''Je ne pensais pas que les choses se passeraient si bien et si vite'' Bernard Briand Chevalier
Accumulant classements et victoires ces derniers mois, et achevant son premier week-end en CSIO 5* par une troisième place dans le difficile Grand Prix de Gijón, Bernard Briand Chevalier semble bien parti pour tutoyer le tout haut niveau. Son entrée dans la cour des grands, sa jument Qadillac du Heup et ses prochains objectifs, il s'est livré à GrandPrix-Replay.
GrandPrix-Replay : Comment avez-vous vécu votre week-end au CSIO 5* de Gijón ?
Bernard Briand Chevalier : C'était la première fois que je participais à un CSI 5*. Les choses se sont bien passées dès le début puisque j'ai réussi à me qualifier pour le Grand Prix lors de l'épreuve qualificative du premier jour en sortant avec un petit tour à quatre points. Cela m'assurait ma qualification pour le lundi soir donc j'ai pu être un peu plus relaxé. Après, la Coupe des nations a été un peu plus dure, mais elle l'a été pour tout le monde (un seul couple est sorti double sans-faute, ndlr). La seule chose un peu décevante a été que nous avons fait deux fautes sur la rivière. Sans ça, je pense que nous aurions signé un sans-faute sur l'un des deux parcours. Du coup, nous nous sommes bien ratrappés dans le Grand Prix en terminant troisièmes !
GPR : Qu'avez-vous pensé du concours en général ?
B.B.C. : Le chef de piste a été très exigeant. Dès le premier jour, la qualification était déjà assez compliquée. Après, je n'ai pas l'habitude des CSI 5*, donc je ne peux pas vraiment comparer les concours. Cela paraissait assez délicat vu les scores qu'il y a eu, alors qu'il y avait quand même pas mal de très bons cavaliers. C'était peut-être un peu trop dur.
GPR : Comment avez-vous vécu l'ambiance au sein de l'équipe de France dans la Coupe des nations ?
B.B.C. : Côté ambiance, c'était très bien ! J'avais déjà participé à des Coupes des nations et cela s'était très bien passé. Il y avait une bonne ambiance, les cavaliers étaient très gentils. Julien (Epaillard) et Frédéric (David) avaient un peu plus d'expérience que Harold (Boisset) et moi, donc ils nous ont aidés et encadrés. Philippe Guerdat était présent aussi, toujours de bon conseil évidemment !
GPR : Les performances s'enchaînent ces derniers mois. Sentez-vous que Qadillac est en train de franchir un cap ?
B.B.C. : Je ne sais pas encore si elle est vraiment en train de passer un cap. Je pense en tout cas que nous avons réussi à monter en puissance progressivement. Aujourd'hui, nous en venons à participer à des concours de ce niveau avec une jument qui n'est pas du tout à la peine et qui signe des résultats.
Bernard Briand Chevalier : C'était la première fois que je participais à un CSI 5*. Les choses se sont bien passées dès le début puisque j'ai réussi à me qualifier pour le Grand Prix lors de l'épreuve qualificative du premier jour en sortant avec un petit tour à quatre points. Cela m'assurait ma qualification pour le lundi soir donc j'ai pu être un peu plus relaxé. Après, la Coupe des nations a été un peu plus dure, mais elle l'a été pour tout le monde (un seul couple est sorti double sans-faute, ndlr). La seule chose un peu décevante a été que nous avons fait deux fautes sur la rivière. Sans ça, je pense que nous aurions signé un sans-faute sur l'un des deux parcours. Du coup, nous nous sommes bien ratrappés dans le Grand Prix en terminant troisièmes !
GPR : Qu'avez-vous pensé du concours en général ?
B.B.C. : Le chef de piste a été très exigeant. Dès le premier jour, la qualification était déjà assez compliquée. Après, je n'ai pas l'habitude des CSI 5*, donc je ne peux pas vraiment comparer les concours. Cela paraissait assez délicat vu les scores qu'il y a eu, alors qu'il y avait quand même pas mal de très bons cavaliers. C'était peut-être un peu trop dur.
GPR : Comment avez-vous vécu l'ambiance au sein de l'équipe de France dans la Coupe des nations ?
B.B.C. : Côté ambiance, c'était très bien ! J'avais déjà participé à des Coupes des nations et cela s'était très bien passé. Il y avait une bonne ambiance, les cavaliers étaient très gentils. Julien (Epaillard) et Frédéric (David) avaient un peu plus d'expérience que Harold (Boisset) et moi, donc ils nous ont aidés et encadrés. Philippe Guerdat était présent aussi, toujours de bon conseil évidemment !
GPR : Les performances s'enchaînent ces derniers mois. Sentez-vous que Qadillac est en train de franchir un cap ?
B.B.C. : Je ne sais pas encore si elle est vraiment en train de passer un cap. Je pense en tout cas que nous avons réussi à monter en puissance progressivement. Aujourd'hui, nous en venons à participer à des concours de ce niveau avec une jument qui n'est pas du tout à la peine et qui signe des résultats.
"Calgary fait partie des concours de rêve"
GPR : Quelle est la suite de votre programme ?B.B.C. : Je vais, normalement, aller au CSIO 5* de Calgary le week-end prochain. C'est encore difficile à dire comment je vais l'aborder. C'est vrai que Calgary fait partie des concours de rêve comme à Aix-la-Chapelle ! C'est formidable. Je vais prendre ce concours comme une expérience. Je serai là-bas en tant que cinquième cavalier, je ne disputerai pas la Coupe des nations, je serai là pour prendre de l'expérience ! Nous verrons ce qu'il se passera.
GPR : Vous-y fixerez vous tout de même des objectifs ?
B.B.C. : Le but serait quand même de se qualifier pour le Grand Prix, ce qui serait déjà une très bonne performance. C'est l'obejctif en allant là-bas !
GPR : Quel va être le programme des mois à venir ?
B.B.C. : Honnêtement, je ne sais pas. Je n'ai pas du tout réfléchi à ce que seront mes prochains objectifs. Je ne pensais pas que les choses se passeraient si bien et aussi vite, que j'allais participer à un CSI 5*... Après, nous devons tout de même confirmer ! On ne sait jamais, si c'était la chance du débutant ! (rires) Peut-être que je vais pouvoir faire quelques concours pendant la saison indoor, je ne sais pas. Nous n'en avons pas du tout discuté et je n'y ai pas pensé !