Démonstration de force britannique, bonne après-midi française
La Grande-Bretagne a aisément remporté la Coupe des nations de Rome, cet après-midi sur la Piazza di Siena, dans les sublimes jardins de la Villa Borghèse. Avec un score final de quatre points, le quatuor de Di Lampard a devancé de huit longueurs deux belles équipes de France et des États-Unis. Après deux étapes comptant pour le classement de la Division 1 européenne, la France a quasiment assuré son maintien, ainsi que sa qualification pour la finale mondiale de Barcelone.
L’ESSENTIEL
Jusqu’au dernier parcours, Français et Américains qui avaient terminé quelques minutes plus tôt avec un même total de douze points ont espéré barrer pour la victoire, mais c’était sans compter sur la classe de John Whitaker, auteur du quatrième double sans-faute de cette très belle Coupe des nations de Rome aux rênes de la solide Ornellaia. Comme l’an passé avec Argento, le génie anglais a donc permis aux sujets de Sa Très Gracieuse Majesté de s’imposer à Rome. Assez mal embarquée dans la seconde manche, après un premier acte parfait récompensé d’un score de zéro, la Grande-Bretagne s’est donc reposée sur la fratrie Whitaker, Michael ayant déjà rectifié d’un sans-faute ses neuf points de la première manche avec le puissant Cassionato. Comme de nombreux couples dans cette seconde manche, Ben Maher et Jessica Mendoza, impeccables au premier acte, ont auparavant alourdi leur score, terminant respectivement avec huit et quatre sur Tic Tac du Seigneur et Spirit T.
Les Britanniques ont donc devancé la France et les États-Unis, ex æquo à douze points. Au mérite d’une sacrée seconde manche, l’Allemagne, seule nation à améliorer son score malgré la chaleur écrasante, a pris la quatrième place avec une équipe composite portée de deux possibles titulaires pour les Jeux olympiques de Rio, Marco Kutscher et Marcus Ehning, associés à Van Gogh et Cornado NRW. Alignant quasiment leur meilleure sélection possible, les Pays-Bas, vainqueurs à La Baule avec une équipe B, n’ont pris que la cinquième place avec vingt points… Le constat est quasiment identique pour le Canada, sixième avec vingt-deux points. Également défendue par une équipe composite, la Suède a dû se contenter de la septième place avec vingt-quatre unités, à égalité avec l’Italie. Au coude-à-coude avec les meilleurs à mi-parcours, la Squadra Azzura s’est littéralement effondrée devant son public en seconde manche.
Jusqu’au dernier parcours, Français et Américains qui avaient terminé quelques minutes plus tôt avec un même total de douze points ont espéré barrer pour la victoire, mais c’était sans compter sur la classe de John Whitaker, auteur du quatrième double sans-faute de cette très belle Coupe des nations de Rome aux rênes de la solide Ornellaia. Comme l’an passé avec Argento, le génie anglais a donc permis aux sujets de Sa Très Gracieuse Majesté de s’imposer à Rome. Assez mal embarquée dans la seconde manche, après un premier acte parfait récompensé d’un score de zéro, la Grande-Bretagne s’est donc reposée sur la fratrie Whitaker, Michael ayant déjà rectifié d’un sans-faute ses neuf points de la première manche avec le puissant Cassionato. Comme de nombreux couples dans cette seconde manche, Ben Maher et Jessica Mendoza, impeccables au premier acte, ont auparavant alourdi leur score, terminant respectivement avec huit et quatre sur Tic Tac du Seigneur et Spirit T.
Les Britanniques ont donc devancé la France et les États-Unis, ex æquo à douze points. Au mérite d’une sacrée seconde manche, l’Allemagne, seule nation à améliorer son score malgré la chaleur écrasante, a pris la quatrième place avec une équipe composite portée de deux possibles titulaires pour les Jeux olympiques de Rio, Marco Kutscher et Marcus Ehning, associés à Van Gogh et Cornado NRW. Alignant quasiment leur meilleure sélection possible, les Pays-Bas, vainqueurs à La Baule avec une équipe B, n’ont pris que la cinquième place avec vingt points… Le constat est quasiment identique pour le Canada, sixième avec vingt-deux points. Également défendue par une équipe composite, la Suède a dû se contenter de la septième place avec vingt-quatre unités, à égalité avec l’Italie. Au coude-à-coude avec les meilleurs à mi-parcours, la Squadra Azzura s’est littéralement effondrée devant son public en seconde manche.
