’’Évoluer autant que possible en CSI 5*’’, Cédric Angot

Huitième du Grand Prix Coupe du monde de Stuttgart en selle sur Saxo de la Cour, Cédric Angot a été sélectionné par Philippe Guerdat pour prendre part à la dernière étape de la Ligue d’Europe de l’Ouest du circuit, ce week-end à Bordeaux. Si son Grand Prix Coupe du monde s’est achevé sur un score assez lourd de treize points avec Saxo, le Francilien s’est rattrapé dimanche dans le Grand Prix de la ville, dont il a pris la septième place avec Rubis de Preuilly. Pour GrandPrix-replay, le Tricolore évoque son piquet de chevaux et ses objectifs pour l’année 2016.



GrandPrix-replay : Vous rentrez du CSI 5*-W de Bordeaux, auquel vous avez participé avec Saxo de la Cour et Rubis de Preuilly. Quel bilan tirez-vous de ce premier grand rendez-vous de l’année ?
Cédric Angot : C’était le premier concours de l’année pour Rubis. Il s’est bien comporté, car il a plus d’expérience. Saxo, lui, manquait un peu de mise en jambe. Il a disputé le CSI 2* de Lier, la semaine précédente, mais compte tenu de son expérience, cette préparation n’était pas optimale pour sauter le Grand Prix Coupe du monde dès le deuxième jour à Bordeaux.

GPR. : Rubis s’est montré épatant dans le Grand Prix dominical, déroulant une première manche parfaite avant de fauter à deux reprises au barrage…
C. A. : Je n’ai pas assez bien monté mon barrage, mais oui, le premier tour était vraiment bien. Je suis ravi de la manière dont Rubis a sauté.

GPR. : Quels sont vos objectifs avec ces deux chevaux cette année ?
C. A. : Cette saison, mon principal objectif est d’évoluer autant que possible en CSI 5* et de sauter des Grands Prix bien dotés afin de gagner un peu d’argent. Nous allons procéder étape par étape. D’abord, je suis engagé au Sunshine Tour, en Espagne, où nous serons pendant cinq semaines. Après ces quatre concours à l’extérieur, nous dresserons un bilan. En avril, il y aura peu de concours, mais en mai, j’espère être sélectionné pour les CSIO 5* de La Baule et Saint-Gall, ainsi que pour le CSI 5* de Chantilly.

GPR. : Vous venez de récupérer Scarlett de Bussy, montée jusqu’alors par Élodie Barrer. Quels sont vos objectifs avec elle ?
C. A. : Cette histoire fait beaucoup parler, c’est assez incroyable. J’ai simplement essayé Scarlett, mais elle est repartie chez son propriétaire. Pour le moment, il n’y a donc rien de prévu à ce sujet.

GPR. : D’autres chevaux ont-ils ou doivent-ils rejoindre votre piquet ?
C. A. : J’ai deux chevaux de neuf ans, Talent des Moitiers et Tum Play du Jouas. Je les emmène en Espagne pour apprendre à les connaître un peu mieux. Je pense que ce sont de bons chevaux de Grand Prix. Pour ce qui est des jeunes chevaux, je viens d’embaucher un cavalier qui les montera. Cette année, je vais également monter Valdez, un sept ans. Il a participé à la finale des six ans en septembre dernier avec Eugénie (Angot, sa femme, ndlr). Elle a d’ailleurs récupéré une très bonne jument, Virtuose d’Éole. Elles sont toutes les deux à Oliva pour le Mediterranean Equestrian Tour.