Harrie Smolders, l'élégance de la discrétion
Lauréat des Grands Prix de Shanghai et Washington, deuxième à Vienne, Knokke et Lummen, et auteur de bonnes Coupes des nations à Lummen, La Baule, Saint-Gall, Falsterbo et Hickstead, Harrie Smolders a réussi une très belle saison 2015. Privé des championnats d’Europe d’Aix-la-Chapelle en raison d’une légère blessure d’Emerald, ce Néerlandais introverti et discret nourrit de belles ambitions en cette année olympique. Portrait.
’’Je n’ai pas de rêve précis. J’essaie juste que la vie autour de moi soit agréable’’, glisse Harrie Smolders avec sincérité et humilité. Toujours à l’ombre des projecteurs et des flashes, ce trentenaire néerlandais conduit son bonhomme de chemin au plus haut niveau depuis près de dix ans. Caractérisé par un sérieux et une discrétion à toute épreuve, cet homme de cheval est parvenu à bâtir la vie dont il rêvait avec un équilibre impeccable.
Harrie Smolders voit le jour le 10 mai 1980 à Lage Mierde, un village néerlandais situé à quelques kilomètres de la frontière belge. Le jeune garçon fait ses premiers pas entouré de sa sœur aînée et de parents agriculteurs. Passionné de chevaux, son père est aussi éleveur amateur. Harrie se met en selle pour la première fois à huit ans, en famille. ’’Ma sœur montait déjà énormément. Mon père allait vendre son premier poney parce qu’il devenait trop petit pour elle. Comme j’étais attiré par l’équitation, j’ai saisi l’occasion, et je n’ai plus jamais arrêté !’’, raconte-t-il. Smurf, cet attachant poney, vole ainsi la vedette au football, sport roi au pays des Bataves.
Petit à petit, parallèlement à ses études, Harrie apprend à monter à cheval et débute en compétition en saut d’obstacles, mais aussi en concours complet et en dressage. À dix-huit ans, âge critique où il doit choisir sa voie, il hésite encore entre poursuivre son cursus à l’université et se consacrer totalement au sport quand se présente à lui l’opportunité de partir travailler chez Johan Heins. Un signe du destin. Double champion d’Europe en 1977 à Vienne, quatrième des championnats du monde en 1978 à Aix-la-Chapelle, puis sélectionneur national – notamment aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 où Jeroen Dubbeldam et Albert Voorn se sont hissés sur les première et troisième marches du podium individuel –, Johan Heins apparaît comme le professeur idéal. ’’Mon père savait que je pourrais beaucoup apprendre là-bas. Il m’a donc conseillé d’y aller quelques mois pour voir si j’étais fait pour cette vie et ce métier’’, se souvient-il.
La suite de ce portrait richement illustré est à lire dans le Grand Prix Magazine d'avril.
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Harrie Smolders voit le jour le 10 mai 1980 à Lage Mierde, un village néerlandais situé à quelques kilomètres de la frontière belge. Le jeune garçon fait ses premiers pas entouré de sa sœur aînée et de parents agriculteurs. Passionné de chevaux, son père est aussi éleveur amateur. Harrie se met en selle pour la première fois à huit ans, en famille. ’’Ma sœur montait déjà énormément. Mon père allait vendre son premier poney parce qu’il devenait trop petit pour elle. Comme j’étais attiré par l’équitation, j’ai saisi l’occasion, et je n’ai plus jamais arrêté !’’, raconte-t-il. Smurf, cet attachant poney, vole ainsi la vedette au football, sport roi au pays des Bataves.
Petit à petit, parallèlement à ses études, Harrie apprend à monter à cheval et débute en compétition en saut d’obstacles, mais aussi en concours complet et en dressage. À dix-huit ans, âge critique où il doit choisir sa voie, il hésite encore entre poursuivre son cursus à l’université et se consacrer totalement au sport quand se présente à lui l’opportunité de partir travailler chez Johan Heins. Un signe du destin. Double champion d’Europe en 1977 à Vienne, quatrième des championnats du monde en 1978 à Aix-la-Chapelle, puis sélectionneur national – notamment aux Jeux olympiques de Sydney en 2000 où Jeroen Dubbeldam et Albert Voorn se sont hissés sur les première et troisième marches du podium individuel –, Johan Heins apparaît comme le professeur idéal. ’’Mon père savait que je pourrais beaucoup apprendre là-bas. Il m’a donc conseillé d’y aller quelques mois pour voir si j’étais fait pour cette vie et ce métier’’, se souvient-il.
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