LE PARCOURS
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Cet Officiel d’Italie ayant sérieusement repris du poil de la bête après plusieurs éditions en demi-teinte, sa piste ensablée est désormais totalement ceinte de tentes blanches et de petites tribunes couvertes. Conséquence de ces nouveaux aménagements, l’arène historique a été sérieusement rabotée: de dix mètres en longueur et surtout de huit mètres en largeur, ce qui n’est pas pour améliorer le spectacle ni faciliter le travail d’Uliano Vezzani. Pour autant, et compte tenu de l’exceptionnelle qualité du plateau, le maestro italien a proposé une épreuve particulièrement sélective en termes de cotes, mais aussi assez originale avec un barre de Spa en numéro un, un vertical et un oxer défendus par des barres octogonales à l’ancienne, une rivière placée en numéro dix à l’entrée de la dernière ligne, et deux combinaisons particulièrement compliquées à aborder. Compte tenu de la chaleur, il semblait évident que la seconde manche serait difficile pour les couples les moins aguerris. Cela s’est vérifié pour toutes les équipes, exception faite de l’Allemagne.
LES BLEUS
Même s’ils terminent à huit longueurs des Britanniques, les Français n’ont pas à rougir de leur prestation collective. Loin de là. Ils semblent même en bonne voie à un peu plus de deux mois des Jeux olympiques. Leur après-midi ne pouvait pourtant pas plus mal commencer avec le très surprenant parcours à douze points de Simon Delestre et Hermès Ryan des Hayettes. Le Lorrain, solide numéro un mondial, a visiblement longuement hésité quant à son contrat de foulées pour aborder le double numéro huit. Hélas, le couple a fauté dès l’entrée du triple numéro quatre, puis effectivement sur l’entrée du double, et encore sur le dernier vertical du parcours, hissé à 1,65m, lequel a fait quelques dégâts dans toutes les équipes. Simon et Ryan ont eu le mérite de revenir avec de bien meilleures intentions en seconde manche. Leur petite faute à la rivière a certes pesé sur le score de la France, mais elle semble techniquement assez anecdotique.
De leur côté, Kevin Staut et Rêveur de Hurtebise*HDC ont montré de bien belles choses cet après-midi. Ils ont d’abord signé un superbe sans-faute, et ce dans un excellent train. Au second acte, on a bien déploré quatre points sur l’oxer onze, mais l’impression d’ensemble reste très positive. Elle l’est encore plus pour Pénélope Leprevost et Vagabond de la Pomme, auteurs d’un magnifique double sans-faute, lequel ne souffre aucune contestation tant la Normande et l’étalon de Geneviève Mégret ont déroulé des tours propres, appliqués et dans un rythme idéal. Ce soir, Pénélope a sans doute un peu plus assis sa position de pilier de l’équipe de France en vue des JO.
Quatrième paire tricolore, Roger-Yves Bost et Sydney une Prince ont livré deux bons tours, même si tout n’est pas encore parfaitement réglé entre le Barbizonnais et sa pétillante fille de Baloubet du Rouet. On a ainsi compté une petite faute un peu étonnante sur l’oxer neuf au premier acte. Au second, Bosty n’a pas osé replacer une foulée devant le haut vertical six sur bidet. Hélas, une deuxième faute sur l’entrée du double s’est ajoutée à leur total. Pour valider un éventuel ticket pour Rio, le champion d’Europe 2013 sait qu’il devra faire mieux la prochaine fois, mais il conserve sûrement des chances de s’envoler pour le Brésil.
