Isabell Werth vient à bout d'une concurrence inédite à Göteborg
Jusqu’à la dernière seconde, la tension a été à son comble aujourd’hui dans le Scandinavium. Face à des tribunes très garnies et extrêmement enthousiastes - à tel point que les applaudissements suivaient au rythme des foulées chaque fin de reprise – la finale de Coupe du monde de dressage de Göteborg a livré son verdict. Le spectacle a été grandiose, et pour cause, même la grande gagnante Isabell Werth a été surprise de voir dix couples dépasser les 80% !
Grande favorite de la finale de Coupe du monde de Göteborg, Isabell Werth a tenu son rang aujourd’hui malgré une petite frayeur. L’exceptionnelle Weihegold a en effet commis une faute dans la ligne de changements de pied au temps, ce qui leur a valu trois quatre de la part des juges. Grâce à d’excellentes notes au piaffer et pour les pirouettes au galop, la reine du dressage mondial et sa jument noire de quatorze ans ont tout de même récolté 88,871% de la part des juges. Une note suffisante pour qu’Isabell Werth soulève le trophée du circuit hivernal une troisième fois consécutive et pour la cinquième fois de sa carrière. Toutefois, notons que les juges australienne et finlandaise Maria Schwennesen et Maria Colliander avaient placé le couple en deuxième position. La concurrence a été extrêmement relevée cette année, car pas moins de dix couples ont dépassé la barre des 80%.
Deuxième du Grand Prix hier, Laura Graves avait bien prévenu sa principale rivale qu’elle comptait monter sur la première marche du podium lors de la Libre. Malheureusement, il a manqué à l’Américaine moins de deux pour cent pour atteindre son objectif aujourd’hui. Sur un Verdades plus en forme que jamais du haut de ses dix-sept ans, la trentenaire devra à nouveau se contenter de la deuxième place, comme à Paris l’an passé. En quittant le rectangle, la dresseuse n’a toutefois pu cacher sa joie d’avoir réalisé une si jolie reprise, presque vierge de faute. “J’ai été ravie du comportement de mon cheval de la première seconde jusqu’à la dernière. Nous n’avons pas réalisé des changements de pied au temps impeccables et avions fait quelques ajustements concernant la chorégraphie et la musique, ce qui nous a peut-être coûté quelques points. Il a été tellement à l’écoute… Le public a par ailleurs été extraordinaire !”, s’est réjouie Laura Graves au terme du championnat.
Deuxième du Grand Prix hier, Laura Graves avait bien prévenu sa principale rivale qu’elle comptait monter sur la première marche du podium lors de la Libre. Malheureusement, il a manqué à l’Américaine moins de deux pour cent pour atteindre son objectif aujourd’hui. Sur un Verdades plus en forme que jamais du haut de ses dix-sept ans, la trentenaire devra à nouveau se contenter de la deuxième place, comme à Paris l’an passé. En quittant le rectangle, la dresseuse n’a toutefois pu cacher sa joie d’avoir réalisé une si jolie reprise, presque vierge de faute. “J’ai été ravie du comportement de mon cheval de la première seconde jusqu’à la dernière. Nous n’avons pas réalisé des changements de pied au temps impeccables et avions fait quelques ajustements concernant la chorégraphie et la musique, ce qui nous a peut-être coûté quelques points. Il a été tellement à l’écoute… Le public a par ailleurs été extraordinaire !”, s’est réjouie Laura Graves au terme du championnat.
“Damsey était dans le flow”, Helen Langehanenberg
Dernière à s’élancer, Helen Langehanenberg avait une sacrée pression sur les épaules. Pour preuve, elle s’élançait à la suite de sa compatriote Isabell Werth. Pour sa quatrième finale de Coupe du monde et la première de son cheval Damsey FRH, pourtant âgé de dix-sept ans, la discrète allemande a réalisé une superbe prestation, conclue en grandes pompes. Porté par les applaudissements nourris du public, son surpuissant bai par Dressage Royal a en effet réalisé une dernière ligne impressionnante de puissance et de tonicité. À tel point que le juge en C a bien cru qu’il allait retrouver le couple sur ses genoux, ce qui n’a pas manqué d’amuser en conférence de presse ! “Damsey a entendu le public l’applaudir lors de la dernière ligne ce qui l’a vraiment motivé ! Il était dans le flow et voulait repartir pour un tour (rires)”, a glissé Helen Langehanenberg dans un sourire.Troisième hier, Daniel Bachmann Andersen a aujourd’hui manqué le podium pour un petit pourcent de retard sur la concurrence. Septièmes de la finale de Paris l’an passé, le Danois et son KWPN de quinze ans ont toutefois montré à quel point ils ont progressé eu un douze mois en récoltant 85,468%. Très largement ovationné par son public, Patrik Kittel a été crédité de 82,464% grâce à sa reprise sur une musique très rock’n roll sur Delaunay. Il a ainsi conclu le championnat à la sixième place derrière l’Américaine Kasey Perry-Glass sur Goerklintgaards Dublet.
Côté français, si Morgan Barbançon Mestre espérait décrocher une dixième place comme l’an dernier, elle a finalement conclu la compétition à la quatorzième. La dresseuse installée en Suisse ne s’est pourtant pas ménagée, mais a de nouveau été pénalisée par le piaffer de Sir Donnerhall II ainsi que par les changements de pied aux deux temps.
Les résultats du championnat ici