’’Ce soir, tout repart à zéro’’, Simon Delestre
Hier soir, Simon Delestre a démarré sa finale de Coupe du monde de la meilleure des manières en prenant la deuxième place de la Chasse, premier des trois actes du championnat. En selle sur Qlassic Bois Margot, le numéro un mondial a semblé très à l’aise et s’est joué des difficultés. Désormais en bonne place, il sait malgré tout que tout reste à faire, ce week-end. À quelques heures de la deuxième manche, le Lorrain a accepté de livrer ses sentiments et ses impressions à GrandPrix-Replay.
GrandPrix-Replay : Vous avez eu le privilège de rentrer en piste pour la finale de Coupe du monde avec le brassard de numéro un mondial. Est-ce un sentiment particulier ?
Simon Delestre : Une fois qu’on entre en piste, que l’on soit numéro un mondial ou pas, rien ne change. J’essaie de ne pas trop y penser, même si cela ne change pas grand-chose. Je suis là pour être compétitif et offrir le plus beau sport possible.
GPR : Qlassic Bois Margot a semblé très à l’aise lors de la Chasse. Comment s’est-il comporté ?
S. D. : Le tour a vraiment été fantastique ! Si c’était à refaire, je referais exactement la même chose. Je n’ai pas l’impression d’avoir exagéré dans la vitesse. Qlassic avec un bon galop, il était bien avec moi sur chacun des sauts. Honnêtement, je ne pensais pas être aussi bien classé, même si Qlassic est un cheval naturellement rapide. Tout s’est vraiment bien déroulé et je ne pense pas que j’aurais à subir les conséquences aujourd’hui. La difficulté de ce championnat est de démarrer sur une épreuve de vitesse où l’on est tenté de prendre des risques qui peuvent conduire à la faute et faire que l’on se retrouve avec un cheval un peu courbaturé le lendemain. Mais dans la Chasse, tout a été très coulant avec Qlassic, j’ai réussi à ne pas le saccader et il ne s’est pas défendu.
GPR : Comment évaluez-vous le parcours dessiné par Santiago Varela Ullastres pour la Chasse ?
S. D. : À la reconnaissance, les options nous ont semblées très difficiles et nous avons décidé de ne pas les prendre. Ici, la piste est plutôt petite et, si les choses semblent faisables à pieds, on se rend vite compte qu’elles ne sont pas envisageables à cheval. Sur le parcours de la Chasse, il fallait avoir un cheval qui fasse la différence dans les courbes, ce qui est le cas de Qlassic.
GPR : Vous êtes désormais deuxième au classement général. Que faut-il faire pour rester bien placé ?
S. D. : Ce soir, tout repart à zéro, et ce sera le cas lundi également. Dans la Chasse, on ne peut pas gagner mais on peut tout perdre sur un mauvais saut. Maintenant, il va falloir aligner les sans-faute. Mon but était de ne pas être trop loin à l’issue de la Chasse, ce qui est le cas, mais rien n’est joué. À partir de maintenant, les sans-faute vont faire la différence.
GPR : Quel va être le travail de Qlassic avant l’épreuve de ce soir ?
S. D. : Qlassic est un cheval plutôt bouillonnant qui a besoin de bouger. Il travaillera une heure ce matin puis je le remonterai cet après-midi et j’adapterai le travail en fonction de mon sentiment. Il a l’habitude de sortir au moins une heure par jour, et il ne va pas faire moins.
GPR : Cette deuxième place au classement général vous donne-t-elle une pression supplémentaire ?
S. D. : La pression est toujours la même, quel que soit le championnat. Maintenant, j’essaie de faire au mieux pour la gérer. On ne peut pas ne pas avoir de pression, mais il faut réussir à la transformer en quelque chose de positif. Après, si la détente est bonne et que l’on sent que son cheval saute bien, c’est toujours plus facile d’entrer en piste en étant serein. Et puis il ne faut pas oublier que Qlassic s’est bien comporté toute la saison indoor et qu’il poursuit son ascension.
Simon Delestre : Une fois qu’on entre en piste, que l’on soit numéro un mondial ou pas, rien ne change. J’essaie de ne pas trop y penser, même si cela ne change pas grand-chose. Je suis là pour être compétitif et offrir le plus beau sport possible.
GPR : Qlassic Bois Margot a semblé très à l’aise lors de la Chasse. Comment s’est-il comporté ?
S. D. : Le tour a vraiment été fantastique ! Si c’était à refaire, je referais exactement la même chose. Je n’ai pas l’impression d’avoir exagéré dans la vitesse. Qlassic avec un bon galop, il était bien avec moi sur chacun des sauts. Honnêtement, je ne pensais pas être aussi bien classé, même si Qlassic est un cheval naturellement rapide. Tout s’est vraiment bien déroulé et je ne pense pas que j’aurais à subir les conséquences aujourd’hui. La difficulté de ce championnat est de démarrer sur une épreuve de vitesse où l’on est tenté de prendre des risques qui peuvent conduire à la faute et faire que l’on se retrouve avec un cheval un peu courbaturé le lendemain. Mais dans la Chasse, tout a été très coulant avec Qlassic, j’ai réussi à ne pas le saccader et il ne s’est pas défendu.
GPR : Comment évaluez-vous le parcours dessiné par Santiago Varela Ullastres pour la Chasse ?
S. D. : À la reconnaissance, les options nous ont semblées très difficiles et nous avons décidé de ne pas les prendre. Ici, la piste est plutôt petite et, si les choses semblent faisables à pieds, on se rend vite compte qu’elles ne sont pas envisageables à cheval. Sur le parcours de la Chasse, il fallait avoir un cheval qui fasse la différence dans les courbes, ce qui est le cas de Qlassic.
GPR : Vous êtes désormais deuxième au classement général. Que faut-il faire pour rester bien placé ?
S. D. : Ce soir, tout repart à zéro, et ce sera le cas lundi également. Dans la Chasse, on ne peut pas gagner mais on peut tout perdre sur un mauvais saut. Maintenant, il va falloir aligner les sans-faute. Mon but était de ne pas être trop loin à l’issue de la Chasse, ce qui est le cas, mais rien n’est joué. À partir de maintenant, les sans-faute vont faire la différence.
GPR : Quel va être le travail de Qlassic avant l’épreuve de ce soir ?
S. D. : Qlassic est un cheval plutôt bouillonnant qui a besoin de bouger. Il travaillera une heure ce matin puis je le remonterai cet après-midi et j’adapterai le travail en fonction de mon sentiment. Il a l’habitude de sortir au moins une heure par jour, et il ne va pas faire moins.
GPR : Cette deuxième place au classement général vous donne-t-elle une pression supplémentaire ?
S. D. : La pression est toujours la même, quel que soit le championnat. Maintenant, j’essaie de faire au mieux pour la gérer. On ne peut pas ne pas avoir de pression, mais il faut réussir à la transformer en quelque chose de positif. Après, si la détente est bonne et que l’on sent que son cheval saute bien, c’est toujours plus facile d’entrer en piste en étant serein. Et puis il ne faut pas oublier que Qlassic s’est bien comporté toute la saison indoor et qu’il poursuit son ascension.