Le filet simple désormais autorisé dans l'ensemble des épreuves préparatoires en dressage
Une petite révolution est en train de s'opérer en dressage. La Fédération française d'équitation (FFE) a modifié son règlement et a autorisé pour les épreuves préparatoires de dressage, y compris de niveau Grand Prix, le port du filet.
Nos confrères de Dressprod ont annoncé hier soir que la Fédération française d'équitation (FFE) a décidé de permettre aux cavaliers de choisir entre la bride et le filet simple lors des épreuves Préparatoires, et ce jusqu'au niveau Grand Prix. Le Président de la Commission Dressage de la FFE , Lionel Du Tranoy, qui a été contacté par Dressprod, collaborateur régulier de GRANDPRIX, a validé l'information en ces termes : “Le règlement FEI autorise depuis cette année la monte en filet simple sur le Petit Tour dans les CDI * et **. Au niveau fédéral, nous avons autorisé la monte en filet simple dans toutes les épreuves préparatoires, y compris celles du Petit et du Grand Tour, jusqu'au Grand Prix Spécial donc. Ce n'est cependant le cas que sur les épreuves préparatoires, car nous devons rester en phase avec les règlements des championnats FEI qui se déroulent en bride”.
GRANDPRIX-Replay.com a contacté la cavalière de dressage Camille Judet Chéret, quintuple championne de France, pour avoir son avis sur cette décision de l'instance nationale. “Les reprises préparatoires sont souvent un bon tremplin pour débuter un cheval et permettent notamment aux jeunes chevaux de commencer au niveau Grand Prix dans de bonnes conditions. Par conséquent, il s'agit d'une décision encourageante.”a analysé la dresseuse de Pamfou Dressage. Par ailleurs, ce changement réglementaire va également dans le sens des décisions prises par la Fédération équestre internationale (FEI) en début d'année. L'instance internationale a autorisé le port du filet simple dans les CDIJ, CDIYR, CDI 1 et 2*, ainsi que pour les CDI U25. À noter que les épreuves des catégories Enfants et Poneys doivent se courir impérativement en filet simple. “Auparavant, l’acceptation du mors de bride était considérée comme un signe de « soumission ». Ce terme semble désormais désuet et l’on recherche plutôt le consentement du cheval. Si le port du filet est plus confortable, il est indispensable de l’autoriser”, a précisé Camille Judet Chéret.
En conséquence, le choix reviendra au cavalier de choisir ce qui convient le mieux à son complice pour répondre avec justesse et finesse aux exigences de la discipline. La différence de mors peut toutefois a prioriquestionner quant à la notation des juges : “Cela peut être difficile de juger dans une même épreuve les deux embouchures différentes”, a expliqué la cavalière francilienne. “De toute manière, il est clair que la discipline tend à privilégier le bien-être et le confort du cheval. Ainsi, il est fort probable que la FEI autorise le port du filet simple dans les concours internationaux les plus prestigieux dans quelques temps.”a-t-elle poursuivi. Il va donc falloir s'habituer à la présence des deux types d’embouchures dans les compétitions de haut-niveau. Cependant, il est clair que tant que l'instance internationale interdit le filet simple dans les CDI 3* à 5*, cela ne permettra pas aux fédérations nationales d'évoluer sur le sujet. Par exemple en France, nos dresseurs pour appartenir aux Groupes 2 et 1, et ainsi participer aux plus grandes échéances internationales, doivent participer notamment au Grand National (GN). Et pour que ces derniers ne soient pas handicapés lors des épreuves au haut-niveau, la FFE encadre le GN, par exemple, avec les mêmes règles que celles de la FEI.
GRANDPRIX-Replay.com a contacté la cavalière de dressage Camille Judet Chéret, quintuple championne de France, pour avoir son avis sur cette décision de l'instance nationale. “Les reprises préparatoires sont souvent un bon tremplin pour débuter un cheval et permettent notamment aux jeunes chevaux de commencer au niveau Grand Prix dans de bonnes conditions. Par conséquent, il s'agit d'une décision encourageante.”a analysé la dresseuse de Pamfou Dressage. Par ailleurs, ce changement réglementaire va également dans le sens des décisions prises par la Fédération équestre internationale (FEI) en début d'année. L'instance internationale a autorisé le port du filet simple dans les CDIJ, CDIYR, CDI 1 et 2*, ainsi que pour les CDI U25. À noter que les épreuves des catégories Enfants et Poneys doivent se courir impérativement en filet simple. “Auparavant, l’acceptation du mors de bride était considérée comme un signe de « soumission ». Ce terme semble désormais désuet et l’on recherche plutôt le consentement du cheval. Si le port du filet est plus confortable, il est indispensable de l’autoriser”, a précisé Camille Judet Chéret.
En conséquence, le choix reviendra au cavalier de choisir ce qui convient le mieux à son complice pour répondre avec justesse et finesse aux exigences de la discipline. La différence de mors peut toutefois a prioriquestionner quant à la notation des juges : “Cela peut être difficile de juger dans une même épreuve les deux embouchures différentes”, a expliqué la cavalière francilienne. “De toute manière, il est clair que la discipline tend à privilégier le bien-être et le confort du cheval. Ainsi, il est fort probable que la FEI autorise le port du filet simple dans les concours internationaux les plus prestigieux dans quelques temps.”a-t-elle poursuivi. Il va donc falloir s'habituer à la présence des deux types d’embouchures dans les compétitions de haut-niveau. Cependant, il est clair que tant que l'instance internationale interdit le filet simple dans les CDI 3* à 5*, cela ne permettra pas aux fédérations nationales d'évoluer sur le sujet. Par exemple en France, nos dresseurs pour appartenir aux Groupes 2 et 1, et ainsi participer aux plus grandes échéances internationales, doivent participer notamment au Grand National (GN). Et pour que ces derniers ne soient pas handicapés lors des épreuves au haut-niveau, la FFE encadre le GN, par exemple, avec les mêmes règles que celles de la FEI.