''C’est l’un des premiers concours où je me sens vraiment à l’aise dès le premier jour'’, Cédric Angot

De retour du Longines Paris Eiffel Jumping, Cédric Angot a réalisé de belles performances. Associé à Saxo de la Cour, son hongre de dix ans, le Tricolore a déroulé de jolis tours et plusieurs parcours sans-faute, terminant notamment douzième du Grand Prix samedi soir. Pour GrandPrix-Replay, le cavalier dresse le bilan de ce week-end parisien et présente son programme pour la suite de la saison.
 



GrandPrix-Replay : Vous rentrez tout juste du CSI 5* de Paris, un concours qui s’est bien déroulé pour vous ! Quel bilan tirez-vous de ce week-end ?
Cédric Angot : Le bilan est positif pour Saxo de la Cour et Talent des Moitiers qui a couru l’épreuve majeure du dimanche. Je n’étais pas certain de prendre le départ mais je me suis dit que cela lui permettrait de prendre un peu d’expérience. Il a fait trois fautes, je suis mal entré dans le triple et il faute sur le dernier. Saxo a très bien sauté vendredi et samedi, malheureusement, j’ai été un petit peu gêné par un cameraman mais est-ce que j’aurais fait sans faute sans cela ? C’est encore un mystère, le cheval a fait un écart à cause de la caméra et je pense que cela l’a déconcentré. Malgré tout, c’est l’un des premiers concours où je me sens vraiment à l’aise dès le premier jour. Habituellement, Saxo a besoin d’un temps d’adaptation d’une ou deux journées de concours, à Paris, dès le premier jour je l’ai trouvé très bien, ça progresse donc gentiment !

GPR. : Saxo de la Cour a montré de très belles choses, comment va-t-il ? Quel va être son programme désormais ?
C. A. : Il va très bien ! Il est en pleine forme, il travaille tous les jours. Il n’est pas arrêté comme j’ai pu le faire après le CSIO 5* de Saint-Gall, où il était parti à la mer chez mon ami Alexandre de Rothschild. Dans deux semaines, nous irons à Dublin pour le CSIO 5*.

GPR. : Qu’en est-il de Talent des Moitiers ?
C. A. : Il va suivre Saxo au CSIO 5* de Dublin, puis au CSI 5* de Dinard.

GPR. : Rubis de Preuilly n'est plus apparu sur les terrains de concours depuis le début de l'année. Comment va-t-il ? Va-t-il revenir à la compétition ?
C. A. : Il était blessé. Il a galopé pour la première fois hier, il se remet gentiment. Suite au prochain épisode ! Une fois qu’il fera au moins un quart d’heure ou vingt minutes de galop par jour, nous referons des examens afin de savoir si nous avons le feu vert pour sauter. Le retour à la compétition n’est pas prévu avant un mois et demi.

GPR. : Quel est votre objectif pour la saison ? Aimeriez-vous aller aux Jeux olympiques de Rio ?
C. A. : L’objectif est de faire de beaux concours. Je vis au jour le jour, je prends les concours que l’on me propose, je ne suis pas dans les trente meilleurs mondiaux, je n’ai donc pas le choix. C’est avec Philippe (Guerdat, ndlr) que nous établissons le programme.
Oui, comme pour tout sportif, participer ou même assister aux Jeux olympiques est un rêve. Philippe Rozier est également dans la course et je dois avouer que je lui laisserai une petite avance, notamment après sa performance dimanche dernier (Philippe Rozier s’est classé deuxième du Grand Prix CSI 5* de Knokke avec Rahotep de Toscane, ndlr). De toute façon, je pense que c’est déjà écrit, c’est le destin !

GPR. : Quel est votre programme pour les semaines à venir ?
C. A. : Il y aura donc le CSIO 5* de Dublin puis le CSI 5* de Dinard. Ensuite, j’aimerais aller au CSIO 5* de Calgary, c’est un concours que j’apprécie énormément. J’aimerais également voir la finale de la Coupe des nations. Ce sont des projets, rien n’est sûr.