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Cet Officiel d’Italie ayant sérieusement repris du poil de la bête après plusieurs éditions en demi-teinte, sa piste ensablée est désormais totalement ceinte de tentes blanches et de petites tribunes couvertes. Conséquence de ces nouveaux aménagements, l’arène historique a été sérieusement rabotée: de dix mètres en longueur et surtout de huit mètres en largeur, ce qui n’est pas pour améliorer le spectacle ni faciliter le travail d’Uliano Vezzani. Pour autant, et compte tenu de l’exceptionnelle qualité du plateau, le maestro italien a proposé une épreuve particulièrement sélective en termes de cotes, mais aussi assez originale avec un barre de Spa en numéro un, un vertical et un oxer défendus par des barres octogonales à l’ancienne, une rivière placée en numéro dix à l’entrée de la dernière ligne, et deux combinaisons particulièrement compliquées à aborder. Compte tenu de la chaleur, il semblait évident que la seconde manche serait difficile pour les couples les moins aguerris. Cela s’est vérifié pour toutes les équipes, exception faite de l’Allemagne.
LES BLEUS
Même s’ils terminent à huit longueurs des Britanniques, les Français n’ont pas à rougir de leur prestation collective. Loin de là. Ils semblent même en bonne voie à un peu plus de deux mois des Jeux olympiques. Leur après-midi ne pouvait pourtant pas plus mal commencer avec le très surprenant parcours à douze points de Simon Delestre et Hermès Ryan des Hayettes. Le Lorrain, solide numéro un mondial, a visiblement longuement hésité quant à son contrat de foulées pour aborder le double numéro huit. Hélas, le couple a fauté dès l’entrée du triple numéro quatre, puis effectivement sur l’entrée du double, et encore sur le dernier vertical du parcours, hissé à 1,65m, lequel a fait quelques dégâts dans toutes les équipes. Simon et Ryan ont eu le mérite de revenir avec de bien meilleures intentions en seconde manche. Leur petite faute à la rivière a certes pesé sur le score de la France, mais elle semble techniquement assez anecdotique.
De leur côté, Kevin Staut et Rêveur de Hurtebise*HDC ont montré de bien belles choses cet après-midi. Ils ont d’abord signé un superbe sans-faute, et ce dans un excellent train. Au second acte, on a bien déploré quatre points sur l’oxer onze, mais l’impression d’ensemble reste très positive. Elle l’est encore plus pour Pénélope Leprevost et Vagabond de la Pomme, auteurs d’un magnifique double sans-faute, lequel ne souffre aucune contestation tant la Normande et l’étalon de Geneviève Mégret ont déroulé des tours propres, appliqués et dans un rythme idéal. Ce soir, Pénélope a sans doute un peu plus assis sa position de pilier de l’équipe de France en vue des JO.
Quatrième paire tricolore, Roger-Yves Bost et Sydney une Prince ont livré deux bons tours, même si tout n’est pas encore parfaitement réglé entre le Barbizonnais et sa pétillante fille de Baloubet du Rouet. On a ainsi compté une petite faute un peu étonnante sur l’oxer neuf au premier acte. Au second, Bosty n’a pas osé replacer une foulée devant le haut vertical six sur bidet. Hélas, une deuxième faute sur l’entrée du double s’est ajoutée à leur total. Pour valider un éventuel ticket pour Rio, le champion d’Europe 2013 sait qu’il devra faire mieux la prochaine fois, mais il conserve sûrement des chances de s’envoler pour le Brésil.
