je ne pense pas qu’il y aura rapidement un nouveau vainqueur. Il n’y a probablement qu’une poignée de cavaliers capable de remporter ces trois Majeurs dans leur vie. Le faire successivement, c’est très très spécial. Je suis déjà extrêmement chanceux d’être en course pour le Grand Slam. Mais il est évident que je vais attaquer et monter pour la victoire à Spruce Meadows !
Philipp Weishaupt : À ce moment-là, toutes mes forces m’ont simplement quitté, ça ne pouvait pas être autrement. Je ne pouvais pas y croire. C’était un sentiment unique que je ressens encore maintenant. Certainement un instant que je ne pourrai jamais oublier de toute ma vie. Il y a des millions de cavaliers, mais très peu ont la chance de vivre une telle victoire. J’ai eu ce privilège à 31 ans et personne ne pourra me reprendre cela.
Votre cheval, LB Convall, n’a que neuf ans. Pour lui, le CHIO d’Aix-la-Chapelle était le premier Majeur de sa vie.
P.W. : Convall est tout simplement un cheval d’exception ! Pour son jeune âge, il est déjà effrayant de clairvoyance et il possède d’énormes capacités en saut d’obstacles. Avant le CHIO d’Aix-la-Chapelle, j’ai passé quatre semaines avec lui à Spruce Meadows pour l’accoutumer aux terrains en herbe. C’était une préparation fantastique et cela a fait de lui un cheval d’une forme incroyable.
Quelle est la particularité du CSIO 5* de Calgary ?
P.W. : Nous ne croisons pas tous les jours des pelouses aussi vastes que celles de Calgary. Sur celles-ci, nous devons monter d’une manière particulière et laisser les chevaux galoper beaucoup plus. Le temps entre chaque obstacle est serré, les matériaux de construction sont incroyablement massifs et construits de manière différente à la plupart des concours. Il y a des chevaux qui aiment cela, d’autres moins. J’ai de la chance, Convall fait partie du premier groupe.
Aime-t-il aussi les concours en intérieur ? Il vous faut aussi penser à la troisième manche du Rolex Grand Slam en décembre lors du CHI de Genève.
P.W. : Genève n’est pas un concours indoor typique. Avec sa piste qui est plus grande que la majorité des places en extérieur, il possède des caractéristiques d’un concours en extérieur. Mais indépendamment de cela, je pense qu’un très bon cheval gagne tant en intérieur qu’en extérieur. De par son tempérament naturel, Convall préfère les grandes pistes en herbe, mais il a tellement de qualités qu’à coup sûr il sera aussi très bon en intérieur.
Il est alors le partenaire idéal pour concourir pour le titre du Grand Slam ?
P.W. : Il est encore trop tôt pour penser à cela ! Le Rolex Grand Slam est un immense défi, mais après Scott Brash, je ne pense pas qu’il y aura rapidement un nouveau vainqueur. Il n’y a probablement qu’une poignée de cavaliers capable de remporter ces trois Majeurs dans leur vie. Le faire successivement, c’est très très spécial. Je suis déjà extrêmement chanceux d’être en course pour le Grand Slam. Mais il est évident que je vais attaquer et monter pour la victoire à Spruce Meadows !