Christian Ahlmann conquiert le Val Porée
Cet après-midi, l’ultime acte du CSI 5* de Dinard s’est tenu sous un soleil radieux et devant des spectateurs venus nombreux admirer les ténors de la discipline. Sur les trente-six couples au départ, quinze ont trouvé la solution et se sont ainsi départagés au barrage. Christian Ahlmann a une fois encore été le plus rapide menant son Cornado II à la victoire.
Ils étaient seulement trente-six à s’élancer en début d’après-midi à l’assaut de la victoire, et ce probablement en raison de la tenue prochaine des Jeux olympiques mais également du CSIO 5* d’Hickstead qui se déroulait parallèlement Outre-manche. Si la quantité n’était pas présente, la qualité du plateau était elle indéniable puisque les numéros un et deux mondiaux, Simon Delestre et Christian Ahlmann, étaient de la partie ou encore le vice-champion d’Europe en titre, Grégory Wathelet.
Face à cet échantillon de champions, le chef de piste Jean-François Morand, n’a pas semblé avoir correctement évalué leurs capacités puisque les parcours parfaits se sont enchaînés jusqu’à quinze sur trente-six concurrents. Le temps alloué a permis aux cavaliers de dessiner leur tracé et de prendre leur temps afin de maximiser leur chance de sans-faute. Le triple, placé en sixième position, arrivait au bout d’une ligne de sept foulées ne posant aucun problème tout comme la rivière, dixième difficulté, n’imposant aucun contrat de foulées ni avant ni après. Enfin, le double numéro douze, composé de barrières blanches excessivement épurées et situé dans la descente, avait laissé planer le doute lors de la reconnaissance sur sa difficulté, mais il n’a finalement posé que peu de problème.
Certains couples ont néanmoins commis des fautes les privant de barrage. Ainsi, l’Américain Quentin Judge a vu ses espoirs s’envoler dès le numéro un après que son crack HH Conrad, ex Conrad de Hus, a marqué un temps d’arrêt dans la frappe manquant ainsi de propulsion pour couvrir l’oxer. Le reste de son parcours a néanmoins été très réussi ce qui est de bon augure pour la suite de leur histoire.
Roger-Yves Bost, qui avait lui sellé Sangria du Coty, a dû s’avouer vaincu à la suite d’une faute sur le premier élément du double numéro douze. L’Américaine Beezie Madden y a cru jusqu’au dernier moment puisque seul l’ultime obstacle est poussé à terre par son Breitling LS. Le clan tricolore a manqué de chance puisque Kevin Staut, Pénélope Leprevost et Frédéric David, respectivement aux commandes de For Joy van’t Zorgvliet, Ratina d’la Rousserie et Baloussini, ont écopé de quatre points.
Fabrice Dumartin a lui préféré abandonné. Le Bleu et son Cannavaro ont fauté sur le deux, puis sur le quatre avant d'accuser un refus sur l'entrée de triple et de choisir d'en rester là.
Face à cet échantillon de champions, le chef de piste Jean-François Morand, n’a pas semblé avoir correctement évalué leurs capacités puisque les parcours parfaits se sont enchaînés jusqu’à quinze sur trente-six concurrents. Le temps alloué a permis aux cavaliers de dessiner leur tracé et de prendre leur temps afin de maximiser leur chance de sans-faute. Le triple, placé en sixième position, arrivait au bout d’une ligne de sept foulées ne posant aucun problème tout comme la rivière, dixième difficulté, n’imposant aucun contrat de foulées ni avant ni après. Enfin, le double numéro douze, composé de barrières blanches excessivement épurées et situé dans la descente, avait laissé planer le doute lors de la reconnaissance sur sa difficulté, mais il n’a finalement posé que peu de problème.
Certains couples ont néanmoins commis des fautes les privant de barrage. Ainsi, l’Américain Quentin Judge a vu ses espoirs s’envoler dès le numéro un après que son crack HH Conrad, ex Conrad de Hus, a marqué un temps d’arrêt dans la frappe manquant ainsi de propulsion pour couvrir l’oxer. Le reste de son parcours a néanmoins été très réussi ce qui est de bon augure pour la suite de leur histoire.
