Les Pays-Bas à la fête, la France tient le choc
Succédant à la Grande-Bretagne, les Pays-Bas se sont brillamment adjugé la Coupe des nations de La Baule, cet après-midi au stade François-André. Portés notamment par le vétéran Wout-Jan van der Schans, double sans-faute avec Aquila SFN, les Néerlandais ont devancé les États-Unis et la France, auteurs de bonnes prestations.
L’ESSENTIEL
Victorieux de la véritable première étape de la Division 1 européenne, compte tenu de l’annulation de celle de Lummen il y a deux semaines, les Pays-Bas ont réussi un joli coup avec une équipe a priori assez éloignée de celle qui devrait se produire aux Jeux olympiques de Rio, dans moins de trois mois. Trois des quatre couples sélectionnés par Rob Ehrens n’ont pas renversé la moindre barre. La palme revient à l’ouvreur Wout-Jan van der Schans, cinquante-cinq ans, double sans-faute avec Aquila SFN. Mention très bien pour Leopold van Asten et Willem Greve, qui n’ont cédé qu’un point en seconde manche avec VDL Groep Zidane et Carambole. Cela aurait pu coûter la victoire aux Oranje, crédités d’un score final de deux points, d’où la colère d’Ehrens à la sortie du second, mais les États-Unis n’ont pas su en profiter, Todd Minikus, son dernier équipier, concédant une faute sur l’oxer numéro quatre avec Babalou 41.
Défendu par une équipe composite, avec deux couples probables pour Rio – Lauren Hough sur Ohlala et/ou Lucy Davis sur Barron –, l’Oncle Sam a livré une bien belle prestation, sanctionnée par un score final de quatre points. Son premier double sans-faute a été l’œuvre de la deuxième citée, impeccable durant les deux manches. Le second a été accompli d’une manière pour le moins acrobatique (!) par une autre vieille connaissance du circuit, Margie Goldstein-Engle, associée au courageux et puissant Royce. Après une première manche flamboyante, Lauren Hough et Ohlala ont semblé accuser le coup dans la seconde, la jument sautant de manière plus plate et concédant douze points.
La troisième place est revenue à la France (lire plus loin), portée par les deux doubles sans-faute de ses deux meilleurs couples du moment, formés par Pénélope Leprevost et Flora de Mariposa et par Simon Delestre et Hermès Ryan des Hayettes. La Suisse a terminé quatrième avec une bonne prestation d’ensemble et un total de huit points. Elle a partagé cette place avec l’Allemagne, pourtant engagée avec une forte équipe. La Grande-Bretagne, la Belgique et le Brésil ferment la marche avec des scores plus lourds.
Victorieux de la véritable première étape de la Division 1 européenne, compte tenu de l’annulation de celle de Lummen il y a deux semaines, les Pays-Bas ont réussi un joli coup avec une équipe a priori assez éloignée de celle qui devrait se produire aux Jeux olympiques de Rio, dans moins de trois mois. Trois des quatre couples sélectionnés par Rob Ehrens n’ont pas renversé la moindre barre. La palme revient à l’ouvreur Wout-Jan van der Schans, cinquante-cinq ans, double sans-faute avec Aquila SFN. Mention très bien pour Leopold van Asten et Willem Greve, qui n’ont cédé qu’un point en seconde manche avec VDL Groep Zidane et Carambole. Cela aurait pu coûter la victoire aux Oranje, crédités d’un score final de deux points, d’où la colère d’Ehrens à la sortie du second, mais les États-Unis n’ont pas su en profiter, Todd Minikus, son dernier équipier, concédant une faute sur l’oxer numéro quatre avec Babalou 41.
Défendu par une équipe composite, avec deux couples probables pour Rio – Lauren Hough sur Ohlala et/ou Lucy Davis sur Barron –, l’Oncle Sam a livré une bien belle prestation, sanctionnée par un score final de quatre points. Son premier double sans-faute a été l’œuvre de la deuxième citée, impeccable durant les deux manches. Le second a été accompli d’une manière pour le moins acrobatique (!) par une autre vieille connaissance du circuit, Margie Goldstein-Engle, associée au courageux et puissant Royce. Après une première manche flamboyante, Lauren Hough et Ohlala ont semblé accuser le coup dans la seconde, la jument sautant de manière plus plate et concédant douze points.
La troisième place est revenue à la France (lire plus loin), portée par les deux doubles sans-faute de ses deux meilleurs couples du moment, formés par Pénélope Leprevost et Flora de Mariposa et par Simon Delestre et Hermès Ryan des Hayettes. La Suisse a terminé quatrième avec une bonne prestation d’ensemble et un total de huit points. Elle a partagé cette place avec l’Allemagne, pourtant engagée avec une forte équipe. La Grande-Bretagne, la Belgique et le Brésil ferment la marche avec des scores plus lourds.
LES BLEUS
À La Baule, la France est toujours attendue, et c’est normal. Alors au terme de cette Coupe des nations, il y avait naturellement une pointe de déception, liée à cette troisième place, mais surtout au scénario de l’épreuve. En effet, comme l’a rappelé Philippe Guerdat, il est rare de ne pas gagner une Coupe quand on termine avec deux doubles sans-faute. Mais sur un parcours relativement abordable, avec des cotes très raisonnables et aucune difficulté majeure, il fallait enchaîner les sans-faute pour espérer gagner. En première manche, les deux derniers couples tricolores ont cédé sur le double placé en numéro onze, avant-dernier obstacle du parcours. La première barre de l’oxer de sortie est tombée au passage de Kevin Staut et Rêveur de Hurtebise*HDC, impeccables sur le reste du parcours, et la deuxième barre de ce même oxer a pénalisé Roger-Yves Bost et Sydney Une Prince, qui a laissé un poil trop traîner ses postérieurs. Au second acte, Kevin et Rêveur ont cette fois renversé l’entrée du double, une toute petite faute, tandis que Bosty a fort bien rectifié le tir avec Sydney, tout juste pénalisée d’un point de temps. Le couple a signé une très bonne première en Coupe des nations. On devrait le revoir très vite dans cet exercice.