LES TOPS
Les doubles sans-faute ont été bien plus rares aujourd’hui qu’il y a deux semaines à La Baule, quatre contre huit, ce qui en renforce le crédit. Félicitations d’abord à Malin Baryard-Johnsson. Si l’on pouvait s’attendre à voir la Suédoise vivre une période de transition après la retraite du valeureux Tornesch 1042, il n’en est rien. Elle a presque déjà validé son ticket pour Rio avec la très vaillante H&M Cue Channa 42, une fille SWB de Cardento âgée de dix ans. Tant mieux pour la Suède qui a qualifié une équipe. Félicitations également à McLain Ward, même si son double clear round n’a rien de surprenant tant le couple qu’il forme avec HH Azur, une fille sBs de Thunder van de Zuuthoeve également âgée de dix ans, a survolé le Winter Equestrian Festival de Wellington, cet hiver en Floride. On les retrouvera très sûrement eux aussi à Rio. Félicitations à Pénélope Leprevost et Vagabond de la Pomme (lire plus haut). Et congratulations enfin à John Whitaker et Ornellaia. Connaissant les limites de son superbe Argento, depuis dix-huit mois, le vétéran prépare pour les JO cette puissante et vive fille de For Pleasure, âgée d’onze ans et propriété de la princesse Haya de Jordanie. À deux mois de l’événement, leur couple a fière allure. Tant mieux pour la Grande-Bretagne, qui malgré sa victoire ici, est loin d’avoir résolu toutes ses équations…
LES FLOPS
Même si l’on pouvait attendre mieux de Simon Delestre et Hermès Ryan (lire plus haut), le seul véritable flop concerne rien de moins que les doubles champions du monde et d’Europe en titre, Jeroen Dubbeldam et Zenith SFN. Après une reprise relativement tranquille dans les CSI 3* de Lummen et Eindhoven puis dans le CSI 4* de Windsor, le couple star a vécu cet après-midi son premier vrai test en vue des JO. En première manche, leur faute sur l’entrée du double, juge de paix du parcours, n’a pas eu de quoi alarmer. En revanche, leur seconde manche à seize points a clairement éveillé les inquiétudes. L’entrée du double est à nouveau tombée, ainsi que les obstacles neuf, dix et douze. L’homme de cheval et sa perle rare vont devoir clairement analyser cette contre-performance et surtout montrer de bien meilleures choses à Rotterdam dans un mois.
Les résultats ici
Les doubles sans-faute ont été bien plus rares aujourd’hui qu’il y a deux semaines à La Baule, quatre contre huit, ce qui en renforce le crédit. Félicitations d’abord à Malin Baryard-Johnsson. Si l’on pouvait s’attendre à voir la Suédoise vivre une période de transition après la retraite du valeureux Tornesch 1042, il n’en est rien. Elle a presque déjà validé son ticket pour Rio avec la très vaillante H&M Cue Channa 42, une fille SWB de Cardento âgée de dix ans. Tant mieux pour la Suède qui a qualifié une équipe. Félicitations également à McLain Ward, même si son double clear round n’a rien de surprenant tant le couple qu’il forme avec HH Azur, une fille sBs de Thunder van de Zuuthoeve également âgée de dix ans, a survolé le Winter Equestrian Festival de Wellington, cet hiver en Floride. On les retrouvera très sûrement eux aussi à Rio. Félicitations à Pénélope Leprevost et Vagabond de la Pomme (lire plus haut). Et congratulations enfin à John Whitaker et Ornellaia. Connaissant les limites de son superbe Argento, depuis dix-huit mois, le vétéran prépare pour les JO cette puissante et vive fille de For Pleasure, âgée d’onze ans et propriété de la princesse Haya de Jordanie. À deux mois de l’événement, leur couple a fière allure. Tant mieux pour la Grande-Bretagne, qui malgré sa victoire ici, est loin d’avoir résolu toutes ses équations…
LES FLOPS
Même si l’on pouvait attendre mieux de Simon Delestre et Hermès Ryan (lire plus haut), le seul véritable flop concerne rien de moins que les doubles champions du monde et d’Europe en titre, Jeroen Dubbeldam et Zenith SFN. Après une reprise relativement tranquille dans les CSI 3* de Lummen et Eindhoven puis dans le CSI 4* de Windsor, le couple star a vécu cet après-midi son premier vrai test en vue des JO. En première manche, leur faute sur l’entrée du double, juge de paix du parcours, n’a pas eu de quoi alarmer. En revanche, leur seconde manche à seize points a clairement éveillé les inquiétudes. L’entrée du double est à nouveau tombée, ainsi que les obstacles neuf, dix et douze. L’homme de cheval et sa perle rare vont devoir clairement analyser cette contre-performance et surtout montrer de bien meilleures choses à Rotterdam dans un mois.
Les résultats ici