Roger-Yves Bost, qui avait lui sellé Sangria du Coty, a dû s’avouer vaincu à la suite d’une faute sur le premier élément du double numéro douze. L’Américaine Beezie Madden y a cru jusqu’au dernier moment puisque seul l’ultime obstacle est poussé à terre par son Breitling LS. Le clan tricolore a manqué de chance puisque Kevin Staut, Pénélope Leprevost et Frédéric David, respectivement aux commandes de For Joy van’t Zorgvliet, Ratina d’la Rousserie et Baloussini, ont écopé de quatre points.
Fabrice Dumartin a lui préféré abandonné. Le Bleu et son Cannavaro ont fauté sur le deux, puis sur le quatre avant d'accuser un refus sur l'entrée de triple et de choisir d'en rester là.
Un barrage aéré
Quinze couples se sont donc succédés sur la gigantesque piste en herbe du Val Porée à la course à la victoire. Le barrage était un véritable exercice de galopade puisqu’il présentait de grandes étendues entre les sauts auxquelles s’ajoutaient deux virages serrés.Premier à s’élancer, le Belge Pieter Devos a immédiatement annoncé la couleur en menant son Dream of India Greenfield à un nouveau parcours sans pénalité. Pour s’imposer il allait ainsi falloir battre son temps de 45’41 et Jérôme Guéry ne s’est pas fait prier pour cela. Associé à Papillon Z, le représentant belge aux JO a joué des coudes pour solliciter sa monture et survoler une à une les difficultés. 42’73 est le nouveau temps de référence. Christian Ahlmann entre alors en piste avec Cornado II. Le public le sait, au jeu de la vitesse l’Allemand est difficilement rattrapable et, une fois encore, le numéro deux mondial ne fait pas mentir sa réputation : 42’72, l’écart est infime mais il prend les commandes. Si rien n’est joué aucun de Jérôme Hurel sur Quartz Rouge ou Grégory Wathelet avec Corée de Hus, qui s’élançait alors dans son premier Grand Prix de ce niveau, n’a fait trembler le géant puisqu’à chacun de leur passage le dernier élément du triple devenu double s’est effondré. Philippe Rozier tente alors sa chance avec Unpulsion de la Hart. Malheureusement le fils de Kashmir van’t Schuttershof met deux barres à terre. Même scénario pour le Belge Maxime Harmegnies et Forest Gump 29, mais le couple n’a pas à rougir puisqu’il participait ici à son premier Grand Prix de ce niveau.
L’ultime élément de l’ancien triple tombe également au passage de Katharina Offel et Umeunig, une monture d’avenir pour l’Allemande qui a quitté il y a peu les rangs de l’équipe ukrainienne d’Oleksandr Onyschencko.
S’en suit alors une valse de sans-faute signés par Timothée Anciaume et Kiamon, Darragh Kenny avec Go Easy de Muze ou encore Laura Renwick et Bintang II. Les chronomètres des deux cavaliers, de 50’58 et 43’25, ne leur permettent pas de dérober la victoire potentielle. La Britannique semblait bien partie pour détrôner l’Allemand mais une incompréhension avec son fils de Tangelo van de Zuuthoeve leur a fait perdre du temps après qu’ils se sont retrouvés coincés devant un obstacle n’étant pas à sauter.
Simon Delestre et Qlassic Bois Margot avaient dès le départ imposé un rythme soutenu mais une faute sur l’avant dernier a fait disparaître tous les rêves de victoire. Kent Farrington a vécu la même chose avec son Uceko lorsque ce dernier a renversé la troisième difficulté. Douglas Lindelow a quant à lui réitéré l’exploit porté par Zacramento, mais a franchi la ligne d’arrivée avec près de trois secondes de retard.
La victoire serait donc allemande puisque l’ultime cavalier à s’élancer n’était autre que Marco Kutscher associé à son Van Gogh. Le vertical numéro quatorze tombe et la victoire revient une nouvelle fois à Christian Ahlmann qui assoit un peu plus sa suprématie sur le saut d’obstacles mondial à quelques jours seulement des Jeux olympiques.
Les résultats complets ici.