À La Baule, la France est toujours attendue, et c’est normal. Alors au terme de cette Coupe des nations, il y avait naturellement une pointe de déception, liée à cette troisième place, mais surtout au scénario de l’épreuve. En effet, comme l’a rappelé Philippe Guerdat, il est rare de ne pas gagner une Coupe quand on termine avec deux doubles sans-faute. Mais sur un parcours relativement abordable, avec des cotes très raisonnables et aucune difficulté majeure, il fallait enchaîner les sans-faute pour espérer gagner. En première manche, les deux derniers couples tricolores ont cédé sur le double placé en numéro onze, avant-dernier obstacle du parcours. La première barre de l’oxer de sortie est tombée au passage de Kevin Staut et Rêveur de Hurtebise*HDC, impeccables sur le reste du parcours, et la deuxième barre de ce même oxer a pénalisé Roger-Yves Bost et Sydney Une Prince, qui a laissé un poil trop traîner ses postérieurs. Au second acte, Kevin et Rêveur ont cette fois renversé l’entrée du double, une toute petite faute, tandis que Bosty a fort bien rectifié le tir avec Sydney, tout juste pénalisée d’un point de temps. Le couple a signé une très bonne première en Coupe des nations. On devrait le revoir très vite dans cet exercice.
LES TOPS
Outre les doubles sans-faute déjà cités, on peut saluer celui de Daniel Deusser et First Class van Eeckelghem. L’Allemand a ainsi valorisé la profondeur de banc des écuries Stephex. On l’attend plutôt à Rio avec l’expérimenté Cornet d’Amour, mais sait-on jamais! On peut aussi saluer le retour gagnant des génialissimes Nick Skelton et Big Star. Privés de compétition pendant si longtemps, en raison de blessures à répétition de l’étalon, ce couple star des Jeux olympiques de Londres semble déjà réglé comme du papier à musique. Son double sans-faute plein de fraîcheur devrait bien arranger les affaires de la sélectionneuse britannique, Di Lampard, en vue des JO. On peut enfin se réjouir d’une bien belle surprise, le double sans-faute du Brésilien Stephan de Freitas Barcha avec un cheval… brésilien (!) nommé Landpeter do Feroleto. Même si ce couple évolue le plus souvent loin des caméras, il aligne depuis certain temps les performances en Grands Prix. Avant La Baule, il avait ainsi terminé quatrième de celui du CSI 3* de Maubeuge. Voilà une nouvelle cartouche intéressante pour le Brésil.
LES FLOPS
Si l’on attendait mieux du pilier des Auriverdes, Marlon Módolo Zanotelli, avec Rock’n Roll Semilly, pénalisé successivement de huit et quatre points, le seul véritable flop est à mettre au passif de Jerome Guery et Papillon Z. Pressenti pour représenter la Belgique aux JO, le couple est apparu en toute petite forme, l’étalon gris fautant à deux reprises sur la triple-barre devant laquelle il s’est clairement reculé, puis produisant deux sauts de rivière très acrobatiques, voire inquiétants. En première manche, quatre points se sont ajoutés sur le dernier obstacle. Dans la seconde, le vertical cinq est tombé, et un point de temps a alourdi son total.
Les résultats complet ici
Outre les doubles sans-faute déjà cités, on peut saluer celui de Daniel Deusser et First Class van Eeckelghem. L’Allemand a ainsi valorisé la profondeur de banc des écuries Stephex. On l’attend plutôt à Rio avec l’expérimenté Cornet d’Amour, mais sait-on jamais! On peut aussi saluer le retour gagnant des génialissimes Nick Skelton et Big Star. Privés de compétition pendant si longtemps, en raison de blessures à répétition de l’étalon, ce couple star des Jeux olympiques de Londres semble déjà réglé comme du papier à musique. Son double sans-faute plein de fraîcheur devrait bien arranger les affaires de la sélectionneuse britannique, Di Lampard, en vue des JO. On peut enfin se réjouir d’une bien belle surprise, le double sans-faute du Brésilien Stephan de Freitas Barcha avec un cheval… brésilien (!) nommé Landpeter do Feroleto. Même si ce couple évolue le plus souvent loin des caméras, il aligne depuis certain temps les performances en Grands Prix. Avant La Baule, il avait ainsi terminé quatrième de celui du CSI 3* de Maubeuge. Voilà une nouvelle cartouche intéressante pour le Brésil.
LES FLOPS
Si l’on attendait mieux du pilier des Auriverdes, Marlon Módolo Zanotelli, avec Rock’n Roll Semilly, pénalisé successivement de huit et quatre points, le seul véritable flop est à mettre au passif de Jerome Guery et Papillon Z. Pressenti pour représenter la Belgique aux JO, le couple est apparu en toute petite forme, l’étalon gris fautant à deux reprises sur la triple-barre devant laquelle il s’est clairement reculé, puis produisant deux sauts de rivière très acrobatiques, voire inquiétants. En première manche, quatre points se sont ajoutés sur le dernier obstacle. Dans la seconde, le vertical cinq est tombé, et un point de temps a alourdi son total.
Les résultats complet ici